Situé sur un fort coteau au-dessus de l’Epte dans sa vallée face à Ambleville, Magny-en-Véxin et entouré d'anciennes place-fortes, Bus-Saint-Rémy, située au centre du département de l'Eure au Nord-Ouest d'Evreux, fut ancienne place forte et défendait le Duché de Normandie. Elle se présentait sous la forme d'une enceinte oblongue située sur un plateau Véxinois, elle scindait un château-fort en lequel, au Nord-Est, un donjon polygonal avait sans doute été construit puis détruit.
département de l'Eure
Région : Normandie
Construction : XIe siècle
Le site trouve son origine dans les débuts de la confrontation franco-normande vers le milieu du XIe s. avec l’installation d’une seigneurie par le duc Guillaume le Bâtard. Plusieurs ruines et bâtiments permettent ensuite de tracer les grands traits d’une occupation longue. D’abord une courtine est édifiée au sommet de l’enceinte principale, vient ensuite un important programme de construction avec une cave, un bâtiment aux fonctions résidentielles et un important mur de soutènement du côté de la vallée. Les caractéristiques architecturales de ces éléments et une étude des sources écrites permettent de situer cette deuxième phase de construction vers le début du XIIIe s. Une terrasse saillante, greffée sur le mur de soutènement, vient clore les aménagements militaires du site démantelé en 1437. Au niveau de la basse-cour, plusieurs bâtiments témoignent de la fonction agricole du lieu, du XVIe s. au début du XXe s., lorsque le site devient résidentiel et que l’espace du château médiéval est aménagé en parc.
Baudemont, nom de son propriétaire, après les conquêtes normandes, échut à la famille Longchamp jusqu'au XIIe siècle puis il entre dans le domaine royal.
En 1317, Philippe V le donna à Pierre de Garancières, puis, du début du XVe jusqu'au milieu du XVIIe, il fut détenu par la famille Montenay.
Cette famille connue l'invasion des anglais qui s'en emparèrent au cours de la guerre de cent ans (1337 - 1453 ), il fut attribué à walter Hungerford puis fut démantelé en 1437 sur l'ordre du bailli anglais de Gisors.
Il est aujourd'hui une propriété privée qui ne se visite pas.
L'enceinte castral
À l’Ouest, se trouvait une troisième enceinte, essentiellement caractérisée par son fossé formant un arc qui isole l’enceinte principale et une partie de la basse-cour du plateau. Le site trouve son origine dans les débuts de la confrontation franco-normande vers le milieu du XIe avec l’installation d’une seigneurie par le duc Guillaume le Bâtard. Plusieurs ruines et bâtiments permettent ensuite de tracer les grands traits d’une occupation longue. D’abord une courtine est édifiée au sommet de l’enceinte principale, vient ensuite un important programme de construction avec une cave, un bâtiment aux fonctions résidentielles et un important mur de soutènement du côté de la vallée. Les caractéristiques architecturales de ces éléments et une étude des sources écrites permettent de situer cette deuxième phase de construction vers le début du XIIIe. Une terrasse saillante, greffée sur le mur de soutènement, vient clore les aménagements militaires du site démantelé en 1437. Au niveau de la basse-cour, plusieurs bâtiments témoignent de la fonction agricole du lieu, du XVIe. au début du XXe, lorsque le site devient résidentiel et que l’espace du château médiéval est aménagé en parc.
Juché sur un fort coteau, au-dessus du cours de l’Epte et face à l’Île-de-France, le site est composé de trois enceintes imbriquées les unes dans les autres. Une première, au nord-est, assise sur le rebord du plateau, est caractérisée par un fort talus décroissant qui domine de plus de 15 m le fond d’un fossé en forme de fer-à-cheval. Au sud de cette première enceinte se développe une basse-cour, elle aussi située au niveau de la rupture de pente. Une arête rocheuse qui traverse nettement ces deux éléments, donne des indications sur le mode de construction de la fortification et les contraintes topographiques qui ont présidé, éventuellement au choix du site, sinon à la manière de l’aménager. À l’ouest, se trouve une troisième enceinte, essentiellement caractérisée par son fossé formant un arc qui isole l’enceinte principale et une partie de la basse-cour du plateau.
Plusieurs ruines et bâtiments permettent ensuite de tracer les grands traits d’une occupation longue. D’abord une courtine est édifiée au sommet de l’enceinte principale, vient ensuite un important programme de construction avec une cave, un bâtiment aux fonctions résidentielles et un important mur de soutènement du côté de la vallée. Les caractéristiques architecturales de ces éléments et une étude des sources écrites permettent de situer cette deuxième phase de construction vers le début du XIIIe. Une terrasse saillante, greffée sur le mur de soutènement, vient clore les aménagements militaires du site démantelé en 1437. Au niveau de la basse-cour, plusieurs bâtiments témoignent de la fonction agricole du lieu, du XVIe. au début du XXe, lorsque le site devient résidentiel et que l’espace du château médiéval est aménagé en parc. Directement au pied du château, vers l’est, se développe un noyau de peuplement restreint et concentré. Limites parcellaires, dénivelés, chemins et hydrographie permettent de cerner l’emprise d’un îlot bâti de 60 m x 140 m. Cette petite surface n’est pas incompatible avec le nombre d'habitants, soit 35 personnes environ recensés vers le milieu du XIIIe. L’église paroissiale, placée sous le vocable de Saint-Martin, est certainement antérieure au château et aujourd’hui disparue. Un petit cimetière, placé sur une terrasse entre la zone d’habitat et le château, indique l’emplacement de l’édifice. Les sources écrites citent, en 1259, une « église », et une « église du château ». Cette mention est à rapprocher d’une dalle funéraire, illisible mais certainement médiévale, sortie de terre il y a environ 30 ans, dans le quart sud-est de la basse-cour et servant aujourd’hui de banc dans le parc du château.
La ville
* Ligne n° 10, le château de Baudemont
* Les seigneurs
Le patrimoine
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