Le Château seigneurial (ancien) |
Vitry se situe sur le bassin parisien, plus précisément au Nord du plateau de Longboyau qui s'étend jusqu'à la vallée de la Seine. Blottit sur une boucle de la Seine proche de Créteil entre Paris et Rungis, Vitry a vu son château seigneurial se construire, puis son château de plaisance en 1710 qui fut partiellement rasé, resta un corps de logis qui fut détruit en 1911-12. Il fut, à son époque, l’un des plus beaux domaines d’Île de France.
Localisation : 94 400, Vitry,
département du Val-de-Marne.
département du Val-de-Marne.
Région : Ile-de-France
Il y a un peu moins de cent ans que le château de Vitry-sur-Seine, construit en 1710, a disparu, entièrement rasé. Dans les rues d’aujourd’hui, autour des maisons et immeubles d’habitation ou locaux professionnels et municipaux qui l’ont remplacé, plus aucune trace de ce qui fut dit-on l’un des plus beaux domaines de l’Île de France : château du XVIIIe ceint d’un grand parc d’une cinquantaine d’hectares, percé de larges allées côtoyant bosquets d’arbres, fontaines, grottes rustiques et grandes statues.
Approfondir sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Vitry-sur-Seine
Comme on l’a dit le parc a fait l’objet d’une opération de lotissement en 1903 et le corps principal du château subsistant fut démoli en 1911 ; la petite annexe de style Louis XVI qui jouxtait le château vers l’est, un temps préservée, fut rasée à son tour en 1930. Il faut donc aujourd’hui beaucoup d’imagination pour se figurer à l’est de l’église Saint Germain conservée elle comme monument historique, le château et la propriété de François-Gaspard Petit de Petit-Val au moment des évènements.
André Hallays décrit le château : « Deux pavillons délicats encadrent la porte et à l’intérieur leurs façades s’infléchissent harmonieusement pour former l’entrée d’une grande cour circulaire. Puis, séparée par une grille, s’ouvre une seconde cour où s’élève la façade du château. La maison n’a qu’un étage avec une terrasse à l’italienne. Un comble domine la partie centrale du bâtiment. Le décor est sobre : de fins mascarons ornent les clefs des fenêtres du rez-de-chaussée. Du côté du jardin, la façade présente des mouvements un peu plus accusés. Au milieu, quatre pilastres forment un portique dont la corniche supporte les statues des quatre saisons. Le château mesure quinze fenêtres de façade. Ses proportions sont d’une justesse merveilleuse. Ajoutez à cette beauté créée par le talent de l’artiste, le pittoresque des arbres qui encadrent la maison et à travers lesquels on aperçoit le clocher de la vieille église de Vitry… »
Le château de Vitry a été bâti en 1712 par Robert de Cotte, pour le compte de François Paparel. De nombreux autres propriétaires s’y succédèrent: Jacques-Marie de Vougny, mousquetaire du roi, François Gaspard Petit de Petit Val, riche financier qui y a fut assassiné avec six autres personnes dans la nuit du 20 au 21 avril 1796, le comte Dubois premier préfet de police de Napoléon 1er puis sa descendance jusqu’en 1901. Le Château fut démoli vers 1912.
Le territoire de Vitry a été habité bien avant l’époque gauloise, La célèbre bataille de Lutèce, opposant les légions romaines de Titus à une coalition gauloise dirigée par Camulogène, se serait déroulée en 54 avant J-C dans la plaine de Vitry. A l’époque où les romains occupent Vitry un certain Victorius va donner son nom à la ville qui s’appellera successivement Victoriacum, Victorium, puis Vitriacum, et enfin Vitry, dont on retrouve le nom sur des actes dès le XIIe siècle. De cette époque il reste aussi une voie romaine qui passait au niveau de la rue Constant Coquelin, dont on trouve encore des traces à Paris, avenue de Choisy et à Orly, et qui est désormais la D5.
Comme on l’a dit le parc a fait l’objet d’une opération de lotissement en 1903 et le corps principal du château subsistant fut démoli en 1911 ; la petite annexe de style Louis XVI qui jouxtait le château vers l’est, un temps préservée, fut rasée à son tour en 1930. Il faut donc aujourd’hui beaucoup d’imagination pour se figurer à l’est de l’église Saint Germain conservée elle comme monument historique, le château et la propriété de François-Gaspard Petit de Petit-Val au moment des évènements.
André Hallays décrit le château : « Deux pavillons délicats encadrent la porte et à l’intérieur leurs façades s’infléchissent harmonieusement pour former l’entrée d’une grande cour circulaire. Puis, séparée par une grille, s’ouvre une seconde cour où s’élève la façade du château. La maison n’a qu’un étage avec une terrasse à l’italienne. Un comble domine la partie centrale du bâtiment. Le décor est sobre : de fins mascarons ornent les clefs des fenêtres du rez-de-chaussée. Du côté du jardin, la façade présente des mouvements un peu plus accusés. Au milieu, quatre pilastres forment un portique dont la corniche supporte les statues des quatre saisons. Le château mesure quinze fenêtres de façade. Ses proportions sont d’une justesse merveilleuse. Ajoutez à cette beauté créée par le talent de l’artiste, le pittoresque des arbres qui encadrent la maison et à travers lesquels on aperçoit le clocher de la vieille église de Vitry… »
Le château de Vitry a été bâti en 1712 par Robert de Cotte, pour le compte de François Paparel. De nombreux autres propriétaires s’y succédèrent: Jacques-Marie de Vougny, mousquetaire du roi, François Gaspard Petit de Petit Val, riche financier qui y a fut assassiné avec six autres personnes dans la nuit du 20 au 21 avril 1796, le comte Dubois premier préfet de police de Napoléon 1er puis sa descendance jusqu’en 1901. Le Château fut démoli vers 1912.
Le territoire de Vitry a été habité bien avant l’époque gauloise, La célèbre bataille de Lutèce, opposant les légions romaines de Titus à une coalition gauloise dirigée par Camulogène, se serait déroulée en 54 avant J-C dans la plaine de Vitry. A l’époque où les romains occupent Vitry un certain Victorius va donner son nom à la ville qui s’appellera successivement Victoriacum, Victorium, puis Vitriacum, et enfin Vitry, dont on retrouve le nom sur des actes dès le XIIe siècle. De cette époque il reste aussi une voie romaine qui passait au niveau de la rue Constant Coquelin, dont on trouve encore des traces à Paris, avenue de Choisy et à Orly, et qui est désormais la D5.
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