samedi 28 décembre 2019

L'enceinte d'Armentières-sur-Ourcq











Armorial de la France Ancienne



Armentières est située au cœur de la triangulation Soissons, Reims, Meaux à deux pas de la forêt de Retz et du département de la Marne. Placée au Sud de son département, l'Aisne, en région Hauts-de-France, Armentières a été édifié au début d'un vallon surplombant la vallée, elle a été place forte au XIIe siècle. La terre d'Armentières portait autrefois le titre de Vicomté. Actuellement il reste les magnifiques ruines de son château seigneurial.









Localisation :  02210 Armentières-sur-Ourcq, 
département de l'Aisne.

Région : Hauts-de-France (Picardie)

Année de construction : XIIe siècle  





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Armentières est située au cœur de la triangulation Soissons, Reims, Meaux à deux pas de la forêt de Retz et du département de la Marne. Placée au Sud de son département, l'Aisne, en région Hauts-de-France, Armentières a été édifié au début d'un vallon surplombant la vallée, elle a été place forte au XIIe siècle. La terre d'Armentières portait autrefois le titre de Vicomté.
Actuellement il reste les magnifiques ruines de son château seigneurial.

Château féodal de la fin du XIIe siècle armé sur la face Sud d'un grand corps de logis et quatre grosses tours en saillie aux quatre coins ou, à l'angle Nord-Ouest du château, se dresse une grosse tour construite au début du XVIe siècle. Ce château a terriblement souffert de la guerre de 1914-1918 et les ruines sont impressionnantes. Une campagne de restauration a eu lieu en 1981.

Composé d'un petit logis rectangulaire flanqué par quatre tours à, ses angles, Armentières disposait d'une enceinte pourvue d'échauguettes sur contreforts qui se referme sur son grand côté, délimitant une petite cour. La porte s'ouvre entre deux hautes tourelles sur contreforts; elle était protégée par un simple assommoir. Les tours, circulaires, n'étaient pas voûtées; leurs archères possédaient un ébrasement intérieur très ouvert, donnant sur une niche rectangulaire. Dans les deux plus grosses tours, un escalier rampant dans l'épaisseur du mur desservait les niveaux. Quant au logis lui-même, il s'éclairait par de jolies et nombreuses fenêtres à trilobés. Une maison-forte est signalée en ce lieu entre 1249 et 1252, les restes actuels doivent cependant être postérieurs d'une cinquantaine d'années. Ce château, comme celui de Nesles et d'Aulnois près de Laon avait les pieds dans un marais et était baigné dans des eaux renfermées par de larges fossés. La façade était une partie des plus fortifiées mais une des plus attaquable, elle fut donc protégée par la suite par une porte crénelée de mâchicoulis qui formait comme un ouvrage avancé du château mais complétement isolé par des fossés. Ce petit fort semble être du XIVe siècle et rappelle la porte de la chartreuse de Bourg-Fontaine.


Historique

La maison-forte serait citée dès le milieu du XIIIe siècle. En 1297, cet arrière-fief relève de celui de la tour d'Ambleny. Elle passe au milieu du XIVe siècle aux Cramaille et au XVe siècle elle est la possession des Juvénal des Ursins. Elle est profondément remaniée, au XVIe siècle par Eustache, Vicomte d'Oulchy, qui a épousé en 1588 l'héritière. Elle échoit aux Conflans d'Armentières à partir du XVIIe siècle. Transformée en ferme à cette époque, elle est épargnée par la Révolution. Du fait du relèvement du niveau des eaux, le château devient alors inhabitable et il est, au XIXe siècle, transformé en étable. En fort mauvais état dès le début du XXe siècle, il est définitivement abandonné à la suite des combats de 1918 qui ont ruiné les toitures.

La terre d'Armentières portait autrefois le titre de vicomté. ses magnifiques restes du château seigneurial nous remémorent son histoire. Ce village est la patrie de Simon d'Armentières, d'abord prieur de Coincy, puis de la Charité, et enfin cardinal du titre de la Ste-Balbine, mort en 1296, et de Charlotte Juvénal des Ursins, auteur d'une paraphrase de l'Epitre de St Paul aux Hébreux, vivant au XVIe siècle. Culture en 1760, 10 charrues produisant 3/4 froment, 1/4 méteil et seigle, 100 arp. de prés, 10 arp. de bois, 10 arp. de marais et bruyères.

Au début du XVe siècle, le château est très remanié pour plus de confort.
En 1449, Jean II Juvénal des Ursins achète le château. ce personnage important (Avocat général au parlement de Poitiers puis chapelain du Roi Charles VII et enfin archevêque de Reims), ne semble pas avoir modifié le château. N'étant que très peu habité par son illustre propriétaire, ses murs se dégradent.
Au début du XVIIe siècle, le château et la terre sont vendus à Conflans, Vicomte d'Oulchy. Il semble que la fortification soit en mauvais état.
Entre 1914 et 1918, le château est "abîmé, pratiquement ruiné".
En 1989, le château est classé aux Monuments Historiques.
Au XXIe siècle, la découverte du site est libre à l'extérieur. Le château est une propriété privée non visitable.
Depuis 2004, il bénéficie d'études techniques et de travaux de sauvetage avec le concours de l'État et du département de l'Aisne. 









La ville d'Armentières-sur-Ourcq


Sur la base Pop-culture


Le château 


Tiré d'un document de Jean Mesqui page 192


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