mardi 12 février 2013

Le Château de La Brosse-Montceaux























Entre Melun et Sens, limitrophe avec le département de l'Yonne, le Château de La Brosse-Montceaux a été construit sur la commune du même nom située au sud-ouest du département de la Seine-et-Marne.

Le premier château ou plutôt la motte féodale du Seigneur de Guerchy d’après les historiens s'identifiait sous la forme d’une tour de guet dominant la vallée et l’ancienne voie romaine reliant Sens à Paris. Sur les cartes anciennes du village, nous voyons bien une plate-forme d’environ 50 mètres de diamètre, cernée de douves, estimée à un arpent du XVIIIe siècle. C'est vers 1466 que la famille De Poisieux acquiert ce château. Le dernier seigneur de cette puissante famille le vend à la duchesse d'Étampes qui le cède en 1545 à Gallois de Bailleul. Sa veuve Jeanne de Sourches le revend à Étienne de Breuil, Maître des Requêtes, seigneur de la Genevraye. Celui-ci fait construire le château de La Brosse-Montceaux sur son emplacement actuel entre les anciens villages de la Brosse et de Montceaux, sur le penchant d'une colline, au milieu d'un immense parc. Appartenant à la famille de Paris jusqu'au XIXe siècle puis aux Oblats au XXe siècle, il est restauré dans la seconde moitié du XIXesiècle .Le pavillon d'entrée se trouve de l'autre côté de la route.

Le bâtiment actuel, en pierres, briques et enduit, date du XVIIIe siècle. Il appartient à la famille de Pâris jusqu'au XIXe siècle, puis aux Oblats de Marie-Immaculée au XXe siècle qui en font un noviciat. C'est ici qu'étudièrent les futurs martyrs du Laos, Michel Coquelet, Louis Leroy et Vincent L'Hénoret, assassinés en 1961.
Selon la volonté de Claude Pierre-Brossolette, alors directeur du Crédit lyonnais, d'acquérir cette maison qui avait abrité son père, le résistant Pierre Brossolette, pendant la Seconde Guerre mondiale, le château est acquis en 1994 par le Crédit lyonnais (devenu LCL à la suite du rachat par le Crédit agricole) qui en fait une maison familiale de vacances. Mais du fait de difficultés financières, le comité central d'entreprise de LCL, qui avait la gestion de ce château, a décidé de s'en séparer en 2012.
Laissé à l'abandon plusieurs années, il est l'objet d'un projet de rachat en vue de créer une école de pâtisserie. Cependant, à la fin des années 2010, il devient un gite.









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