vendredi 7 novembre 2014

Les Châteaux-forts ayant éxistés, département du Val d'Oise - 95 -










Image du haut le château-fort de Blandy-les-Tours à Blandy-les-Tours en Seine-et-Marne (toujours visible), image du bas le château-fort de La Madeleine à Chevreuse en Yvelines (Toujours visible)



















Au XIe Siècle le territoire est constitué d'une mosaïque de petits états, la majeure partie est couverte par le domaine royal qui s'étend de Compiègne à Orléans. En suivant la rive gauche de l'Oise on trouve le Sellentois, région de Senlis, la plaine de France, puis le Parisis et le Pincerais, région de Poissy, au Sud desquelles se situe l'Hurepoix et la Beauce, d'Etampes à Pithiviers, et à l'Est de la Seine la Brie Française autour de Brie Comte Robert.

Autour de ce domaine royal étroit il y avaient des seigneuries dont les tenants sont parfois plus puissants que le roi et dont plusieurs forteresses nous sont parvenues.

Les Châteaux-forts ont servis de place forte, de lieu protecteur, de place défensive, ils ont contribués, durant les invasions barbares, à sauvés et épargnés la France et ses provinces de l'envahissement de ces régions. Ils ont permis de sauver des milliers de vie, comme les habitants des villages avoisinants.

 Après ces invasions, le château-fort s'est ouvert, les villages ont été constitués d'une autre façon, la France a pu être bâtie en paix sous son vrai visage...
Le château-fort est néanmoins resté cette place forte, qui, avec le temps, c'est transformé en fort militaire, puis en caserne.



Entre 1137 et le XIIIe Siècle

Au fil du temps, les châteaux-forts ont évolués, ils sont passés de la période des mottes castrales bâties en bois au prémices d'un château en pierre. Ce temps c'est échelonné sur une période de 4 siècles, du X au XIV ième siècle, siècle qui sonna sa fin. L'ile-de-France comptait un grand nombre de donjons et de tours qui servaient de places fortes ou de guêts, celles-ci ont été bâties sur les quatre points géographique entourant Paris.

Voici une liste des châteaux construits aux siècles précédents qui sont encore en bon état durant cette période (1137- XIIIe siècle) ;

- Montlhéry, Chevreuse, Senlis, Conflans Sainte-Honorine, Chaumont, Pontoise et Montchauvet entre autre pour le roi.

- Rochefort, Montfort et Houdan pour les Montfort

- Gisors, Vernon, Pacy, Ivry pour les plantagenêt

Le premier quart du XIIe siècle vit l'édification de châteaux-forts moderne permettant une défense active ; des châteaux à plan régulier généralement à quatre courtines cantonnées de tours ronde; Yèvre-le-Châtel, Dourdan, Montlhéry, Mez-le-Maréchal, Chez Barthélémy de Roie à Retz, en forêt de Marly, chez Guillaume des barres à Diant, ou Jean Ier de Beaumont à Luzarches. Chez les comtes de dreux à Brie-Comte-Robert









 Les Châteaux-forts





¤  Le Château-fort d'Aincourt,  à Aincourt.


Entre Mantes-la-Jolie et Magny-en-Véxin, Aincourt, situé dans le département du Val d'Oise en région Île-de-France. est un village de 939 habitants, il possédait sa place forte, elle était appelée au XIXe siècle, la grande ferme.
La maison forte attestée au tournant des XIIe et XIIIe siècles, tournée vers les défenses de la frontière normande. Sur le cadastre napoléonien, l'édifice figure isolé, entouré de bâtiments agricoles, d'un colombier disparu, et des corps de ferme en partie endommagés par la dernière guerre. La maison possède deux escaliers extérieurs, l'un sur la façade sud qui menait au premier étage, aujourd'hui disparu ; l'autre, façade nord, conduisant au second étage. La maison est en blocage, chaîné aux angles, percé de rares ouvertures. Un incendie a endommagé les étages supérieurs qui ont perdu leur volume initial.

Édifice massif de 21 m x 8 m et 14 m de haut, il est construit en blocage, avec des murs épais de 1,85 m. Fenêtre en plein cintre à coussièges. À l'intérieur, vestiges de peintures murales représentant des chevaliers affrontés (XIVe ou XVe s.).



.XII/XIIIe siècle



Aincourt
http://www.aincourt.fr/

Sur Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aincourt


* Le patrimoine











¤  Le Château-fort d'Argenteuil,  à Argenteuil.

L'origine du château du May ou du Mail qui se dressait sur la butte de Sannois a été longtemps débattue. L'abbé Lebeuf le faisait remonter à l'époque mérovingienne. Plus près de nous, André Vaquier pensait qu'il aurait été construit vers 880 pour défendre l'abbaye de Saint-Denis contre les incursions des Vikings, mais ses fouilles de 1966 n'en n'ont pas apporté la preuve : les vestiges - des murets d'une quarantaine de centimètres de large liés au plâtre - ne dataient pas du Moyen Âge. La forteresse fut ruinée au début du XIIe siècle lors d'une expédition armée conduite pour régler un conflit entre l'abbaye de Saint-Denis et Bouchard IV de Montmorency. Elle dut être en tout ou partie relevée car en 1359, le régent Charles de France, futur Charles V (1338-1380), ordonna la destruction du « chastel du Mail » pour éviter qu'il ne soit investi par les Anglais. En 1472, l'ordre des Hospitaliers loua à Jean Haze, maréchal à Montmorency, une place vide autrefois occupée par des « maisons, granges, étables et autres édifices jadis appelés la grange auxerroise [au sorrois en 1284] et que on dit depuis le château du Mail ». La tour d'un moulin à vent y subsistait en partie.





Argenteuil

http://www.argenteuil.fr/

Sur wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argenteuil_(Val-d%27Oise)


La fiche historique

Une notice communale de la commune
http://cassini.ehess.fr/cassini

Une notice historique sur la commune
https://books.google.fr/books








¤  Le Château d'Arthies, à Arthies. 



Arthies, commune du Val d'Oise, a été fondée au Sud-Ouest du département, à la limite départementale avec Les Yvelines, au coeur de la triangulation La Roche-Guyon, Théméricourt, Magny-en-Véxin, la féodalité a fait jaillir son château-fort construit à mi-hauteur du versant de la colline dominant la plaine.

Ce château, construit à mi-hauteur du versant de la colline, domine la plaine dont les vestiges de fortification sont intéressants par leurs damiers de pierres et briques d'inspiration normande. Il fut construit vers 1420 sur l'emplacement d'une villa Mérovingienne. Il resterait les vestiges d'un autre château-fort au sud est du village, peut être construit par Robert de Maudétour au XIIe siècle.


Le château des Tournelles, noyau de la localité d'Arthies constituait le principal fief local. Il fut possédé aux XIVe et XVe siècles par la famille des Théméricourt, ils décident au milieu du XVe siècle (1449) de bâtir le château actuel sur les ruines de l'ancienne demeure. En 1490, la propriété passe aux mains de Bertin de Sully deuxième époux de Marie de La Roche Guyon qui rend le château moins sévère en y construisant les tourelles d'entrée et les murs d'enceinte dans ce damier de briques et de pierres. Du château primitif, il reste un côté très ruiné de la tour de guet quadrangulaire, datant du XIe siècle, c'était la plus haute tour du château, ce dernier couvrait autrefois plus de trois fois la superficie actuelle, il subsiste également un des deux corps de façade et une partie du gros oeuvre et des baies gothiques du niveau inférieur. Le reste des aménagements d'étage (fenêtres et cheminées) datent de la reconstruction de la fin du XVe siècle, un pavillon carré intégré à l'enclos et un pigeonnier octogonal complètent l'ensemble.

Du château primitif, il reste un côté très ruiné de la tour de guet quadrangulaire, datant du XIe siècle, c'était la plus haute tour du château, ce dernier couvrait autrefois plus de trois fois la superficie actuelle, il subsiste également un des deux corps de façade et une partie du gros oeuvre et des baies gothiques du niveau inférieur. Le reste des aménagements d'étage (fenêtres et cheminées) datent de la reconstruction de la fin du XVe siècle, un pavillon carré intégré à l'enclos et un pigeonnier octogonal complètent l'ensemble. Le haut mur d’enceinte en damiers roses et blancs, jusqu’à la poterne, avec traces de pont-levis, flanquée de deux tours rondes, elles aussi en damiers, avec archères, mais découronnées, et l’on pénètre dans une vaste cour autrefois pavée. Cette cour est aujourd’hui reconstituée en petit jardin médiéval.




Arthies


Sur wikipédia



Le patrimoine




* La fiche historique du château









¤  Le Château-fort de Beaumont,  à Beaumont-sur-Oise.


Beaumont sur Oise siège dans le département du Val d'Oise, proche de Chantilly, Viarmes, le nom de Beaumont apparaît dans plusieurs écrits du Moyen-âge et à cette époque, Beaumont devient le siège d'un comté important apparenté aux Capétiens : les comtes de Beaumont détenaient une place de choix dans la France du 12e siècle.
La ville était le siège d'un prieuré puissant construit au milieu d'une immense forteresse médiévale dont il ne reste aujourd'hui que quelques vestiges ; la majeure partie de cette citadelle a été enterrée à la fin du XVIIIe siècle.


Le donjon est situé dans l'enceinte, ce devait être une construction très imposante pour l'époque, l'enceinte,27m x 19m, il était habitable. Si les textes affirmant qu'il mesurait 37 mètres de haut sont vrai, ce donjon était aussi un symbole de pouvoir. (25m de haut sur 5m de large carré) Muni de contreforts plat (5 d'un coté et 3 de l'autre), il ressemble beaucoup aux constructions fortifiées du XIIe siècle. 
Ce donjon a été construit avec des pierres de taille en calcaire régulière (33 cm), quelques archères droites sont visibles coté Nord. A la fin du XIe siècle ou au début du XIIe siècle,la tour cède la place à un énorme donjon roman rectangulaire en pierre (37 mètres de haut). Ce donjon, construit bien au centre, plus haut que le clocher de l'église St-Laurent (32m) servait à stocker la nourriture, au rez-de chaussée,et d'abriter les appartements du seigneur à l'étage. Son rez-de-chaussée est muni à l'Est d'un avant-corps en abside, dont l'étage abritait certainement une chapelle castrale. La collégiale s'agrandit et un cloître est construit.



.XI/XIIe siècle



Beaumont
http://www.ville-beaumont-sur-oise.fr/

Sur Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Beaumont-sur-Oise


* Le patrimoine







¤  Le Château-fort de La Roche-Guyon,  à La Roche-Guyon.


Situé en contrebas des versants du plateau du Vexin sur la rive droite d’un méandre de la Seine, le village est réputé pour son château, propriété des La Rochefoucauld, dominé par un donjon médiéval. Le lieu, classé parmi les plus beaux villages de France. Le donjon fut une place forte de la vallée de l'Epte qui était un point névralgique pour la défense des terres allant jusqu'à Paris.

Le vieux manoir de La Roche-Guyon, d'origine médiévale, ne pouvait plus convenir au duc et à sa mère, fille de François Michel Le Tellier de Louvois, habitués aux fastes de la cour de France. Le château est doté en 1733 d'une entrée monumentale baroque percée dans son rempart est, elle donne sur un grand escalier donnant sur la salle des gardes et aux pièces de réception. En 1739, la cour d'honneur est entourée de communs qui remplacent les anciennes bâtisses médiévales. Mais la cour basse conservait encore son apparence médiévale, il est donc décidé de la réaménager également. Le duc fait appel à l'architecte Louis Villars, qui édifie des écuries à l'est de 1740 à 1745, très similaires à celles de Chantilly par leur style ou leurs dimensions, la porte centrale est surmontée d'un cheval cabré sculpté par Jamay. Une grande grille d'entrée est installée, couronnée de la couronne ducale et des armes des La Rochefoucauld.

Le donjon

Cette tour, très bien construite, a toutes ses ouvertures en plein cintre, son diamètre est de 12m et ses murs ont 3m d'épaisseur. Une chose est à remarquer, c' est que les deux enceintes ovales et concentriques qui enveloppent le donjon n' ont aucune partie saillante pour les flanquer. Même au milieu du XIIe siècle, date probable de cette construction, on négligeait ce moyen de défense.
La photo ci-dessus donne une idée très nette de la disposition du donjon et de la position des bâtiments qui en ont été l' accessoire à une époque postérieure dans la partie basse du coteau.



.XV/XVIIIe siècle pour le château et XIIe siècle pour le donjon



La Roche-Guyon
http://www.larocheguyon.fr/

Sur Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_roche-guyon


* La fiche historique du château
http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr

* Le château sur wikipédia









¤  Le Château-fort de L'Isle-Adam,  à L'Isle-Adam.


A trois lieues de Pontoise et six lieues de Chantilly, le château de L'Isle-Adam était édifié à l'extrémité nord de l'île du Prieuré, entre le hameau de Parmain, sur la rive droite de l'Oise, et le village de L'Isle-Adam, sur la rive gauche. Un pont reliait l'île du Prieuré à Parmain et un autre à l'île de la Cohue. Le site présentait un intérêt stratégique évident, permettant au Moyen Âge de contrôler le passage sur l'Oise. Pour stopper l'invasion normande, le roi de France fit construire des châteaux-forts, tel celui qui fut construit en 825 sur la plus longue des deux îles de l'Oise à l'emplacement actuel de la ville de L'Isle-Adam, près du village de Nogent et qui est mentionné sur un acte de 1014 (manuscrit latin 15437 à la BnF), date à laquelle Adam 1er fera construire en face de son château un prieuré pour recevoir les reliques de Saint-Godegrand.






¤  Le Château-fort de Luzarches,  à Luzarches.





Le château de La Motte et  le château Saint-Côme ont été bâtis à Luzarches, l'un en Haut, l'autre en contre-bas. Situé entre Orry-la-Ville et Viarmes, dans le département du Val d'Oise, à la limite de la frontière avec l'Oise, Luzarches abritait ces deux châteaux qui étaient des forteresses, elles furent une à une construite.

* Le Château de La Motte
Appartenant à la famille des Bouteiller de Senlis, nous devons ces vestiges à Guy IV qui reconstruit son château dans les deux premières décennies du XIIIe siècle, achevé au plus tard en 1220. A la renaissance, une riche famille de Florence, la famille Cénami, réunit sous une seule bannière les deux seigneuries de Luzarches.



* Le Château Saint-Côme
Alice, « Dame de Luzarches », signe un acte en 1177 qui parle d'un tonlieu à Luzarches, premier indice de l'existence d'un marché. Le seigneur Mathieu III de Beaumont fait construire la collégiale dans l'enceinte de son château d'En-Haut, sur la butte Saint-Côme et améliore les fortifications du château.


Luzarches est devenu, au début du XIIIe siècle, une bourgade d'une certaine importance, le nombre de feux ayant atteint les 400 en 1204. Ce développement est dû au commerce. Il est possible que Luzarches bénéficie du régime communal, que le comte Mathieu III de Beaumont avait établi dans sa ville de Beaumont-sur-Oise.
La justice concernant les nobles se rendait au château d'En-Bas, et celle pour les autres personnes au château d'En-Haut. Luzarches fut équipé d'un Hôtel-dieu et d'une léproserie.


Lire la suite....  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr


. XIIe Siècle


Luzarches
http://www.luzarches.net/

Sur wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Luzarches


* Une fiche du ministère de la culture
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee

* Une photo de l'enceinte
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:019_Luzarches_20.01.2011_enceinte_du_ch%C3%A2teau_d%27En-Haut_et_croix_St-C%C3%B4me.jpg

* La fiche historique
 http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr/2015/01/fiche-historique-les-chateaux-forts.html











¤  Le Château-fort de Louvres, dit Château d'Orville, à Louvres.

                   


Le château d’Orville est une petite place fortifiée qui comprenait deux tours-portes permettant l’entrée dans le château, des remparts et des douves sèches entourant le tout. On a découvert à l’intérieur de cette enceinte un logis seigneurial accompagné de caves en sous-sol. Certaines de ces constructions ont été réalisées grâce aux blocs de pierres extraits de la carrière toute proche, et dont on peut toujours observer un accès dans les douves de la forteresse.
Si on ne sait pas exactement la date d'érection du château on connaît un Roric d'Orville en 1198. André Châtelain situe la construction du château au 13e siècle. Le Journal d'un Bourgeois de Paris à la fin de la guerre de Cent Ans, relate la prise du château d'Orville par les Anglais en 1437. Il fut sans doute détruit peu après.




. XIIIe Siècle


Louvres

Sur Wikipédia
* Le château











¤  Le Château-fort de Montmorency, à Montmorency.















La ville se situe dans le département du Val d'Oise à 17 km au nord de Paris, installée à l'extrémité orientale d'une butte, bordée au nord par la forêt éponyme, elle domine une large vallée. 

Le château-fort, bien que totalement arasé, est attesté dans les textes à partir de la fin du Xe siècle. Dès le XIIe siècle, le village connait un fort développement intra et extra-muros. En 1205, le site est mentionné comme castellum, indiquant la présence d'un village fortifié. L'expansion de la ville de Montmorency est stoppée par les troubles de la guerre de Cent Ans. 
En effet, en 1356, les troupes anglaises de Robert Knowles attaquent le château, se livrent à des pillages et incendient la ville. Puis en 1358, sous le commandement de Jacquin de Chennevière, les Jacques mettent la ville à sac et brûlent le château. Celui-ci ne sera jamais entièrement rebâti, les seigneurs de Montmorency résidant dès lors à Ecouen ou à Chantilly. Seul le donjon, à valeur symbolique (les vassaux viennent y rendre hommage), sera conservé jusqu'au changement de propriétaire au XVIIIe siècle. 

Lire la suite...   http://www.eveha.fr/?q=node/58


La motte castrale contrôlait les axes de passage venant des faubourgs de Saint-Denis et qui allaient vers Pontoise, Senlis, Beauvais, Rouen et Amiens. 
Le site, occupé actuellement par le lycée Turgot, conserve toujours la structure circulaire autour de laquelle se développa le bourg antique. Il a été à plusieurs reprises reconstruit et réaménagé ; aucune donnée archéologique n’a permis de retrouver traces de vestiges ou même de l’emplacement exact de la motte castrale initiale. Seules les recherches documentaires nous permettent d’affirmer qu’une motte existait bien sur cet éperon rocheux.


. IXe Siècle


Montmorency

Sur wikipédia


* Le patrimoine à Montmorency

* Une étude sur le site
http://montmorency95.canalblog.com/









¤  Le Château-fort de Noisy, à Noisy-sur-Oise.


La commune se situe à flanc de coteau entre la vallée de l'Oise au Nord et la forêt de Carnelle au Sud. Elle est limitrophe de Beaumont-sur-Oise, Bruyères-sur-Oise, Asnières-sur-Oise et Saint-Martin-du-Tertre, à quelques pas du département de l'Oise.


. XIIe Siècle


Noisy-sur-Oise

Sur wikipédia


* Le patrimoine à Noisy-sur-Oise
http://fr.topic-topos.com/patrimoine-noisy-sur-oise











¤  Le Château-fort de Pontoise, à Pontoise.


Pontoise est située sur un éperon rocheux dominant le confluent de l'Oise et de la Viosne, chef-lieu du département du Val-d'Oise, elle fait partie de la communauté agglomération de Cergy-Pontoise. Construite le long de l'Oise, la ville, dont le centre historique était entouré d'une enceinte, est riche de plus de deux mille ans d'histoire, elle est la capitale historique du Vexin français et une ville majeure du royaume au Moyen Âge.
Le château de Pontoise, à l'origine, fut la citadelle des Comtes du Vexin, qui apparaissent de très ancienne date comme les chefs des forces militaires de l'abbaye de Saint- Denis, plus confiant en leur puissance qu'en tout autre pouvoir régional ou royal. Leur forteresse féodale s'érigea sur une hauteur qui domine le confluent de la Viosne et de l'Oise, sur une avancée de colline nettement détachée du plateau Véxinois qui semblait prête à le recevoir comme un socle naturel.




. IXe Siècle



Pontoise

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* Le patrimoine à Pontoise










¤  Le Château-fort de Saint-Clerc sur Epte, à Saint-Clerc-sur-Epte.

Ce donjon est le dernier vestige d'une forteresse, construite à l'emplacement d'une ancienne villa carolingienne et rasée en 1531. Destinée à défendre l'Île-de-France contre les envahisseurs, elle est assiégée en 1118 par Henri Ier d'Angleterre, puis reprise par Philippe Auguste. Elle subit alors quelques modifications. Une porte, conçue comme un avant-corps, est érigée à l'extérieur des murs. Elle barre l'unique route desservant la vallée marécageuse. Le château, entouré d'un fossé alimenté par l'Epte, comprend trois puits et deux caves aménagées en vue de soutenir toute attaque ; l'une est réservée aux armes et l'autre aux provisions. Dans cette même optique, un souterrain aurait été creusé entre la forteresse et le prieuré.



. XI-XIIe siècle


Saint-Clerc-sur-Epte

Sur wikipédia


* Le patrimoine, le château-fort



* Trois énigmes à Saint-Clerc










¤  Le Château-fort de Saint-Martin, à Saint-Martin du Tertre.


Saint-Martin-du-Tertre est un village qui se situe dans le département du Val d'Oise, en région Francilienne, son château-fort (ancienne motte castrale) a été construit à 194 mètres sur la colline de Saint-Martin-du-Tertre haute de près de 200 mètres. Cette colline naturelle forme l’extrémité Sud du massif de la forêt de Carnelle, d'un diamètre de 130 mètres, elle est absolument ronde.

Datant du début XIIe, il s'agirait d'un donjon rectangulaire, tour salle de 5 à 6 mètres de largeur, pour une dimension intérieur de 4,50 mètres, munie de contre-fort. Les tours-salles en pierre sont caractéristique du XIIe. Ce donjon rectangulaire était placé tel qu'il avait une vue, une place vers les lieux éloignés, environnant, tel Luzarches, Presles, Beaumont sur Oise, vers Paris bien entendu, la limite de visibilité allait jusqu'à Ecouen. Construit de moellons et de plâtre, pourvu d'une cheminée il siégeait dans le massif forestier de Carnelle.


Construit vers 1153 à la suite d'un contrat de pariage conclut entre l'abbaye de Saint-Denis et le Comte de Beaumont, promoteur du projet, terre, qui, à l'époque Carolingienne appartenait à l'abbaye de Saint-Denis, le château se présentait sous la forme d'une maison-forte.

Le bâtiment seigneurial fortifié est probablement construit à cette occasion: il est en tout cas mentionné dès 1170, mais ce n'est que sur des documents postérieurs à sa récupération par Saint-Denis qu'il sera qualifié de chastel avec une description plus précise d'une enceinte, de murs et de fossés.

Les documents les plus anciens remontent à la période carolingienne. La «cella Sancti-Martini in monte Jocundiaco» est mentionnée dans la mense conventuelle (revenu ecclésiastique des moines) de l'abbaye de Saint-Denis en 832, confirmée en 862 par Charles le Chauve. Certains attribuent ce lieu à Saint-Martin-de-Montjavout, mais la présence d'une cella (petit bâtiment ou petit enclos) appartenant à l'abbaye de Saint-Denis à Saint-Martin-du-Tertre à l'époque carolingienne est fort vraisemblable et semble confortée par un document daté de 1153 qui parle de la fondation d'une villa sur une terre inculte appartenant à Saint-Denis, près de la maison de Saint-Martin sur la colline : «Postulavit reverea idem comes ut sibi villam liceret construere, non longe illinc, in terra sancti Dyonisii inculta juxta locum qui dicitur ad domnum Martinum in Colle ».



. XIIe Siècle


 Saint-Martin du Tertre

Sur wikipédia


* Le patrimoine à Saint-Martin

* Une étude sur le château féodal


* Les seigneurs de Beaumont









¤  Le Château-fort de Viarmes, à Viarmes.

Des vestiges importants pour l'histoire locale viennent d'être mis au jour à Viarmes. Des morceaux d'un château fort datant de la fin du XIVe ou du début du XVe siècle, inconnu jusqu'ici, ont été découverts dans la cour de l'hôtel de ville.
C'est à l'occasion des travaux de restauration des façades ouest et nord du logis seigneurial datant du XVIIIe, qui abrite aujourd'hui l'administration de la ville de Viarmes, qu'un diagnostic archéologique a été lancé. .


. XIVe Siècle


Viarmes

Sur wikipedia


* Le patrimoine à Viarmes













¤  Le Château-fort de Vigny, à Vigny


Le village de Vigny, situé dans la vallée de l'Aubette de Meulan, dans le parc régional du Véxin, proche de Cergy-Pontoise, remonte probablement à l'époque gallo-romaine, mais n'est attesté qu'en 960, par une charte de l'archevêque de Rouen Hugues II. Les constructions entourent le château et s'étagent sur le coteau jusqu'au Bord-Haut-de-Vigny.


Dans les environs de Paris, le département du Val d'Oise nous présentera le château de Vigny bâti par le cardinal d' Amboise au commencement du XVIe siècle. Le plan est un quadrilatère flanqué de huit tours rondes à créneaux et mâchicoulis et couronnées de toits pointus présentant la plus grande analogie avec ceux du château de Pierrefonds, l' entrée est placée dans une espèce de donjon un peu saillant et flanqué de deux tours. Ce château d' un aspect tout féodal, présente de grandes analogies avec la Bastille et Pierrefonds, des ouvertures larges et placées fort bas à tous les étages indiquent cependant que des pièces commodes et très bien aérées sont disposées à l' intérieur de cette construction.
D’après le descriptif qu’en fit TUBEUF, le château se composait de trois ailes reliées, au fond par des constructions de peu d’importance, affectées en dépendances et aux cuisines adossées à un rempart formant ainsi, toujours d’après l’état qu’en fit Jean VION, « une cour presque carrée » avec six grosses tours rondes à mâchicoulis et deux autres tours carrées en dedans desquelles des degrés pour monter aux appartements et chambres, le tout couvert d’ardoises avec plusieurs statues de girouettes (sic), un grand fossé à fond pouvant être rempli d’eau et revêtu de murailles avec une grande porte principale pour l’entrée du dit château avec un grand pont-levis et un autre pont-levis de l’autre côté, tenant à fond dormant de bois pour aller du dit château aux jardins, parterres et prés clos ci-après déclarés. La plus grande partie de ce château ayant été bâti par les cardinaux d'Amboise, oncle et neveu.



. XIVe Siècle


Vigny

Sur wikipédia


* Le patrimoine à Vigny


* La fiche historique








*  Un camp militaire sous Louis XIV redécouvert par l'archéologie, vidéo de l'Inrap:




*  Les mottes castrales du Val d'Oise, un document de l'IASEF (association pour la sauvegarde de l'environnement des forêts):

http://www.iasef.fr/pdf/FO-Les-mottes-castrales.pdf



* Un moulin pour Guédelon








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