samedi 16 juin 2018

L'enceinte de La Ferté-Milon






















La commune, située au sud-ouest du département de l'Aisne, entre Crépy-en-Valois et Château-Thierry, est limitrophe au département de l'Oise, elle fut jadis très forte. La Ferté-Milon était l'une des principales châtellenies du duché de Valois, elle faisait partie de l'arrondissement de Château-Thierry jusqu'en 1926. Flanquée sur un éperon rocheux dominant la ville basse et la vallée de l’Ourcq, cette ancienne citadelle du moyen-âge a laissée ses vestiges de l’enceinte médiévale qui sont d’ailleurs toujours visibles.






 Localisation : 02 460, La Ferté-Milon, 
département de l'Aisne

Région : Hauts-de-France

Construction : XIIIe siècle






Limitrophe du département de l’Oise, la petite ville de La Ferté-Milon est implantée dans la vallée de l’Ourcq, à dix kilomètres au sud de Villers-Cotterêts. La cité historique s’étend sur une butte dominée par les ruines du château, jusqu’en contrebas, le long de l’Ourcq.

En 1393 donc, le duc hérita de la ville fortifiée de la Ferté-Milon qui était en fait une sorte de citadelle: les vestiges de l’enceinte médiévale sont d’ailleurs toujours visibles et peuvent l’attester. Sur l’éperon rocheux dominant la ville basse et la vallée de l’Ourcq se trouvait un château-fort dont l’histoire nous dit qu’il était là depuis le IXe siècle. Il n’avait cependant plus aucune valeur militaire dans les combats qui se préparaient alors.
Louis d’Orléans commanda la construction d’un nouveau château sur les restes de la première forteresse avec, pour objectif prioritaire, d’insérer dans l’enceinte médiévale existante une façade si puissante, qu’elle en serait dissuasive et tournée vers la direction des dangers, c’est-à-dire l’ouest, car Paris était l’enjeu des agissements du duc de Bourgogne, Jean sans Peur.
 La base Mérimée du Ministère de la culture précise : « Au IXe siècle, un château est mentionné à la Ferté-Milon. (...) En 1213, la Ferté-Milon est réunie au comté de Valois et Philippe Auguste réunit le comté à la couronne de France. C’est sans doute à ce moment que commence la construction des fortifications de la ville. Saint-Louis donne l’usufruit du domaine de la Ferté à sa mère à partir de 1240. Charles de Valois devient propriétaire du château en 1284. Une mention d’une forteresse grande et noble à la Ferté-Milon remonte à 1375. En 1392, Louis d’Orléans devient propriétaire du château. Entre 1396 et 1407, l’on construit le nouveau château à la demande de Louis. (...) Le château n’est pas achevé quand en 1412, le comte de Saint-Pol s’en empare.


* La ville de La Ferté 

Elle se divise en trois parties:
Le château, la ville et la chaussée. La rivière d' Ourcq coule entre la ville haute et la chaussée. L' amphithéâtre que présente cette ville est couronné par l' église et la flèche de Notre-Dame. Le fort, démantelé par Henri IV, a été remplacé par un château neuf dont les dépendances sont fort remarquables. Elles consistent en une prairie dans laquelle serpente agréablement la rivière et dans un jardin anglais où l' on admire les plus belles plantations indigènes et exotiques. D' un belvédère qui s' élève au milieu de ce parc, on découvre une grande étendue de pays couverte de villages et sillonnée par diverses routes.
Mais on sait que vers le milieu du XIIe siècle Philippe, comte de Flandre, hérita de Raoul, comte de Vermandois, plusieurs terres et châteaux parmi lesquels La Ferté-Milon. Voici d' après l' histoire du Valois, la description de la forteresse échue à Philippe:
Au milieu d' une première enceinte de fortes murailles flanquées de grosses tours, il existait un donjon, espèce de citadelle où résidaient quatre officiers principaux, qui formaient l' état major de La Ferté, a savoir le garde custos, le veilleur ou chevalier du guet, vigil, l' asinaire ou pourvoyeur, asinarius et le portier, portarius. Il y avait aussi dans cette première enceinte une chapelle sous l' invocation de saint-Sébastien, patron des militaires honoré d' un culte particulier dans le canton. Une seconde enceinte renfermait l'espace occupé aujourd' hui par la ville, cette enceinte est désignée dans les titres cingulum magus et le seigneur châtelain Dominus castri. Le reste du terrain était occupé par les familles qui venaient se réfugier sous les remparts de la forteresse pour se soustraire au brigandage des nobles, le droit qu' ils payaient au châtelain est bien caractérisé par son nom, on l' appelait, salmmenlum, droit de sauvement.

Les seigneurs de La Ferté Milon furent les mêmes que ceux de Crépy jusqu'au commencement du XIIIe siècle mais en 1214, le Valois ayant été réuni à la couronne, cette double seigneurie fut absorbée par le domaine royal. Vers le milieu du XIVe siècle, La Ferté appartenait à Charles de Valois en 1393 cette terre échut à Louis de France frère du roi qui l' entretint assez mal car les historiens rapportent que de son temps le château tombait de vétusté.
Louis d'Orléans fit reconstruire en entier le château et le vit presque achever. Le nouvel édifice offrait des murs d une grande épaisseur flanqués de hautes tours plusieurs corps de logis spacieux des souterrains voûtés et de larges fossés garnis de bons revêtements. Les souterrains étaient surtout fort remarquables, des mines et des contre mines environnaient le fort, il y avait un double étage de caves, des galeries et des salles souterraines régnaient sous l' édifice et sous les cours.







La ville


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Dourdan sur la base Pop-culture 

Un document sur les remparts, le château  


La ville
(page 3)
https://books.google.fr/books 

http://www.donnees.picardie



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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Châteaux, château-fort, donjons
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Le monde des châteaux
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