lundi 7 décembre 2020

L'enceinte de Gien

 







Ville prestigieuse, Gien vit bordée par la Loire, fleuve sauvage et rebelle marqué par le commerce maritime lorsque le fleuve était navigable. Elle est situé au Sud-Est du département du Loiret, proche de Sully-sur-Loire entre Auxerre et Orléans. 

Au VIIIe siècle, la seigneurie de Gien se place au plus septentrional de l’apanage du duc de Berry. La seigneurie de Gien-le-Vieux, nom donné au moyen-âge, relève de l'abbaye de Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire, tandis que le château puis la ville fortifiée auront des seigneurs laïcs.  








 Localisation : 45 500, Gien, département du Loiret


Région : Centre-Val-de-Loire




Au VIIIe siècle, Charlemagne autorise la construction d'une motte fortifiée à l'emplacement du château actuel. La seigneurie de Gien se situe au plus septentrional de l’apanage du duc de Berry.
Aux IXe et Xe siècles, Gien-le-Vieux est victime de troubles dus à la déliquescence de l'empire carolingien et aux raids des Vikings qui pillent les villages riverains de la Loire. La population déserte progressivement Gien-le-Vieux, indéfendable, pour l'éperon de Gien et sa motte fortifiée. Une nouvelle agglomération se développe ainsi à l'emplacement de la ville actuelle.
Cependant, Gien-le-Vieux conservera sa paroisse Saint-Pierre-et-Saint-Paul jusqu'au XVIIe siècle.
La seigneurie de Gien-le-Vieux relève de l'abbaye de Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire, tandis que le château puis la ville fortifiée de Gien auront des seigneurs laïcs : Étienne de Vermandois, premier seigneur de Gien autour de l'an mil, les comtes de Nevers par mariage, et les puissants barons de Donzy, comtes de Gien par usurpation en 1156. En 1199, Philippe Auguste se fait céder Gien et son comté par Pierre II de Courtenay, comte de Nevers, et le rattache au domaine royal.
En 1246, du temps de Saint-Louis, un premier pont de pierre est construit ; le pont actuel du XVIIIe siècle en inclut certaines parties. Fin XIIIe siècle la première enceinte de fortifications est construite autour de la ville ; trois autres enceintes lui succéderont. Dès lors, la ville est entièrement fortifiée jusqu'en 1824, date de la construction des quais de la Loire.

En 1481, Louis XI donne en apanage le Comté de Gien à sa fille aînée Anne de Beaujeu. Elle fait de Gien l'une de ses résidences principales. De 1483 à 1491, elle est régente du Royaume, son frère le futur Charles VIII étant mineur. Sous son autorité, la ville s'embellit : le château est reconstruit dans le style renaissance entre 1494 et 1500, le pont est en partie reconstruit, l'enceinte fortifiée est restaurée et agrandie, l'église collégiale Saint-Étienne est reconstruite, le couvent des Minimes est fondé.


Les enceintes

La première enceinte :

 Datant de la fin du XIIIe siècle, ce mur partait de la porte Vérone, en face du début de la rue de la Vieille-Boucherie. Il descendait le long de la rue des Buttes, actuelle rue Anne-de-Beaujeu. Face à l'actuelle rue des Cortils existait une tour et le mur continuait jusqu'au ru des Fondereaux (approximativement au niveau du parking de la rue Anne-de-Beaujeu). Le mur descendait ensuite jusqu'à la Loire. Une porte, dite porte de la Prison, équipée probablement d'un pont-levis sur le ru existait au niveau de l'actuelle rue de Tlemcen. 
Suivant la Loire jusqu'à la porte de la Poterne, c'est-à-dire au niveau de l'actuel parking Jean-Jaurès, englobant l'emplacement de l'église Saint-Laurent (actuel cinéma Le Club), le mur d'enceinte rejoignait la porte de Vérone appelée communément porte de la collégiale. 

La deuxième : 

Une seconde enceinte fut conçue, clôturant la partie de la ville comprise entre la première enceinte, l'actuel quai Lenoir jusqu'à la rue Jeanne-d'Arc, la rue de l'Adjudant-chef-Marienne et le mur ouest de la première enceinte. À sa jonction avec le mur ouest, une porte appelée porte du Boulevard fut construite. 

* La troisième :

 Nous avons vu que la première enceinte protégeait le château, la collégiale et l'église Saint-Laurent, la deuxième protégeait la partie ouest de la ville mais le quartier vigneron de la Génabie restait toujours sans défense.
Pour le protéger des pillards, bandits et autres visiteurs non désirés, il fut, probablement très rapidement après la construction de la deuxième fortification, décidé de sécuriser ce quartier.


Côté nord-est, l’enceinte apparaît dans le soubassement de l’aile est. Elle barrait ce flanc du promontoire suivant un tracé que l’on retrouve sur le parcellaire en poursuivant le rebord du promontoire vers le nord. En revanche, entre le logis de l’Oriel et le retour nord de l’enceinte, cette enceinte a complètement disparue avec la construction des logis d’Anne de France. Peu de vestiges accessibles renseignent sur l’organisation de l’enceinte et de l’espace castral avant l’installation des logis de la fin du XVe siècle.

L’élévation d’une partie du mur d’enceinte a été dégagée lors des fouilles du Bélvédère Ouest. La largeur du mur est de 1,20 m, ce qui n’est pas très imposant. Elle est construite en petit appareil régulier de moellons de calcaire et silex (hauteur d’assise 0,10 à 0,15 m), dans un contexte archéologique de la fin du XIe-début du XIIe siècle.







La ville

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gien

https://www.villedegien.fr/


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Un document sur le château

https://journals.openedition.org/cem/16408#text


La boutique de la faïencerie

https://www.gien.com/

La faïencerie sur wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fa%C3%AFencerie_de_Gien

Sur la base pop-culture

https://www.pop.culture.gouv.fr


Le château

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Gien

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00098784

https://www.chateaumuseegien.fr/


Tourisme Loiret

https://www.tourismeloiret.com/fr/faiencerie-gien



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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Châteaux, château-fort, donjons

Le monde des châteaux






























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