mercredi 13 mai 2015

Portraits de Châteaux-forts, Départements de l'Aisne, 02

















¤  Le Château-fort d'Ambleny,  à Ambleny.





Ambleny est situé sur la rive gauche de l'Aisne, sur un plateau entouré de pentes abruptes, dans le département de l'Aisne. Entre Compiègne et Soissons plus proche de cette dernière, Ambleny bénéficia de sa petite forteresse dont il ne subsiste plus que le donjon. Son plan est très voisin de celui d'Etampes dont il s'inspire peut-être, sans que la filiation soit possible à établir. Il est constitué de quatre tourelles cylindriques reliées par de brèves courtines. Conservé sur une bonne vingtaine de mètres, on y pénétrait autrefois par une porte percée en hauteur.   

Ambleny ou Amblegny a toujours été depuis la fin du onzième siècle jusqu' aux dernières guerres civiles un lieu fortifié. Nous parlerons pas de1eurs fois pour la forteresse, le premier château d' Ambleny a été construit par les soins des premiers Seigneurs de Pierrefonds. La terre relève encore de la Châtellenie de Pierrefonds, ces Seigneurs ayant été chargés par les Chanoines de la Cathédrale de Soissons et par les supérieurs de plusieurs communautés religieuses, de présider à la conservation des domaines qu' ils avaient dans le canton. Ils placèrent à Ambleny le château-fort qui devait servir de retraite à leurs Gentilshommes et à leurs troupes.

On fonda, près du château, une église en l' honneur de Saint-Martin, on attacha à cette église des revenus qui lui furent enlevés à la suite d'une fuite par les Comtes de Soissons et par les Seigneurs de Pierrefonds.



 XI e Siècle


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¤  Le Château-fort de Catheux,  à Catheux.


Catheux est situé dans le bassin de la Somme à la source de la Celle (Fin du plateau Picard), entre Amiens et Beauvais à la limite Nord du département de l'Oise. On trouve à Catheux une autre motte ovale longue de cinquante mètres sur vingt six de hauteur et largeur, avec les traces des fossés, des boulevards, et d' un ouvrage avancé qui complétait sa défense. On l' appelle le Vieux Catheux, ce lieu était au douzième siècle, une châtellenie relevant du comté de Breteuil. Ainsi, selon toute apparence, l' ancienne construction devait dater de la période romane, cependant on la dit bâtie vers le milieu du XIIIe siècle.
Le village était une importante châtellenie, relevant du comté de Breteuil citée au début du XIIe siècle, érigée en baronnie au XVIe siècle, annexée au marquisat de Thoix Catheux est l'un des berceaux de la Grande Jacquerie pendant la guerre de Cent Ans. L’un des chefs, Jean Le Féron était natif de Catheux.
 Le château-fort a été détruit pendant la jacquerie, et un autre château reconstruit vers 1788 par Jean Baptiste Lesage, bénéficiaire de l’affaire des draps noirs à la mort de Louis XV. Ce château a été démoli en 1827.



 X-XI e Siècle








¤  Le Château-fort de Coucy,  à Coucy-le-château-Auffrique.




Coucy-le-Château-Auffrique se situe dans le département de l'Aisne en région Picardie, entre Laon et Compiègne, deux entitées historique. 
Cette forteresse perchée sur un promontoire observant encore la vallée, une ancienne cité fortifiée, dévoile son château-fort construit à partir du XIIIe siècle. 
Le château de Coucy dut être élevé très rapidement ainsi que l'enceinte de la ville qui l'avoisine de 1225 à 1230. Le caractère de la sculpture, les profils, ainsi que la construction, ne permettent pas de lui assigner une date plus ancienne ni plus récente.
 Le château de Coucy n'est plus une enceinte flanquée enveloppant des bâtiments disposés au hasard, ainsi que les châteaux des XIe et XIIe siècles, c'est un édifice vaste, conçu d'ensemble et élevé d'un seul jet sous une volonté puissante et au moyen de ressources immenses.
Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 9 décembre 1964.



 XIIIe Siècle


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- Trois documents sur château
- Un livre sur la prise et le siège du château 
de Coucy en 1487 au nom du roi Charles VIII



La ville de Coucy-le Château-Auffrique







¤  Le Château-fort de La Ferté-Milon,  à La Ferté-Milon.




Entre Villers-Cotterêts et Château-Thierry, à la limite Sud-Ouest du département de l'Aisne, La Ferté-Milon s'est installée il y a quelques siècles maintenant. 
Un château est mentionné à la Ferté-Milon dès le IXe Siècle, au tout début du XIe Siècle, la chapelle castrale devient collégiale. La Ferté-Milon est réunie au comté de Valois en 1213 et Philippe Auguste réunit le comté à la couronne.
 Le seigneur Milon qui au VIIIe siècle, aménagea la forteresse, ses remparts, et fut en quelque sorte le créateur de la ville. Ainsi naquit LA FERTE-MILON. L’enceinte de la forteresse était hérissée de vingt-quatre tours, percée de quatre portes, (deux, dans la partie haute, existent encore : la porte de Bourneville et la porte du Marché), deux dans la partie basse, aujourd’hui disparues.
En 1240,Saint Louis en donne l'usufruit à sa mère et en 1284 en devient propriétaire. Au XIVe siècle, le frère unique du roi Charles VI, le prince Louis d'Orléans récupère le comté de Valois en 1392. Louis décida de ne garder aucune structure préexistante et le site primitif fut rasé et réaménagé. Le chantier du château s'arrêta au bout de neuf ans, avec l'assassinat du prince en 1407, et nous parvient dans un état fossile. Les héritiers de Louis n'accordèrent pas la moindre importance à ce château décalé dans le temps et l'espace.



 XIV e Siècle


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¤  Le Château-fort de La Hérelle,  à La Hérelle.


Proche de Beauvais, à son Sud-Ouest, La Hérelle flirte avec la limite du département de l'Oise dans lequel elle se trouve. Cette forteresse, autrefois si importante pendant les guerres du XIVe siècle, a subsistée non sans mal au temps, il ne reste que l' enceinte encore existante au XIXe siècle, ses fossés larges de dix mètres qui forment un rectangle ayant cent mètres de coté. Ils sont entourés d' une plateforme à escarpe et défendus en outre par deux ravins descendant de la forêt.

Les fossés et le retranchement de l'ancien château sont cités par Froissart en 1358. Ils appartenait à Jean de Picquigny, qui fut étranglé par son chambellan dans ce château. 


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¤  Le Château-fort de Ressons,  à Ressons-sur-Matz.



Proche de Compiègne, à son Sud-Est, Ressons flirte avec la limite du département de l'Oise dans lequel elle se trouve. Ressons a vu naitre sa place forte, son château, qui a péri au XVe siècle, n' a laissé que le tertre du donjon ayant huit ou dix mètres de diamètre près du chemin de Sechelles, elle avait un revêtement de grosse maçonnerie et des fossés reliés avec ceux du bourg autrefois fortifié. On ne trouve aussi que la motte et quelques traces de fossés du château de Vignemont près de l' église de ce village.
En 1183, les seigneuries de Ressons et de Bayencourt sont cédées à Philippe Auguste, roi de France, qui ordonnera avant son départ en croisade la fortification de Ressons, la construction d’un château-fort et d’une enceinte fortifiée munie de trois portes. Dès le Xe siècle sont creusés des souterrains existant encore sous la place, qui protégeront la population pendant les guerres et invasions du Moyen Âge. Souterrains refuges très vastes qui permettent dit-on de communiquer sous une grande partie de ce bourg.



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