Restitution Graphique du Domaine |
Le Château de Meudon est un château situé à Meudon dans le département des Hauts-de-Seine. Il fut la résidence de Louvois puis de Monseigneur, dit le Grand Dauphin.
Le site du château sur l'arête d'un plateau boisé offre des vues sur la Seine et Paris. Situé entre Paris et Versailles, au cœur d'une abondante réserve de chasse, jouissant d'une topographie idéale pour de vastes jardins, il bénéficia d'aménagements somptueux de la part de ses propriétaires successifs.
Incendié en 1795 (ancien château) et en 1871 (nouveau château), le nouveau château, dont la démolition avait été envisagée, est transformé en 1876 en observatoire avant d'être rattaché à l'Observatoire de Paris en 1927.
L'ensemble du domaine fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 avril 1972.
Le Hangar appelé « bâtiment Y » dans le parc de Chalais-Meudon fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 juin 2000.
On dispose de peu de sources sur l'origine du château, à part quelques noms de seigneurs à partir du XIIe siècle et la mention d'un manoir du Val de Meudon au XIVe siècle.
Le fief de Meudon est acheté en 1426 par Guillaume Sanguin, valet de chambre de Charles VII et trésorier du duc de Bourgogne. Le manoir n'est démoli qu'en 1520 par Antoine Sanguin qui fait construire un corps de logis carré en brique et pierre d'un étage avec combles à lucarnes ouvragées. Il est égayé à l'italienne de pilastres, bandeaux et encadrement de pierre. Antoine Sanguin fait don du château en 1527 à sa nièce Anne de Pisseleu maîtresse de François Ier. Pour mieux loger sa maîtresse, il entreprend d'ajouter deux pavillons carrés et deux ailes en retour terminées par des pavillons identiques. Ces agrandissements respectent le style du corps de logis. Dans le style d'Écouen on ajoute aux pavillons des tourelles d'angle en encorbellement.
Ayant acquis le terrain de Bellevue en 1749, madame de Pompadour y fait bâtir un château par l'architecte Jacques Lassurance, assisté de l'architecte Jean-Charles Garnier d'Isles pour le dessin du parc ; le château est terminé en 1750 ; à la mort de la marquise en 1757, le roi modifie la distribution et le décor intérieurs et confie à l'architecte Ange-Jacques Gabriel de nouveaux aménagements : en 1767, deux ailes en retour en rez-de-chaussée ; en 1773, ces ailes sont absorbées dans une extension qui les relie au premier château ; à la mort de Louis XV, ses filles font transformer par l'architecte Richard Mique le décor intérieur du château, font dessiner un jardin anglais à Brimborion et construire un jardin anglais avec hameau dans l'esprit de celui de Trianon ; le château est finalement détruit en 1823 à l'initiative du promoteur Achille Guillaume qui a acheté le domaine et y réalise un lotissement des 1825 ; les autres vestiges du château disparaîtront de 1943 à 1972, à l'exception de la glacière et de la terrasse ; Guillaume respecte le hameau, transforme les ailes du château pour former une place qui portera son nom ; il reprend le plan général du domaine, trace des parcelles, y fait bâtir quelques maisons par l'architecte Guenepin, comme la maison 62 route des Gardes et, peut-être, celle 2 rue du Bassin ; il laisse à sa mort un lotissement inachevé qui gardera sa trame et conserve encore aujourd'hui son caractère résidentiel ; le passage du chemin de fer vers 1838 a, seul, rompu l'unité de l'ensemble ; depuis, de nombreuses maisons y ont été bâties ; en 1925, la compagnie Pharos y effectue un ultime lotissement entre les avenues du 11 Novembre, Eiffel et la rue Bussière.
L'ensemble du domaine fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 avril 1972.
Le Hangar appelé « bâtiment Y » dans le parc de Chalais-Meudon fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 juin 2000.
On dispose de peu de sources sur l'origine du château, à part quelques noms de seigneurs à partir du XIIe siècle et la mention d'un manoir du Val de Meudon au XIVe siècle.
Le fief de Meudon est acheté en 1426 par Guillaume Sanguin, valet de chambre de Charles VII et trésorier du duc de Bourgogne. Le manoir n'est démoli qu'en 1520 par Antoine Sanguin qui fait construire un corps de logis carré en brique et pierre d'un étage avec combles à lucarnes ouvragées. Il est égayé à l'italienne de pilastres, bandeaux et encadrement de pierre. Antoine Sanguin fait don du château en 1527 à sa nièce Anne de Pisseleu maîtresse de François Ier. Pour mieux loger sa maîtresse, il entreprend d'ajouter deux pavillons carrés et deux ailes en retour terminées par des pavillons identiques. Ces agrandissements respectent le style du corps de logis. Dans le style d'Écouen on ajoute aux pavillons des tourelles d'angle en encorbellement.
Ayant acquis le terrain de Bellevue en 1749, madame de Pompadour y fait bâtir un château par l'architecte Jacques Lassurance, assisté de l'architecte Jean-Charles Garnier d'Isles pour le dessin du parc ; le château est terminé en 1750 ; à la mort de la marquise en 1757, le roi modifie la distribution et le décor intérieurs et confie à l'architecte Ange-Jacques Gabriel de nouveaux aménagements : en 1767, deux ailes en retour en rez-de-chaussée ; en 1773, ces ailes sont absorbées dans une extension qui les relie au premier château ; à la mort de Louis XV, ses filles font transformer par l'architecte Richard Mique le décor intérieur du château, font dessiner un jardin anglais à Brimborion et construire un jardin anglais avec hameau dans l'esprit de celui de Trianon ; le château est finalement détruit en 1823 à l'initiative du promoteur Achille Guillaume qui a acheté le domaine et y réalise un lotissement des 1825 ; les autres vestiges du château disparaîtront de 1943 à 1972, à l'exception de la glacière et de la terrasse ; Guillaume respecte le hameau, transforme les ailes du château pour former une place qui portera son nom ; il reprend le plan général du domaine, trace des parcelles, y fait bâtir quelques maisons par l'architecte Guenepin, comme la maison 62 route des Gardes et, peut-être, celle 2 rue du Bassin ; il laisse à sa mort un lotissement inachevé qui gardera sa trame et conserve encore aujourd'hui son caractère résidentiel ; le passage du chemin de fer vers 1838 a, seul, rompu l'unité de l'ensemble ; depuis, de nombreuses maisons y ont été bâties ; en 1925, la compagnie Pharos y effectue un ultime lotissement entre les avenues du 11 Novembre, Eiffel et la rue Bussière.
Le château
* La fiche historique du château
La ville
*
Le Monde des Châteaux
Reconstitution graphique
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