vendredi 14 février 2020

L'enceinte de Château-Renault

















La ville est située à l'extrémité Nord-Est du plateau de la Gâtine, à la limite avec le département du Loir-et-Cher, au confluent de deux rivières: la Brenne et le Gault, dans le département de l'Indre-et-Loir, proche de Vendôme au Nord, Tours au Sud et Blois à l'Est. Son altitude varie de 90 m à 140 m sur le plateau. Vers l'an Mil une forteresse existait déjà sur cet éperon rocheux dominant la Brenne et le Gault.
Ses fortifications se définissaient en une double enceinte à mâchicoulis, flanquée de tours et défendue par un fossé profond où l'eau coulait à volonté au moyen de canaux amenés d'assez loin dont deux subsistent encore.








Localisation :  37 110 Château-Renault, 
département de l' Indre-et-Loire

Région : Centre Val-de-Loir






Le comte Thibaut IV de Blois érige vers 1140 un donjon cylindrique sur motte. Une enceinte maçonnée longue de 170 sur 9 m l'enserre. Dominant la ville qui s'est installée à son pied, la place était protégée sur trois de ses faces par un fossé, le côté sud bordant la falaise. L'accès au château se faisait à l'est.
Ses fortifications consistaient en une double enceinte à mâchicoulis, flanquée de tours, et défendue par un fossé profond où l'eau coulait à volonté au moyen de canaux amenés d'assez loin et dont deux subsistent encore.
La première enceinte est tout à fait détruite, la seconde, antérieure, est en ruines. On remarque une tour à moitié renversée, ayant environ cent pieds d'élévation depuis sa base elle comportait quatre étages auxquels on communiquait au moyen d'un escalier en pierre, pratiqué dans l'épaisseur des murs qui est de 2.50m. Cette tour protégeait la première entrée du château, défendue par un pont-levis appuyé de deux petites tourelles. Après avoir franchi le pont au Nord, on trouvait une espèce de retrait qui conduisait à une seconde porte fermée par une herse, casematée dans toute son étendue et qui parait même avoir eu quelque fausse porte, ou conduit souterrain, pour en sortir avec facilité en cas de siège.
11 y avait encore une autre porte au Nord, elle était également garnie d'un pont-levis. Le rempart, de ce côté, présente des embrasures qui annoncent que cette partie du château était défendue par des canons. On reconnaît que toutes les murailles ont été construites avec la pierre provenant des excavations faites pour creuser les fossés. Cette pierre est extrêmement tendre et chargée de coquillages. Le mortier est composé de falun pur, ainsi que celui de la grande tour. Il a acquis un si grand degré de dureté que, lorsque dans la crainte de l'approche de l'armée vendéenne, en 1793, on fit abattre les fortifications, qui étaient encore assez intactes, les ouvriers renoncèrent à la démolition de la tour, parce que leurs outils s'émoussaient sur la maçonnerie, sans pouvoir mordre autrement qu'à la superficie.

La porte de l'horloge, au Moyen-Age, formait l’entrée principale de la forteresse de plus d’un hectare et en assurait l’accès et la défense. Cet édifice est le fruit de plusieurs campagnes de construction échelonnées de la fin du XIIe au début du XVe siècle. Elle se compose d’un passage voûté, de deux étages surmontés d’un comble à hourds et d’un beffroi hexagonal abritant une cloche datant de 1523, classée Monument Historique depuis 1996. Les rainures permettant le coulissement d’une herse sont encore visibles sous le passage voûté.








* Un documents sur les mottes en Touraine

* Les seigneurs de Château-Renault

L'histoire de la ville

Tourisme Indre-et-Loire



La ville de Château-Renault



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Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

 Châteaux, château-fort, donjons 

 Le monde des châteaux 

























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