Placé entre L'Ile-de-France et la Bretagne frontalier avec le Calvados au Nord et la Mayenne au sud, l'Orne constitue la partie sud de la région Normandie et forme la partie méridionale de l'ancienne province de Normandie. C'est le seul des cinq départements normands à ne pas avoir un accès à la mer.
Classé 61 dans la numérotation des départements, l'Orne est l'un des 83 départements français créés lors de la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, sa population est de 281 593 habitants. La majeure partie de son territoire correspond à une partie de l'ancien duché de Normandie et du duché d'Alençon, sa partie sud-est provient cependant du comté du Perche.
L'Orne contient cinq régions naturelles (pays), c'est un département vallonné excepté au niveau de la plaine d'Argentan.
Les premiers châteaux
A la fin du IXe siècle et au début du Xe siècle, l’affaiblissement du pouvoir carolingien provoque une redistribution du pouvoir. L’autorité publique se disloquant, les plus forts s’emparent où ils peuvent du pouvoir. Se constitue ainsi une aristocratie locale, à l’échell d’un petit terroir échappant aux contraintes imposées par les « Grands » (comtes, marquis). A la fin du IXe siècle apparaissent donc les premières enceintes castrales et les premières mottes faites de terre et de bois.
C’est la toute première forme de château fort qui persistera dans certaines contrées jusqu’au XIIe siècle.
Le symbole de ce pouvoir est toujours inscrit dans le paysage sous la forme de mottes, derniers vestiges des châteaux à motte.
Ce château se présente en deux parties : La motte, lieu de commandement et symbole de l’autorité seigneuriale, composée d’un monticule artificiel de 5 à 10 mètres de hauteur, obtenu par l’amoncellement d’un fort volume de terre et cailloux provenant d’un fossé annulaire, préalablement creusé. Au sommet de cette motte s’édifie la tour de bois protégée par une ou plusieurs palissades.
La basse cour, espace fortifié plus bas que la motte, réservé aux bâtiments d’habitation, à l’exploitation agricole et souvent une chapelle.
L’Orne possède un riche patrimoine de cette époque.
Un recensement effectué par Mr Joseph Decaëns dénombre environ 170 mottes ou fortifications de terre. Plusieurs édifices ont été ou sont en cours de fouille (la motte de Rivray, Bretoncelles).
Si la plupart de ces constructions sont situées en milieu rural (Rivray, Bretoncelles, SaintLéger-sur-Sarthe…) d’autres sont en milieu urbain ou près d’un bourg (Sées, Moulins-laMarche).
Les vicissitudes de l’histoire n’ont pas épargné ce patrimoine (mottes partiellement arasées de Saint-Georges d’Annebecq, motte coupée de La Baroche-sous-Lucé…). Sans qu’il y ait une succession de l’architecture de bois vers l’architecture de pierre (on trouve quelques châteaux de pierre vers la fin du Xe siècle), dans la première partie du XIIe siècle, le bois a presque toujours cédé la place à la pierre. La tour de bois, pièce centrale de la défense et de la vie seigneuriale est le premier élément à se transformer dès la deuxième moitié du XIe siècle. Il devient un puissant donjon souvent renforcé de contreforts.
Le donjon de Domfront, construit par Henri Beauclerc à la fin du XIe ou au début du XIIe siècle, est un exemple marquant de cette évolution,même s’il apparaît fort mutilé aujourd'hui.
A l’origine il devait se composer de plusieurs parties :
- Une réserve, à la base du donjon.
- La aula, grande salle de réception et de justice.
- La camera, appartement privé.
- La capella, petite chapelle ou oratoire.
Au XIIe siècle, les défenses extérieures évoluent elles aussi. Une enceinte, souvent construite en pierre, entoure dorénavant le donjon et remplace le précédent système composé de palissades et de fossés. Cependant, comme au XIe, la défense reste passive face à l’ennemi. Le château de Chambois a perdu l’enceinte qui complétait son dispositif défensif vers 1750. Cependant, le donjon de style normand, construit dans la seconde moitié du XIIe siècle, nous reste en bon état. Il ne manque que les charpentes du comble et celles des planchers. Comme la plupart des donjons remontant à cette époque, le plan de l’édifice est rectangulaire. Il est renforcé aux angles par quatre tourelles carrées. A l’étage supérieur, une galerie crénelée et saillante couronne en partie l’édifice.
Les premiers châteaux
A la fin du IXe siècle et au début du Xe siècle, l’affaiblissement du pouvoir carolingien provoque une redistribution du pouvoir. L’autorité publique se disloquant, les plus forts s’emparent où ils peuvent du pouvoir. Se constitue ainsi une aristocratie locale, à l’échell d’un petit terroir échappant aux contraintes imposées par les « Grands » (comtes, marquis). A la fin du IXe siècle apparaissent donc les premières enceintes castrales et les premières mottes faites de terre et de bois.
C’est la toute première forme de château fort qui persistera dans certaines contrées jusqu’au XIIe siècle.
Le symbole de ce pouvoir est toujours inscrit dans le paysage sous la forme de mottes, derniers vestiges des châteaux à motte.
Ce château se présente en deux parties : La motte, lieu de commandement et symbole de l’autorité seigneuriale, composée d’un monticule artificiel de 5 à 10 mètres de hauteur, obtenu par l’amoncellement d’un fort volume de terre et cailloux provenant d’un fossé annulaire, préalablement creusé. Au sommet de cette motte s’édifie la tour de bois protégée par une ou plusieurs palissades.
La basse cour, espace fortifié plus bas que la motte, réservé aux bâtiments d’habitation, à l’exploitation agricole et souvent une chapelle.
L’Orne possède un riche patrimoine de cette époque.
Un recensement effectué par Mr Joseph Decaëns dénombre environ 170 mottes ou fortifications de terre. Plusieurs édifices ont été ou sont en cours de fouille (la motte de Rivray, Bretoncelles).
Si la plupart de ces constructions sont situées en milieu rural (Rivray, Bretoncelles, SaintLéger-sur-Sarthe…) d’autres sont en milieu urbain ou près d’un bourg (Sées, Moulins-laMarche).
Les vicissitudes de l’histoire n’ont pas épargné ce patrimoine (mottes partiellement arasées de Saint-Georges d’Annebecq, motte coupée de La Baroche-sous-Lucé…). Sans qu’il y ait une succession de l’architecture de bois vers l’architecture de pierre (on trouve quelques châteaux de pierre vers la fin du Xe siècle), dans la première partie du XIIe siècle, le bois a presque toujours cédé la place à la pierre. La tour de bois, pièce centrale de la défense et de la vie seigneuriale est le premier élément à se transformer dès la deuxième moitié du XIe siècle. Il devient un puissant donjon souvent renforcé de contreforts.
Le donjon de Domfront, construit par Henri Beauclerc à la fin du XIe ou au début du XIIe siècle, est un exemple marquant de cette évolution,même s’il apparaît fort mutilé aujourd'hui.
A l’origine il devait se composer de plusieurs parties :
- Une réserve, à la base du donjon.
- La aula, grande salle de réception et de justice.
- La camera, appartement privé.
- La capella, petite chapelle ou oratoire.
Au XIIe siècle, les défenses extérieures évoluent elles aussi. Une enceinte, souvent construite en pierre, entoure dorénavant le donjon et remplace le précédent système composé de palissades et de fossés. Cependant, comme au XIe, la défense reste passive face à l’ennemi. Le château de Chambois a perdu l’enceinte qui complétait son dispositif défensif vers 1750. Cependant, le donjon de style normand, construit dans la seconde moitié du XIIe siècle, nous reste en bon état. Il ne manque que les charpentes du comble et celles des planchers. Comme la plupart des donjons remontant à cette époque, le plan de l’édifice est rectangulaire. Il est renforcé aux angles par quatre tourelles carrées. A l’étage supérieur, une galerie crénelée et saillante couronne en partie l’édifice.
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