La Fauconnerie, les rapaces

La Fauconnerie à Cheval

La fauconnerie est l'un des plus anciens mode de chasse encore pratiqué de nos jours. Elle est originaire des hauts plateaux du centre de l'Asie où l'on trouve le plus grand nombre de races de rapaces utilisables en fauconnerie. De proche en proche la fauconnerie aurait gagné la France: des Mongols aux Huns, puis aux Alains qui l'auraient transmise aux Francs. Mérové, vainqueur d'Attila en 451, tient la fauconnerie en honneur … c'est le début du développement de la fauconnerie en France.

La fauconnerie est l'art de capter, à son profit, l'agressivité naturelle, la vitesse et la puissance de choc des rapaces. Elle consiste à apprivoiser un faucon et à lui faire chasser le gibier pour son dresseur.

Il y a trois manières de dresser ces oiseaux :

la première est de capturer un jeune au nid (oiseau dit niais)
la deuxième est de le faire naître en captivité, ce que l'on ne parvient à faire que difficilement et pas pour toutes les espèces.

Dans ces deux premiers cas, le fauconnier doit apprendre au poussin à chasser

la troisième méthode consiste à piéger un oiseau adulte (oiseau dit hagard)

C'est un art difficile, mais intense est la joie et la fierté du fauconnier lorsqu'il allie l'intérêt du seigneur des espaces, celui du chasseur et celui du chien.

Les rapaces représentent eux aussi une valeur de distinction, d'échelle sociale, de goût, goût par exemple pour la beauté , la puissance, la précision, l'originalité... Le rapace peut aussi bien évoqué la beauté que la «dangerosité, donc la force », le vol (gracieux ou agressif) comme le piqué, l'intelligence... La fauconnerie est un peu cela aussi, elle était employé par les rois et la cour, elle faisait venir beaucoup de monde et laissait beaucoup d'empreintes, tant sur un plan immatériel (Fierté, échelle sociale, etc..) que sur un plan matériel (trophées de chasse, prix ou distinctions, etc...), elle a développée un monde bien à elle, retranché parfois, plus social actuellement. De grands chemins l'ont menés vers ce qu'elle est actuellement, plus universelle, plus ouverte, ceci involontairement aussi lorsque la royauté a fini son chemin, lorsque les valeurs royales ont convergées vers d'autres voies, plus populaires, plus populistes dirons nous... Mais elle reste quand même ancré dans un monde, au sein d'une image qui lui permet de jouir d'une réputation hors du commun, tantôt historique, noble, belle aussi, à l'image de ses rapaces qui évoluent librement, surement et efficacement dans les airs...