Placé au Nord-Ouest de Meaux proche de Roissy en France au Nord-Ouest du département de la Seine-et-Marne, Nantouillet est un charmant petit village situé dans la région naturelle de la Goële entouré au moyen-âge de places fortes. Le château quand à lui, est situé au cœur du village, sur un petit promontoire naturel.
La construction subsiste encore de nos jours. L'édifice a été classé monument historique dans la seconde moitié du XIXe siècle. Malgré cela, son état général est assez dégradé ; il mériterait une restauration conséquente.
Sur le plan du cadastre napoléonien de 1808, on devine parfaitement l'implantation du château.
Elle est constituée d'une enceinte ayant quatre grosses tours d'angle et, deux autres, secondaires (et postérieures ?), vers les jardins. Cette enceinte est entourée de larges fossés de protection. La surface au sol, fossés compris, est de l'ordre de 15 000 m2. Le corps de logis, de proportions restreintes pour un homme de son rang, enveloppe la cour d'honneur. Sa plus belle façade, orientée, donne sur les jardins.
Le début des travaux date vraisemblablement de 1519-1520 : sur l'embrasement sculpté d'une fenêtre, côté jardin, on y lisait, en 1867 et encore aujourd'hui, le millésime « 1521 » étayant cette hypothèse.
Il reste peu de vestiges du mur d'enceinte, mais l'emplacement des tours apparait encore sur un plan de 1783. Parmi les trois tours encore visibles, la principale, près de l'entrée est la plus imposante. Elle est habillée de briques et percée de grandes fenêtres à meneaux (voir supra). Les larges fossés, possiblement en eaux au XVIe siècle ? ont été partiellement comblés.
Au-delà des fossés, au nord, existait un imposant pigeonnier. Encore visible sur les cartes anciennes, il a été détruit au XIXe siècle.
L'entrée
Située au sud-ouest de la place, près de la tour principale, elle est constituée d'un pont dormant et d'un portail monumental (voir supra). Ce portail, en forme de portique, est de style Renaissance. Il est percé d'une porte cochère et d'une porte piétonne. À l'origine existait un pont-levis ; on voit encore au-dessus des deux portes les trois longues saignées destinées à l'ouverture des ponts avec, dans les pierres de leur partie basse, des traces d'usure dues au système de manœuvre. De part et d'autre des portes, des contreforts ornés de pilastres richement décorés supportent un linteau sculpté portant des niches aujourd'hui dépourvues de statues sauf le dais central qui abrite la statue mutilée de Jupiter tonnant, assis sur un globe, avec un aigle à ses pieds.
Au-dessus du porche central, subsiste encore la devise latine « Virtuti fortuna vincit », « la fortune seconde la vertu » ; au-dessus du Jupiter, dans la frise de l'entablement, entre des médaillons, les trèfles de ses armoiries.
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