dimanche 28 octobre 2018

L'enceinte de Montargis




























   Traversé par le canal de Briare, Montargis, placé au centre de la triangulation Nemours, Auxerre, Orléans, au Nord du département du Loiret, proche de Sens située un peu plus au Nord-Ouest, est classé parmi les 100 « Plus Beaux Détours » de France. Montargis (ville 4 Fleurs) est surnommée « la Venise du Gâtinais », elle fut un temps capitale du gâtinais. Ville Royale au moyen-âge, fortifiée au XIIe siècle et munie d'un château-fort, elle fut longtemps sous le joug de la maison Courtenay et déjà naissante au temps des romains.







Localisation : 45200, Montargis, 
département du Loiret

Région : Centre-Val-de-Loire

Construction :  XIIe siècle





Place assez forte pour exiger un siège en règle, elle était munie de fossés qui servaient les défenses extérieures et intérieures. La route était battue de flanc par un front flanqué de tours et communiquait au château par une porte de forme cavalière. Les tours sont très saillantes sur les courtines pour bien les flanquer au Nord, point saillant et faible, par conséquent était élevé un gros ouvrage présentant deux murs épais l'un derrière l'autre éperonnés par un mur de refend flanqué de deux tours d' un diamètre plus fort que les autres. Les premières fortifications de la ville datent du XIIe siècle, Charles V les a augmentées ou réparées, le célèbre Dunois fit des prodiges de valeur sous les murs de Montargis en 1427, en combattant les anglais qui étaient venus l'assiéger.

Les premières fortifications de la ville datent du XIIe siècle, Charles V les a augmentées ou réparées, le célèbre Dunois fit des prodiges de valeur sous les murs de Montargis en 1427, en combattant les anglais qui étaient venus l'assiéger. En 1431, ils recommencèrent, cette fois ils s'en emparèrent et y demeurèrent jusqu'en 1438. Les guerres de religion et les discordes civiles mirent cette cité à deux doigts de sa perte. C'est à sa fidélité pour les rois qu'elle dut la réparation d'une partie des maux qu'elle a souffert. L'emplacement qu'occupait le château, choisi par les Romains, continué par Clovis, fut conservé au moyen âge. Ce dernier était varié de différents styles. On en trouve une vue exacte dans la Topographie de la France de Châtillon ; deux autres ont été dessinées et lithographiées par Ravault, en 1810, au moment même de sa presque entière destruction. Son plan, assez irrégulier, occupait un vaste espace de terrain et se distinguait par les dix-huit tourelles, de forme ronde, dont son enceinte était flanquée.

Aux ouvrages des Romains, sur le sommet de la colline, Clovis substitua, dit-on, une forteresse qui devint le noyau du château.  Le plan du château, assez irrégulier, occupait un vaste espace de terrain, et se distinguait par les dix-huit tourelles, de forme ronde, de son enceinte.

Montargis et son château ont été le patrimoine de l'illustre maison de Courtenay.

Au XIIIe siècle, les châteaux français semblent avoir profité des dispositions de détails prises par les Normands dans leurs châteaux, mais en conservant cependant quelque chose des traditions mérovingiennes et carlovingiennes. Nous en trouvons un exemple remarquable dans le château de Montargis, dont la construction remontait au XIIIe siècle.
Bâti au XIIIe siècle en plaine, il commandait la route de Paris à Orléans qui passait sous les portes défendues. Des fossés enveloppaient les défenses extérieures, la route était battue de flanc par un front flanqué de tours et communiquait au château par une porte. Une autre porte, passant à travers une grosse tour isolée (suivant une méthode qui appartient à la Loire, et que nous voyons surtout pratiquée au XIVe siècle dans la basse Loire et la Bretagne par le connétable Olivier de Clisson), était d’un accès très difficile.

Quant aux dispositions intérieures du château, elles sont d’un grand intérêt et indiquent nettement les moyens défensifs des garnisons des châteaux français. Les tours sont très saillantes sur les courtines, afin de les bien flanquer ; au nord, point saillant, et faible par conséquent, était élevé un gros ouvrage présentant deux murs épais élevés l’un derrière l’autre, éperonnés par un mur de refend flanqué de deux tours d’un diamètre plus fort que les autres.

Dans le château normand, la grande salle est située dans le donjon, ou plutôt le donjon n’est que la grande salle devenue défense principale. Dans le château français du XIIIe siècle, la grande salle se distingue du donjon ; c’est le lieu de réunion des hommes d’armes du seigneur franc ; il y a là un dernier souvenir des mœurs du chef germain et de ses compagnons. Le gros donjon est au centre de la cour, comme dans le château primitif du moyen âge; il est à plusieurs étages, avec une cour circulaire au centre ; il était mis en communication avec la grande salle, au premier étage, au moyen d’une galerie, pouvant être de même coupée à son extrémité. Ce donjon commandait toute l’enceinte et ses bâtiments; mais, n’ayant pas de sortie sur les dehors comme le donjon normand, il n’offrait pas les mêmes avantages pour la défense. La garnison était casernée dans les bâtiments du côté où l’enceinte était le plus accessible. Les écuries, la boulangerie, les magasins, la chapelle et un poste à proximité d'une entrée. Les petits bâtiments qui entouraient le donjon étaient d’une date postérieure à sa construction. La poterne donnait accès dans de vastes jardins entourés eux-mêmes d’une enceinte.

Le château possède trois accès : au Sud-est, la « poterne » qui s'ouvre vers la ville ; à l’Ouest, un accès desservant la cour d’Orléans devant le logis royal ; et le « guichet » sous la tour de Clovis au Nord.







La ville
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Montargis sur la base Pop-culture
Le château-fort   

Montargis les seigneurs
page 610



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Châteaux, château-fort, donjons

Le monde des châteaux



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Vers 1570















































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