vendredi 15 mars 2019

L'enceinte de Rozay-en-Brie


























 Au coeur du département de la Seine-et-Marne, proche de Courpalay, ville de résidence de Lafayette, la vieille ville de Rozay s'est établie en amont direct de la confluence de l'Yerres et du ru des Fontaines Blanches, au centre de l'axe Melun-château-Thierry sur un site propice à l'établissement d'une ville fortifiée.
Mentionnée dès le XIe siècle sous le nom de Rosetum, la ville était située à la frontière du royaume de France et du comté de Champagne, elle fut ceinturée par des remparts un peu plus tardivement.
Rozay au moyen-âge se plaçait entre le comté de Champagne, le domaine royal de l'Île-de-France et le chapitre de Paris.








 Localisation : 77 540, Rozay-en-Brie
département de la Seine-et-Marne

Région : Ile-de-France

Construction : XII-XIIIe  siècle 





Jusqu'au Xe siècle, Rozay-en-Brie est une ville souterraine composée de caves et de souterrains dont certains, selon la légende, iraient jusqu'à Provins. Rozay-en-Brie et Bernay-Vilbert étaient alors en terre champenoise, séparée de Fontenay par les bois de Lumigny, de Bernay et de Vilbert faisant partie de la Haye de Brie. Rozay, appelée aussi Rozoy, son ancien nom, se situait sur la route de pèlerinage menant à Rome. Le grand chemin de Fontenay à Rozay était appelé chemin de Rome. Cette route venant de Paris, qui se poursuit vers Troyes par Provins, est vraisemblablement utilisée par les marchands qui se rendent aux célèbres foires de Champagne et par les pèlerins.
Mentionnée dès le XIe siècle sous le nom de Rosetum, la ville était située à la frontière entre le royaume de France et le comté de Champagne. Tout comme Provins, elle était un pôle défensif et un pôle marchand, ce qui explique ses caves et souterrains lieu ou les marchandises étaient entreposées. C’est au XII-XIIIe siècle que le bourg fut fortifié. Le bourg de Rozay est alors entouré de fortifications; 13 tourelles et 3 portes flanquées de tourelles et entouré de grands fossés. Les portes ont été démolies en 1782 et celles de Rome et de Gironde remplacées par des pilastres. Sur les treize tourelles d'origine, il en reste huit. On accédait à l'intérieur de la cité par trois portes. Les deux qui subsistent sont classées Monuments Historiques. Refait vers le XV-XVIe siècle, les remparts furent rénovés par les habitants et à leurs frais. Il en reste encore des traces : rue aux fromages, rue des Porcelets…
Les anciens fossés sont comblés Avant le mariage de Philippe IV avec Jeanne de Navarre, Rozay se trouvait dans une marche séparante. Les douves des fortifications sont comblées au début du XVIIIe siècle, et plantés d'arbres et de pelouse, elles offrent des lieux de promenade. Des routes rectilignes sont tracées, notamment vers Fontenay-en-Brie et Paris.

La partie historique de la ville est ceinturée par des remparts de forme hexagonale, situés à l'intérieur des boulevards Amiral-Courbet, La Fayette, Thiers et Gambetta, et percés de huit rues. La densité y est forte, avec des maisons contigües dont certaines remontent au Moyen Âge le long des différentes rues menant au centre situé au niveau de la place de la mairie.
Dès 1017, l'église de Rozay est confiée aux chanoines de Paris par l'évêque de Meaux. L'édifice actuel est construit à partir du XIIe siècle.
La région correspond à la zone frontière de 5 à 15 kilomètres de large, située entre le comté de Champagne, le domaine royal de l'Île-de-France et le chapitre de Paris. Elle est mise en valeur aux XIIe siècle et XIIIe siècle, à l'image de Villeneuve-le-Comte, à l'époque des défrichements de la forêt briarde et du développement des foires. La charte de défrichement de « Rozetum in Bria » date de 1225.
Possédant une compagnie d'arquebusiers, Rozay devient au Moyen-âge un centre commercial florissant avec des marchés et des foires. Certaines rues portent les noms de cette époque : rue aux Fromages, rue des Porcelets, rue de la Haranderie, place du Marché-au-Blé.

La région correspond à la zone frontière de 5 à 15 kilomètres de large, située entre le comté de Champagne, le domaine royal de l'Île-de-France et le chapitre de Paris. Elle est mise en valeur aux XIIe siècle et XIIIe siècle, à l'image de Villeneuve-le-Comte, à l'époque des défrichements de la forêt briarde et du développement des foires. La charte de défrichement de « Rozetum in Bria » date de 1225. Possédant une compagnie d'arquebusiers, Rozay devient au Moyen Âge un centre commercial florissant avec des marchés et des foires. Certaines rues portent les noms de cette époque : rue aux Fromages, rue des Porcelets, rue de la Haranderie, place du Marché-au-Blé. Le bourg de Rozay est alors entouré de fortifications (remparts avec tourelles et portes).

On voyait encore en 1782, sur une pierre placée en fronton d’une des portes, dite la Porte de Rome, une inscription conçue en ces termes : « Je fus mise ici par le commun, l’an 1512 » ; Les armoiries de la ville, qui surmontent cette pierre ont 3 roses accolées de 2 anges et surmontées de cette devise : « rosa inter flores ». Les autres portes sont décorées des mêmes armoiries auxquelles sont accolées 2 branches de laurier croisées en dessous : les 3 roses sont de gueule sur fond sablé d’azur et surmontées d’une couronne de comte. Plusieurs anciens traités devant notaire, attestent que les remparts du côté intérieur et côté extérieur des fossés et les portes ont toujours été entretenus aux dépens de la ville et lui en conservent la possession. La porte supérieure de la ville est la plus considérable, la plus aérée et celle où se trouvent une plus grande quantité de belles maisons. Au XIXe siècle on y voit deux petites places publiques, dont l’une sert au marché de menues denrées, l’autre est celle où se tient le marché au blé.







La ville


Histoire de la ville 




 Le tourisme en Seine-et-Marne




































Aucun commentaire: