jeudi 27 août 2020

L' enceinte de Joinville







Joinville est bâtie dans un amphithéâtre sur le penchant d'une haute colline baignée par les eaux de la Marne qui serpente dans une riante et fertile vallée, entre Chaumont et Saint-Dizier, dans le département de la Haute-Marne, région Grand-Est. Située sur la rive gauche de la Marne dans un des plus agréables endroits du bassin formé par cette rivière, Joinville était autrefois une place forte que Charles Quint assiégea, prit et brûla en 1544 après la capitulation de Saint-Dizier, François Ier la fit rebâtir.







Localisation :  52300, Joinville, 
département de la Haute-Marne.

Région : Grand-Est



C’est suite à l’implantation d’un château sur la colline dominant la vallée de la Marne peu après l’an 1000 qu’un peuplement humain s’est fixé et organisé en contrebas. 
De là est née la ville de Joinville, qui s’est développée au Moyen-Age et à la Renaissance en se dotant d’une enceinte fortifiée, d’une place de marché, d’une église paroissiale, d’un auditoire de justice ou encore d’un moulin. 
Joinville s'appelait primitivement Roche-Blanche ou Forteresse-Blanche, soit à cause d'une tour dont nous parlerons plus bas, soit à cause des pierres que fournissent abondamment les carrières des environs. Mais quel motif a fait abandonner le nom primitif de Roche-Blanche pour lui donner celui de Joinville? C'est ce qu'ils ne nous apprennent pas. 

rue Aristide Briand, faubourg du XVIII e siècle, puis, avant le pont d’Ecurey, tournez à gauche et empruntez le quai des Peceaux. Le bras de la Marne, canalisé, servait autrefois de douve à la ville entourée de murs. Soyez attentif, vous découvrirez la dernière tour de cet ensemble de fortification. Datée du XIII e siècle, elle présente encore une meurtrière. A l’extrémité de la promenade, de l’autre côté de la route, vous apercevez le parc du Cavé.
La rue des Capucins correspond aux anciens remparts sud de la ville, dont il ne reste plus aucun vestige. Ils ont néanmoins marqué l’organisation de la ville : ils s’ouvraient par la porte Saint-Jacques. La rue tient son nom du couvent des Capucins, qui se trouvait à l’emplacement de l’actuel hôtel du Soleil d’Or. En bas de la rue, le long du Bief, se trouve le passage de la Poterne, accès piéton qui complétait les trois portes de la ville.

A l'entrée du château, non loin de la porte qu'on voit maintenant à l'extrémité de la montée, s'élevait une énorme tour, dont les débris n'ont disparu qu'en 1649. Cette tour, regardée généralement comme la première construction qui ait paru sur la montagne, conserva jusqu'à sa destruction le nom de tour de Jovin ou, comme on l'écrivait alors, tour de Jouin.
Trois portes ferment la ville. L'une, celle qui se rapproche le plus de l'Auditoire, aboutit au faubourg de Ruetz, nommé ensuite des Ruaux, et enfin des Royaux. Il conduisait à la commanderie de Ruetz.
De l'autre côté des halles et à l'entrée du faubourg Saint-Jacques, se trouve la porte du même nom, ainsi appelée du prieuré de Saint-Jacques, situé à son extrémité.
La troisième porte est celle de Lorraine; le faubourg attenant, plus vaste et moins peuplé que les deux autres, s'appelle de même, et se nommait plus anciennement faubourg d'Ecurey. Ce nom lui venait d'un couvent bâti près de la porte, et dépendant de l'abbaye d'Écurey. Le lieu où était placée cette maison fut longtemps appelé Venfer, à cause de la mauvaise vie des moines qui l'habitaient.
Une ceinture de murailles épaisses, liées entre elles par des tours dont le sommet domine toutes les maisons, vient s'attacher aux portes et défendre la cité du côté de la plaine; le pied des tours s'appuie sur les anciens fossés où passe maintenant un bras de la Marne.
Aux extrémités de la ville s'élèvent, dit un écrit déjà cité, deux bastions célestes, l'un des religieuses bénédictines, sous l'invocation de Notre-Dame de Pitié; l'autre de pères cordeliers, établis dans l'ancien prieuré de Sainte-Anne.
Un pont à douze arches s'élevait; une première enceinte siégeait , cette première enceinte renferme « l'église, qui se trouve sur une vaste esplanade qui s'allonge du côté « du bois pour y former trois bastions.

"Depuis la terrasse jusqu'à la ville s'étend une vigne immense"



Historique: 

Joinville était autrefois une place forte que Charles Quint assiégea, prit et brûla en 1544 après la capitulation de Saint-Dizier, François Ier la fit rebâtir. La terre de Joinville avait primitivement le titre de baronnie, Henri II l' érigea en principauté en 1551 en faveur de François de guise celui qui fut assassine par Poltrot. Le roi se sépara de Joinville pour retourner en Palestine et y mourir. Le châtelain le pleura longtemps. Pour honorer saintement la mémoire du prince martyr qui avait été son suzerain et son ami, Joinville fît bâtir dans la chapelle du château un autel placé sous l' invocation du monarque canonisé. De magnifiques luminaires y répandaient jour et nuit la clarté pâle des tombeaux tandis que des chapelains récitaient sans interruption l' office des morts et célébraient des messes perpétuellement fondées. C est alors que le sire Jean, vieux de corps et d âme, averti du départ de son compagnon d' armes, sentit que l' heure était venue de lui élever un monument plus profane. Sa plume écrivit la chronique de leurs aventures guerrières à tous deux, cette besogne remplit ses derniers jours.
Au commencement de la révolution, le château de Joinville et ses dépendances furent vendus par le duc d' Orléans qui espéra, par l' abandon de ce domaine, se rendre populaire dans le pays et rompre aux yeux du public avec le passé féodal. Depuis Joinville fut revendu plusieurs fois à très bas prix jusqu' en 1793 où une bande noire en ayant fait l' acquisition, le démolit entièrement. On ouvrit alors les tombeaux et les cercueils pour fondre le plomb et le cuivre qui entraient.









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