samedi 19 septembre 2009

Histoire de châteaux
















L'île de France, comme la France d'ailleurs, est jonchée de châteaux, de résidences de chasse ou d'été, de monuments historiques que nous ne n'imaginons pas ou peu. Chacun d'eux à bien sur une histoire, son histoire propre et chère que nous ne connaissons pas, que nous ne percevons pas, ou si peu...
En voici quelques une....



Un château est à l'origine une construction médiévale destinée à protéger le seigneur ainsi que la population du village attenant et à symboliser son autorité au sein du fief. Les premiers châteaux étaient construits en bois, souvent sur une élévation de terre (motte « castrale » ou « féodale »), puis en pierre afin de résister aux nouvelles armes de guerre. On les appela les châteaux-forts. 
À la Renaissance, les rois de France, bientôt imités par leurs vassaux, décidèrent de construire ou d'aménager leurs châteaux non plus pour la défense, mais pour leur agrément et leur confort. 
Contrairement au palais urbain, le château a la particularité, très tôt, de désigner une résidence seigneuriale ou princière. Il peut aussi s'agir de l'élément de la défense d'une ville, résidence seigneuriale ou non, tel que pour le château de Montsoreau qui donnera ensuite son nom à la ville de Montsoreau. C'est aussi le cas du premier château du Louvre, qui devint le palais du Louvre lorsqu'il devint siège du pouvoir royal et fut intégré à la ville. 




- Andrésy:

Andrésy, la commune d'Andrésy, depuis l'époque a accueillit trois châteaux:

- Le château d'Andrésy
- L e château de Maurecourt
- Le château de Fay


Le château du Fay:





Dans l'axe nord-ouest de Paris, proche de Pontoise, sur la commune, la trace de tombeaux mérovingiens et carolingiens s'est révélée lors de la création de la ligne de chemin de fer "Paris-Mantes".
La localité d’Andrésy est acquise à cette époque par l’archevêché de Paris. Le nom du hameau de Morcourt est alors mentionné pour la première fois dans leur registre.
Le château de Glatigny (château fort avec chapelle) est édifié avec son moulin à eau sur un bras de l’Oise.
Blanche de Castille, la mère de Saint Louis fait de nombreuses retraites à Carrières sous Poissy, village limitrophe d’Andrésy.

Du XIVe siècle à la Révolution française
Lors du siège de Paris en avril 1590, Henri IV aurait prononcé sa phrase célèbre "Paris vaut bien une messe" au relais de chasse d’Andrésy.
A la cour de Louis XIV, on apprécie le vin d’Andrésy mieux connu sous le nom de "ginglet".
La Révolution de 1789 permet la séparation longtemps réclamée de Maurecourt et d’Andrésy. 









Description complémentaire de la carte des archives départementales des Yvelines de la commune d'Andrésy:

Superficie, 2134 arpents 27 perches (mesure de roi), dont : bts cours jardins, 256 arp. 96 ; terre labourable, 631 arp. 53 ; vignes, 668 arp. 07 ; pré verger, 177 arp. 52 ; bois, 189 arp. 64 ; friches, 25 arp. 55 ; rivière, 134 arp. ; chemins et routes, 51 arpents. Eléments d'arpentage (triangulation, distances, bornes, repères). Limites de la paroisse soulignées en rouge. Jeu de couleurs pour différencier la nature des cultures et du sol. Constructions soulignées en rouge (relief des toits). Eglise d'Andrésy (trait noir) représentée en perspective (clocher et coq). Château d'Andrésy (en gris) avec parc, dont une partie sur une ile. Carrières au Sud du village. Château de Choisy avec dépendances, parc, potager, colombier. Château de Morecour, avec petit parc. Château du Fey (idem). Le hameau de Morecour possède une chapelle.
Sur la Seine, en aval de son confluent avec l'Oise : quatre iles 
Dans l'axe du "Port de la fin de l'Oise" : un bac (itinéraire en 
pointillés).
Orientation : rose des vents au trait (nord : fleur de lis).
Restitution du relief (lavis brun).
Sur le territoire de Conflans : "Moulin de la fin d'Oise"
restitué en perspective (masse, corps du moulin, ailes).

Signature de l'arpenteur : Duchesne.
Documents annexes :
Procès-verbal d'arpentage : C 4.
(Mais il est daté du 4 novembre 1782, alors que le plan fait référence à un pv. du 10 janvier 1786).


En savoir un peu plus, page web:

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- Boulogne(92), le Château de Madrid:


Le château du bois de Boulogne, surnommé Madrid, a été détruit à la Révolution. C'était un édifice d'une très grande originalité et sans doute de l'œuvre la plus exubérante du roi François Ier. L'élément le plus curieux consistait en de grandes plaques de faïence multicolores, couvrant une large part des murs extérieurs.


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L'histoire du château




- Château-Landon, les remparts, son histoire historique:




Au sud-est de Paris, proche de Fontainebleau, cette ancienne place forte fut incendié par le roi Louis VI en Aout 1111 à la suite d'un débordement d'ambition et d'Audace de la part d'Hugues, Vicomte de Chartres et Sire du Puiset, qui dès l'âge de 14 ans voulut amener le roi à détruire de ses propres mains un château qui verrouillait le comté de Chartres et en interdisait l'expansion, comté qui appartenait à son frère Aîné. Son frère aîné Thibaud et sa mère, après que Hugues dévorait les revenus du clergé, des chanoines, des abbés, etc..., firent appel au roi pour arrêter ses débordements.


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L'histoire 



- Charenton-le-Pont, le Château de Bercy:













Le château de Bercy était un château construit en XVIIe siècle et terminé au début du XVIIIe siècle sur l'actuelle commune de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).

Le château de Bercy fut construit à partir de 1658 par François Le Vau pour Charles-Henri de Malon de Bercy, marquis de Nointel, intendant des finances dans un site exceptionnel agrémenté d'une belle vue sur la Seine. Le parc s'étendait jusqu'à Paris et fut aménagé, selon la tradition, par André Le Nôtre.

À la mort de François Le Vau en 1676, le château n'était pas terminé. C'est Jacques de La Guépière qui se chargea d'achever la construction et de l'agrandir entre 1702 et 1715. Il construisit notamment les communs et les écuries, qui ont été en partie conservés (pavillons d'entrée des communs : n°s 109 et 114 rue du Petit-Château à Charenton-le-Pont ; la rue suit le tracé de l'ancienne allée transversale de l'avant-cour du château). Le château de Bercy s'élevait à hauteur des 10-16 rue Marius Delcher.

Le parc fut loti à partir de 1809 et le château lui-même fut détruit en 1861. Les boiseries, qui étaient célèbres et sont considérées comme parmi les plus remarquables de l'art rocaille, ont été remontées dans divers endroits. On en trouve au Palais de l'Élysée et dans son annexe, à l'hôtel de Hirsch (n° 2 rue de l'Élysée) , à l'hôtel de Boisgelin (ambassade d'Italie), au château d'Armainvilliers, au château de Bizy à Vernon (Eure), au château de Craon.


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L'histoire du Château




- Crouy sur Ourcq, le Château de Crouy:







Situé au nord-est de Meaux et limitrophe avec le département de l'Aisne, au moyen-âge Crouy-sur-Ourcq possédait deux châteaux :

- Le Château du Houssoy
Le château a été construit sur les bases d'une maison forte du XIe siècle, au bord de la rivière Ourcq, par le seigneur Robert de Sepoix. Assorti d'une ferme, comme d'usage au Moyen-Âge, il est dominé par un donjon carré assez rare à cette époque, érigé vers 1390 pourvu de ses ouvrages défensifs (pont-levis avec logement de flèches, chemin de ronde à machicoulis), puis un manoir plus tardif se construit au XVIe s., de moindre hauteur, conçu à des fins civiles plus que militaires.


- Le Château de Gesvres-le-Duc (CLMH) XVIIème s.
Le château est attribué à F. Mansart.
Un pont à sept arches enjambant de très larges douves et conduisant au pavillon d'entrée laisse présumer l'opulence de l'ancien château, détruit au début du XIXème.


* Les illustrations et textes proviennent du livre « Ile-de-France édifices connus et méconnus » de Pierre Thiébaut (Architecte du patrimoine, Chef du service départemental du Patrimoine Monumental de Seine-et-Marne) aux Editions du Puits Fleuris.
"Ile-de-France édifices connus et méconnus" Le portail de la-seine-et-marne.com remercie les Editions du Puits Fleuris pour leur accords de reproduction sur le site.


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Le patrimoine

Le château du Houssoy

Le château de Gesvres-le-Duc




- Ermenonville, le Château d'Ermenonville:






Situé au nord-est de Paris et de Roissy-Charles-de-Gaulle, le Château d'Ermenonville, quand on arrive proche de lui laisse sa perspective se dessiner, nous accrocher... impression renforcée par le long bassin étroit qui termine sa course en entourant précieusement le château... 

Le château a été reconstruit au XVIIIe siècle sur les fondations de l'ancienne forteresse. Elle avait une importance essentielle sur la route qui relie Senlis à Meaux, passage obligé dans cette zone de marécages... 

C'est un château qui se veut moderne avec un agencement innovant pour l'époque, un escalier monumental dans l'aile droite... le décor reste classique : Si les tours médiévales ont été conservées, le quatrième côté a été ouvert pour dégager la vue à partir de la cour d'honneur dont la majesté est juste soulignée par une sobre pelouse... pas besoin d'ornementation ! 

Au bout de l'allée, une grille accentue l'impression d'élégance qui se dégage de l'ensemble... 

Mais au XVIIIème, ce qui fait la renommée d'Ermenonville, c'est la passion que voue son propriétaire pour les jardins : les jardins nouveaux comme ceux qu'il découvre lors de ses voyages... Ermenonville, grâce aux talents du Marquis Réné de Girardin, devient le "plus beau jardin du monde"... 

On vient d'Europe entière pour admirer ces marécages devenus jardins, où la nature semble reprendre une certaine liberté... Jean-Jacques Rousseau a largement contribué à façonner ce remarquable espace... Son tombeau se trouve d'ailleurs sur l'île des Peupliers...


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Le Château




- Le Puiset, le Château du Puiset:




La commune est placé dans le triangle Chartres, Orléans, Etampes, le château de Le Puiset quand à lui s'élevait à deux lieues à l'Ouest de Toury et au de là du village de Janville. C'était une vaste enceinte de 8 Ha défendue par un fossé et une levée de terre, flanquée d'un tertre tronconique et une motte. La reine Constance, veuve de Robert le Pieux, l'avait fait édifier en 1031 dans le style des grandes forteresses publique pour tenir en échec son fils, le roi Henri I, qu'elle n'aimait pas et à qui elle voulait substituer sur le trône son cadet Eudes.

Dans cette vaste enceinte qu'il avait reçu du roi, un fief, les sires du Puiset avait aménagés un château plus petit d'1Ha environ pourvut d'un autre rempart fossoyé et d'une motte surmontée d'une tour en bois.


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Le château





- La Roche-Guyon, le château de La Roche-Guyon




Sur la rive droite de la Seine, entre Vétheuil et Giverny, le château de La Roche-Guyon fait encore figure de sentinelle aux marches du Vexin français.
Le premier château, entièrement creusé dans la falaise, était invisible aux ennemis. Construit à la fin du XIIe siècle, le donjon fut relié au château par un passage secret (par l'escalier souterrain - 450 marches creusées à même la falaise, et dont certaines mesurent plus de 30 centimètres de haut - on accède également à un pigeonnier qui hébergeait plus de 1000 couples de pigeons). Protégé sur le plateau par deux enceintes en éperon, il a été tronqué des deux-tiers de sa hauteur.


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Le château




- Maisons-Laffitte, le Château de Maisons:



Situé sur la commune de Maisons-Laffitte au nord-ouest de Paris et de la Défense, le Château de Maisons est considéré comme le chef-d'oeuvre de François Mansart.
Ce monument, construit pour René de Longueil, se caractérise par l'unité de son corps de bâtiment. Il est composé d' un corps de logis central contre lequel sont ramenés deux grands pavillons, précédés, côté cour, de deux pavillons bas en terrasse et côté jardin de deux minces portiques.
Cette oeuvre constitue une remarquable réussite d'harmonie des formes. Les volumes, culminant progressivement vers le centre, sont articulés de manière pyramidale autour de l'avant-corps central.
Les façades sont ornées par une superposition des ordres, dorique au rez-de-chaussée, ionique au 1er étage et corinthien à l'étage supérieur. Elles offrent une alternance de colonnes cannelées et de pilastres.
Ses élégantes toitures sont couvertes d'ardoises et garnies de hautes cheminées.
Les parterres et jardins ont été également dessinés par Mansart. Ils encadrent le château bâti sur une plate-forme entourée de douves sèches.
Quelques années plus tard, Mansart complète le chef-d'œuvre de Maisons par la construction des écuries et des pavillons d'entrée.


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Le château




- Nogent-sur-Marne, le Château de Beauté sur Marne:









- Beauté-sur-Marne était un château royal proche de Vincennes, situé sur le territoire de l'actuel commune de Nogent-sur-Marne.

Charles V, qui recherche le calme à l'écart de la cour officielle de Vincennes fait restaurer en 1373 Beauté. Passé le pont-levis et le mur d'enceinte, on entre dans un jardin où il a fait construire une fontaine. Le manoir est une grosse tour dans laquelle chaque étage correspond à une pièce. Au premier étage, on trouve la chambre des Évangélistes où couche le roi. Il y a d'ailleurs fait aménager sa bibliothèque. Au second étage, se trouve une autre chambre avec un autel pour y dire la messe. L'ensemble est raffiné, ainsi en attestent les 62 carreaux, composant un ensemble littéraire, qui ont été retrouvés lors de la construction du chemin de fer et qui sont maintenant déposés au Musée Carnavalet à Paris.
Il faut constater que rien n'est aménagé pour accueillir la reine, à qui Charles V achète en 1375 le manoir de Plaisance (qui donnera son nom à la commune de Neuilly-Plaisance) que détenait son frère le Duc de Bourgogne. On sait également que le Duc d'Anjou, autre frère du roi, se fait construire un autre manoir près de Beauté. Mais de celui-ci, nous n'avons absolument aucune trace.

En 1378, Charles IV de Luxembourg, empereur germanique, vient rendre visite à son neveu Charles V. Visite diplomatique, car les Anglais viennent de reprendre les hostilités, et la chrétienté se voit nantie de deux papes. Il s'agit donc de renforcer l'alliance entre les deux monarchies, déjà ancienne, la maison de Luxembourg étant d'ascendance française.
Un manuscrit de la Bibliothèque nationale de France montre Charles V, roi de France, accueillant l'empereur Charles IV et son fils Wenceslas IV, roi de Bohême

L'empereur réside au manoir de Beauté du 12 au 16 janvier, et Charles V, resté à Vincennes, le visite tous les jours :

« À beauté fu l'Empereur plusieurs jours et le Roy chascun jour l'aloit visiter et en secret parloient longuement » écrit Christine de Pisan.

Les deux hommes échangent des cadeaux luxueux ainsi que des anneaux, puis le 16, Charles V raccompagne son oncle qui repart jusqu'au manoir de Plaisance.
Charles V meurt à Beauté le 16 septembre 1380, et le manoir tombe dans l'oubli.

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Le château de Beauté




- Noisy-le-grand, l'Hôtel de Beauvais:

Service du patrimoine culturel de la Seine-Saint-Denis


La commune, limitrophe avec le département de la Seine-et-Marne est située à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest du Parc Disneyland et une dizaine à l'est de Vincennes.

 Le 11 juillet 1380, Isabelle de Valéry, dame de Villefranche et de Bry-sur-Marne, déclare posséder, lui provenant des moines de Saint-Martin-des-Champs, "un hostel nommé l’hostel de Beauvais, un vieil manoir à côté avec maison, grange, cour, contenant trois arpents en terre, vignes, jardins où il y a arbre portant fruits, avec une vielle fosse à poisson". Mentienne 1919 rapporte "qu’il reste des constructions souterraines du vieux manoir, au-delà du bâtiment actuel [l’école du 20 rue du Docteur Sureau], du côté de Villiers [c’est à dire au sud-ouest]; un escalier s’en trouve à une dizaine de mètres". La carte de Delagrive (1740) figure à cet emplacement un vaste ensemble de bâtiments organisée autour de deux cours séparée par une construction perpendiculaire à la rue. La cour sud est bordée par deux corps de bâtiments en L, dont l’un fait saillie vers l’arrière, qui constitue sans doute la partie résidentielle. La cour nord est ceinte de trois corps de bâtiments qu’on identifierait volontiers aux communs. Sur la carte de Cassini (1756), le lieu est nommé la Grande Maison et est associé au pictogramme figurant les châteaux. En l’absence d’autres sources, on peut donc s’interroger sur la pertinence de la localisation proposée par Mentienne sur la base de vestiges difficilement interprétables, même s’il est vrai que la ferme Saint-Martin se trouve juste en face, de l’autre côté de la rue du Docteur Sureau.

14e siècle au 18e siècle jusqu'au 1er quart 19e siècle


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L'hôtel


- Saint-Maur, le château de Saint-Maur:


A deux pas de Créteil et du bois de Vincennes, la commune posséda son château qui a été initié vers 1541 par Jean du Bellay, ambassadeur de France à Rome. C'est le premier chantier important de Philibert Delorme, alors protégé par ce seigneur. En 1547, la disgrâce de Jean du Bellay interrompt les travaux. Il sont repris en 1563 par Catherine de Médicis, qui fait dessiner de nouveaux plans. C'est seulement au XVIIe siècle que l'ensemble est achevé. Au XVIIIe, le château tombe en ruine et la Révolution a raison des derniers vestiges.


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Le château




- Saint-Porchaire, le château de la Roche-Courbon (17-Charentes-Maritimes):

Une très belle histoire du château de la Roche-Courbon, dit château de la belle au bois dormant: 







Entre Rochefort et Saintes, dans l'axe sud-est d'Oléron, Pierre Loti se rendait souvent en vacances chez sa sœur, domiciliée à Saint-Porchaire. Lors de ses balades à travers la campagne alentours, il tomba sous le charme du château de la Roche-Courbon, à l'abandon, en ruines, au milieu des broussailles.
Profitant de sa notoriété, l'écrivain permit de sauver le site et fit connaître ce château, qu'il surnommait volontiers le « château de La Belle au
bois dormant ».

Paul Chénereau acheta puis fit restaurer le domaine, lui redonnant sa splendeur d'antan. C'était son gendre et sa fille qui l'habitaient, mais décédés tous les deux récemment( Jacques Badois en 2008, son épouse en 2010).

Bâti au XVe siècle sur un éperon rocheux au milieu des marais, ce château-fort fut transformé en élégante demeure par Jean-Louis de Courbon, au cours
du XVIIe siècle. Comme le marquis n'émigra pas lors de la révolution française le château ne fut pas vendu comme bien national. Sa fille Charlotte épousa un aide de camp de Napoléon. Très dépensière, elle sera ruinée et le
château sera abandonné durant une centaine d'année.


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Pierre Loti





- Savigny-sur-Orge, le Château de Savigny s/Orge:


Placé au nord-est Montlhéry et au sud-est de Massy-Palaiseau, Savigny au moyen-âge, lorsque sa seigneurie (de Savigny) passe dans le domaine de la couronne, une maison forte en pierre de taille entourée de douves, est substituée au château féodal en bois. Elle est un temps habitée par Charles VII qui y aurait, selon une tradition non attestée, tenu Agnès Sorel recluse dans une tour isolée. De la forteresse construite par Étienne de Vesc dans un style mi-gothique, mi-renaissance, subsistent le plan carré des douves en eau, l'implantation des quatre tours d'angle en brique, le donjon-porche de l'entrée, couronné de mâchicoulis en brique et pierre, deux corps de bâtiment en L en pierre, et enfin les deux accès par pont sur les façades opposées nord-ouest et sud-est. Des ponts fixes, en pierre et fer forgé pour l'un et bois et fer forgé pour l'autre, ont toutefois remplacé les anciens pont-levis. 
(Topics-Topos)


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Le château



- Vigny, le Château de Vigny:






Placé à l'Ouest de Pontoise, au coeur du Vexin Français, Vigny est connu depuis 960 par une charte d’Hugues II - archevêque de Rouen. Son nom est le dérivé latin « Vinnius » et son origine probablement gallo-romaine.

Vigny est réputé pour son magnifique château renaissance (inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques – IMH) construit en 1504 par Georges 1er d‘Amboise, cardinal et ministre de Louis XII, sur l’emplacement d’un ancien manoir. En 1555, il fut vendu au connétable de Montmorency, puis en 1727 à Charles de Rohan, prince de Soubise. Au XIXème siècle, il fut racheté par le comte Vitali qui le restaura et l’agrandit. Le château reçut des visiteurs célèbres : Charles VII et le futur Louis XI en 1441, Louis XIII en 1634 et Richelieu en 1636. Le général chouan, Georges Cadoudal trouva refuge au château en 1804 ainsi qu’Aimée de Coigny (héroïne du roman d’André Chenier : la jeune captive). En 1813. Adolphe Thiers y séjourna plusieurs fois. En 1957, le président du Sénat, Gaston Monnerville fut accueilli au château ainsi que l’abbé Fulbert Youlou qui deviendra le Président de la République du Congo en 1960.

Sébastien Vaillant, chirurgien et botaniste, naquit à Vigny (1669 – 1722) dans la rue qui porte son nom. Membre de l’académie des sciences, il étudie le système sexuel des plantes. Il fut nommé directeur du jardin du roi dans lequel il fit installer les premières serres chauffées de France. Auteur de travaux sur les fonctions des étamines et du pistil, il nous a laissé le plus bel herbier du monde.

Au XVIIIe siècle, au hameau du Bord’Haut de Vigny existait un important relais de postes sur la route de Paris à Rouen. Depuis sa création en 2005, le « Collège Roland Vasseur du Bord’Haut de Vigny » accueille plus de 460 élèves.


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- Villecerf, le Château Challuau ou Saint-Ange:




Au nord-est de Nemours, proche de Fontainebleau s'élevait à Villecerf le château de Challuau. Bâti dans les années 1540 pour la favorite de François Ier, Anne de Pisseleu, le roi aimait à s'y rendre en compagnie de ses proches courtisans. La parenté avec La Muette, Saint-Germain-en-Laye ou même Madrid est assez nette. Largement remanié par Henri IV (1589-1610) pour l'une de ses maîtresses, il est détruit au début du XIXe siècle.


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Le Château








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Association un chemin Historique et Touristique en Ile-de-France:





Le site de l'Association:














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