| Au XIXe siècle |
Entre Auxerre et Vézelay, proche d'Avallon, au Sud du département de l'Yonne sur une ligne Sens-Auxerre, le village est situé en partie le long de la rive de la Cure. Au XIIe siècle, le village était entouré de murs, avait deux portes fortifiées et des fossés.
L' ensemble du site est remarquablement beau et présente tout à la fois de belles et hautes collines à demi boisées et rocheuses, une plaine ou fond de vallée, un entourage vallonnée.
Localisation : 89200, Sermizelles,
département de l'Yonne.
Région : Bourgogne-Franche-Comté
Sermizelles, Sarmisoliœ, au XIIe siècle, était autrefois entouré de murs et avait deux portes fortifiées, la commune était munie de fossés remplis d' eau via une dérivation de la Cure. Elle possédait aussi un petit manoir seigneurial qui au XIXe siècle, malgré divers remaniements, se présentait comme une habitation bourgeoise d'un aspect pittoresque du XVIIe siècle. Ce château a appartenu à Robert de Domecy qui a commandé la décoration de la salle à manger au peintre Odilon Redon. Un travail d'envergure par le nombre de panneaux (dix-huit ; il n'en subsiste plus que seize aujourd'hui), par leurs dimensions (le plus grand atteint presque 2m50 de haut), par leur technique mixte (pastel, huile, détrempe) et par le fait que l'iconographie est laissée à l'appréciation de l'artiste.
Jadis le village de Sermizelles était ceint d' une muraille couronnée par des tablettes en pierres de taille, elles avaient environ 1 mètre 50 d'épaisseur sur 5 mètres de hauteur. Huit belles tours fortifiées et garnies de meurtrières défendaient l'approche de la place, sur leurs positions, aux angles et dans les parties droites trop considérables, se greffaient de larges fossés continuellement remplis d' une eau limpide abondamment fournie par des sources bien vives, en rendaient encore l' abord plus difficile. L'entrée de la ville était défendue par un pont-levis garni de ses accessoires et placé entre deux tours, il rappelait ainsi la disposition des pont-levis du moyen âge. Tout cela a disparu, cependant, au XIXe siècle, une tour unique à moitié renversée mais encore garnie de meurtrières béantes se dressait toujours. Les murs existaient encore au XIXe siècle dans la presque totalité du pays, cependant, les dalles qui les recouvraient avaient disparues. Guillaume de Sermizelles les a fait enlever lors de la construction du moulin de Sermizelles qu' il avait acheté en 1760 de l' abbaye de Saint-Martin d'Autun. Une église a été bâtie très près de la rive droite de la Cure vers le milieu d' une grande rue formée le long de la voie antique. Il s'agit d'un édifice assez ancien mais lourdement construit durant la période du XII au XVIe siècle. On remarque les meurtrières établies dans la tour du clocher et la tourelle d' escalier.
La construction de ces murs d'enceinte se faisait aussi par la récupération des pierres extraites des fossés, ils avaient habituellement quatre hauteurs d' homme de hauteur moyenne et de 1m, 1m 20 d' épaisseur à leur base. Deux portes, et quelquefois quatre défendues par deux petites tourelles, laissaient libre la circulation durant la journée, à la tombée de la nuit, elles étaient fermées même durant les temps de trouble ou elles étaient gardées par quelques hommes. Ces modestes murailles d' enceinte n' avaient ni créneaux, ni mâchicoulis, ni chemins de ronde, il n' y avait pas non plus de pont-levis, de herse, ni de meurtrières pour l' artillerie. Mais il n' en était pas ainsi pour les villages importants, riches et populeux, ceux-ci, de même que les bourgs, avaient été forcés pour pourvoir, d' une manière plus complète, à leur sécurité. Les moyens de défense mis en oeuvre se rapprochaient beaucoup de ceux employés par les petites villes qui, elles aussi, imitaient autant qu' elles le pouvaient ce qui se faisait dans les villes les plus riches de la province.
Le village, les remparts
Page 86
https://books.google.fr/books
Monuments du département
http://193.52.240.114/gorria
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La ville
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Les places fortes entourant l'Ile-de-France
Le monde des châteaux
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