Plan d' ensemble de la muraille fortifiée qui entoure encore Précy-le-Sec, du coté du nord.
Sur un petit plateau à 270 m d'altitude surplombant la vallée de la Cure, un affluent de l'Yonne, Précy, entourée au deux tiers d'un environnement boisé et vallonné, se situe au Sud du département de l'Yonne, proche de Vézélay, dans le bas de la triangulation Auxerre, Tonnerre, Avalon. Précy, au moyen-âge, était un bourg sobrement fortifié comparativement à des villes plus importantes, comme une grande partie des villages de la région.
Localisation : 89440, Précy-le-sec,
département de l'Yonne.
département de l'Yonne.
Région : Bourgogne-Franche-Comté
Les murs de l'enceinte se présentaient ainsi comme sur son schéma un peu plus haut, l' épaisseur de la base des murs est de 1 mètre 20 sur une hauteur de 7 mètres environ, le mortier n' est composé presque partout que de terre gâchée la forme plate et mince des matériaux assurait une stabilité suffisante à défaut de solidité. Une sorte de chemin de ronde était établi au sommet de cette muraille qui n' était pas munie de créneaux mais seulement de quelques petites meurtrières. Quatre tourelles rondes peu importante s'appuyaient sur les murs à peu de distance des deux portes. Celles ci n' étaient pas munies de pont-levis mais seulement d' une herse ainsi que l' indiquaient les coulisses pratiquées dans les jambages des portails, lesquels étaient mises en mouvement à l' aide de treuils ou tourniquets.
Précy-le -Sec est bâti sur les calcaires compactes et lithographiques de l' étage corallien, ces calcaires s' étendent sur les parties élevées du territoire de la commune et fournissent sur certains points un moellon assez recherché. En 1843 on a tenté d'exploiter ces calcaires comme pierres lithographiques, une exploitation a été commencée sur le bord de la grande route mais elle a été vite abandonnée.
On le voit, ces modestes murs d'enceinte n'avaient ni créneaux, ni machicoulis, ni chemins de ronde, il n'y avait pas non plus de pont-levis, de herse, ni de meurtrières pour l'artillerie. Mais il n'en était pas ainsi pour les villages importants, riches et populeux, ceux-ci de même que les bourgs avaient été forcés de pourvoir d'une manière plus complète pour leur sécurité. Les moyens de défense mis en oeuvre se rapprochaient beaucoup de ceux employés par les petites villes qui, elles aussi, imitaient autant qu'elles le pouvaient ce qui se faisait dans les villes les plus riches de la province.
La Porte de Joux dont il ne reste au XIXe siècle qu' un des côtés.
Ce n'était pas exclusivement les récoltes que l'on mettait en sûreté, c'était surtout le bétail et les nombreux troupeaux que l'on ramenait chaque soir aux étables et aux bergeries établies dans les villages ou les hameaux un peu considérables. Les nombreux troupeaux de bétail qui plus qu'on ne le croit aujourd'hui étaient la véritable richesse des villageois. Autrefois ils n'avaient pas seulement à craindre les maraudeurs de l'espèce humaine, il y avait d'autres maraudeurs plus agiles encore, d'autres rôdeurs de nuit plus à redouter, c'étaient les loups et les renards que les villageois n'avaient pas toujours la possibilité de poursuivre et d'atteindre.
La Porte de Vézelay est démolie entièrement.
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La ville
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