jeudi 20 février 2020

L'enceinte de Beaugency














Située au Nord du département du Loiret et au commencement de la région Centre-Val de Loire, proche d'Orléans et Blois, Beaugency, traversée par la Loire, est inscrite au patrimoine mondiale de l'UNESCO. Au fil de ses rues, la ville laisse découvrir son histoire par le biais du donjon de l'ancienne forteresse et d'autres lieux et monuments.









Localisation : 45190, Beaugency, département du Loiret

Région : Centre-Val de Loire







Beaugency apparaît dans l’histoire au XIIe siècle, c’est déjà une cité prospère, siège d’une puissante châtellenie vassale du comté de Blois. Aux marges du domaine royal dont elle conteste longtemps les ambitions territoriales, la forteresse de Beaugency, puissamment défendue, joue le rôle de ville-frontière jusqu’en 1292, date de son rattachement direct à la couronne.
Le Castrum de Beaugency apparaît à l'époque carolingienne, mentionné sur l'inscription d'un denier du règne de Charles le Simple (898-923). Le terme désigne alors une agglomération fortifiée installée au bord de la Loire, dont l'importance relative parait attestée par la présence d'un atelier monétaire. À l'avènement de Hugues Capet et au début de la 1ère féodale, émerge le lignage des seigneurs de Beaugency dont la généalogie a été reconstituée plus ou moins complètement par les historiens depuis l'Ancien Régime. Le premier titulaire de la seigneurie châtelaine de Beaugency paraît être un officier local du pouvoir royal, gouverneur et juge de Hugues Capet, nommé Landry ou Lancelin, à qui le castrum aurait été inféodé avant l'an mille.

À la différence de la plupart des grands sites castraux fondés ou refondés autour de l'an mille dans le Centre-Ouest ou le Nord-Ouest de la France et pourvus précocement d'une grande tour résidence de pierre, Beaugency n'occupe pas un site d'éperon barré dominant, mais a pris place sur un terrain en très faible dénivelé au bord de la Loire. Associé à un peuplement aggloméré avec équipement religieux dont l'importance et la prospérité sont précoces, le castrum de Beaugency n'a pas la morphologie d'une forteresse puissamment retranchée. Ce premier castrum correspond, on l'a vu, à une vaste enceinte unique incluant le peuplement, la tour seigneuriale et plusieurs fondations religieuses, sans cloisonnement.

Ce premier castrum correspond à une vaste enceinte unique incluant le peuplement, la tour seigneuriale et plusieurs fondations religieuses, sans cloisonnement. La porte principale Nord de cette enceinte passait sous la « Tour du Change », tour-porte romane actuellement conservée dans le tissu urbain de la fin du Moyen-âge. La porte Sud faisait face au pont sur la Loire dont l'existence est attestée depuis 1 149.
Le retranchement, au sein de la ville close, d'un « réduit seigneurial » ou château, fossoyé et clos de murailles, n'est pas originel et probablement pas antérieur au début du XIIIe siècle. La muraille d'enceinte de ce réduit, initialement dépourvue de tours de flanquement, a enveloppé le pied de la tour qui en occupe l'angle Nord-Ouest, en chemisant la motte. L'origine du donjon de Beaugency est inconnue. On sait seulement que, dans les XIe. et XIIe siècle il faisait partie du palais des sires de Beaugency, alors très riches et très puissants.
On peut admettre que l'enceinte du château dans sa définition réduite au noyau castral et à l'abbaye était alors de construction récente, hormis le front sur la Loire, commun à l'enceinte du castrum mentionnée depuis le XIe siècle, soit celle de la ville. Cette construction pouvait remonter à 1202, date de la fondation de la chapelle castrale, puisque cette chapelle, dans son état définitif refondé vers 1300, est bâtie, précisément, sur la porte du château. Tous les indices topographiques (formes parcellaires, implantation des églises) tendent d'ailleurs à prouver que dans l'état primitif, le secteur de la tour, du futur « château Dunois » et de l'abbaye n'était nullement retranché du reste de la ville close par une enceinte spécifique et restreinte. à voir si faite non!!

Une tour de flanquement semi- cylindrique percée d'archères canonnières fut ajoutée à la muraille Nord au contact du logis. Cette composante défensive des travaux du milieu du XVe siècle est aussi représentée, hors du programme du logis de Dunois, par la « tour du diable », construite au Sud-Ouest, en bord de Loire, sur la partie d'enceinte commune au château, à l'abbaye Notre-Dame, et à la ville. Cette tour aurait été construite en 1450, au frais de la communauté des chanoines réguliers de Notre-Dame, en cohérence avec le chantier de Dunois.

La porte principale Nord de cette enceinte passait sous la « Tour du Change », tour-porte romane actuellement conservée dans le tissu urbain de la fin du Moyen Âge. La porte Sud faisait face au pont sur la Loire dont l'existence est attestée depuis 1 149. La grosse tour résidentielle des seigneurs de Beaugency, isolée seulement de ses abords par la motte de terre massée autour de son pied, dominait directement la collégiale et l'abbaye Notre-Dame, l'église Saint-Firmin et des maisons, dans un secteur situé en bordure Sud du castrum, adossé à la Loire, à l'Ouest du pont. Le retranchement, au sein de la ville close, d'un « réduit seigneurial » ou château, fossoyé et clos de murailles, n'est - on l'a vu - pas originel et probablement pas antérieur au début du XIIIe siècle. La muraille d'enceinte de ce réduit, initialement dépourvue de tours de flanquement, a enveloppé le pied de la tour qui en occupe l'angle Nord-Ouest, en chemisant la motte. Le « château », ainsi redéfini, n'a pas acquis pour autant un statut exclusivement seigneurial, puisque l'abbaye Notre-Dame occupait, au Sud, près de la moitié de son aire intérieure.

La tour figurée était le donjon d'un château considérable bâti à Beaugency sur les bords de la Loire pour défendre le passage du fleuve. La forme de cette tour est un parallélogramme.

La motte avait été transformée en terrasse au Nord, à l'Ouest et au Sud-Ouest du fait de la construction postérieure du mur d'enceinte du château, qui l'enveloppait à la base : des terres rapportées avaient alors été rechargées entre cette muraille et la tour jusqu'au niveau supérieur de la motte, pour créer une terrasse horizontale.


Autres

Réalisé en 1496 et pérennisé dans le parcellaire actuel au Nord et au Nord-Ouest du château, un lotissement des fossés concerne essentiellement le front Nord / Nord-Ouest de l'enceinte et de la motte de la tour.

La muraille raccordée à la porte de la tour, avec son pont-levis, avait été démolie dès le début du XIXe siècle par l'acquéreur des logis, M. Lanson.

Le petit pont-levis créé en 1523, pour défendre l'accès à la tour, devait se trouver dans l'axe de sa porte, près du grand bâtiment roman (ancienne aula supposée), en bordure du gros mur qui reliait ce bâtiment et la tour. On accédait au seuil de ce pont-levis en passant par un « degré » préexistant montant le long du mur pignon du bâtiment roman, alors en partie découvert et doublé vers l'Est par un nouveau logis bâti pour le cardinal de Longueville en vis-à-vis de celui de Dunois.







* Sur la base Pop culture

* Une étude  du ministère sur le donjon

* Un très bon document sur le donjon  provenant du site Persée

* Un document sur le donjon page 262

* La transformation du chateau des Dunois





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