Les murs de clôture et l’alignement des bâtiments permettent de reconnaître aisément le périmètre initial de la propriété. On notera que le mur d’enceinte nord, relativement conséquent à l’ouest, devient simple mur de clôture à l’est. Cela tient au fait que la déclivité du terrain croît rapidement, créant ainsi une défense naturelle. A l’est, une porte aujourd’hui murée, défendue par l'échauguette qui subsiste dans cette partie, donnait accès à une petite cour dont la destination est obscure mais qui pourrait bien être l'entrée du fief de la Carrière mentionné au XVe siècle comme jouxtant le manoir seigneurial.
Nous ne nous attarderons pas à distinguer au fil du temps sur les différentes phases de travaux de construction, elles sont suffisamment lisibles : construction du bâtiment en L et de la porte fortifiée - galerie - au centre de la cour. Toutefois, le style flamboyant de ces ouvrages est homogène. Les fenêtres sont à meneaux entourés de baguettes. Dans le logis, les baguettes sont constituées de tores qui rappellent encore les colonnettes XVe siècle. Celles du pavillon sont à profil prismatique qu'on retrouve sur les nervures de la cuisine et de la galerie.
Les campagnes de travaux sont donc très rapprochées, dans un laps de temps ne dépassant pas une vingtaine d'années autour de l'an 1500. Les archives de Vierzy pourtant si riches ne permettent pas d'être plus précis. Le château est mentionné pour la première fois en 1511. Avant cela, en 1457, on ne trouve mention que du fief de la Carrière.
Seul un seigneur fortuné a pu se lancer dans la construction de cet ensemble.
Vu sur page 140 1994 Tome 39 (histoireaisne.fr)
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