vendredi 30 novembre 2018

L'enceinte de La Ferté-Alais















Entre Corbeil-Essonne et Etampes, sur le flanc Sud d'Arpajon à environ 12 kilomètres, placé bien au coeur du  département de l'Essonne dans la grande agglomération parisienne au cœur de la région naturelle aujourd’hui devenu le parc naturel régional du Gâtinais français, La ferté-Alais est proche d'anciennes places forte: Milly-la-Forêt, Nemours, Dourdan. Dès l’an mil, La Ferté-Alais est une place fortifiée, forteresse fermant l’accès au domaine royal français par la vallée de l’Essonne, de grandes familles dominent la seigneurie, parmi lesquelles celles de Montlhéry, de Montfort, de Dreux et de Barre.







 Localisation : 91 590, La Ferté-Alais, 
département de L' Essonne.

Région : Ile-de-France

Construction :  Xe siècle





La région est habitée depuis les temps les plus anciens. Des traces d’habitats préhistoriques sont apparentes dans de nombreuses communes avoisinantes. Dès l’an mil, La Ferté-Alais est une place fortifiée, forteresse fermant l’accès au domaine royal français par la vallée de l’Essonne. Elle avait pour mission de garder le gué de l’Essonne, vers la Gâtine, ainsi que la jonction des routes de la Brie et de la Beauce. Le premier seigneur connu de la cité est Robert 1er, grand-père d’Hugues Capet, en 865.
Au début du Xe siècle, les Normands assiégèrent Paris et des forteresses dites "fertés", sont élevées afin de défendre la capitale, notamment à Etampes et à La Ferté Baudoin. Au Xe siècle, la commune, qui était alors sous la garde d’un certain Baudoin, prit le nom de La Ferté-Baudoin. Deux paroisses coexistaient alors, Notre-Dame pour la forteresse et Saint-Pierre pour les faubourgs. Vers 1095, Gui II de Montlhéry prit le contrôle de la forteresse. Vers 1095, Guy Trousseau est seigneur du lieu ainsi que de Montlhéry. A cette date, il donne à l’abbaye de Morigny l’église Notre-Dame, érigée en prieuré. De grandes familles dominent la seigneurie, parmi lesquelles celles de Montlhéry, de Montfort, de Dreux et de Barre. Saint-Louis acquière la châtellenie, qui est dès lors intégrée dans le domaine royal. Aux XIIe et XIIIe siècles, La Ferté-Alais avait un château-fort et une ceinture de remparts larges de 12 mètres.
En 1112, Louis VI éleva la contrée en châtellenie. En 1127, la famille de Rochefort était toujours propriétaire du lieu, le nom évolua en hommage à la comtesse Adélaïde de Rochefort. De 1114 à 1130, la chapelle seigneuriale fut remaniée pour devenir l’actuelle église Notre-Dame.
Au XIIIe siècle, Saint-Louis acquit la châtellenie qui fut alors rattachée au royaume de France. Durant la guerre de Cent Ans, la région fut dévastée et le château et les remparts, pourtant équipés de murs épais de douze mètres, furent rasés en 1358.
La Ferté-Alais, anciennement La Ferté-Baudouin, était définie au XVIIIe siècle, comme: «ville avec un bailliage et une châtellenie, dans le Gâtinois françois, diocèse de Sens et doyenné de Melun, parlement et intendance de Paris, élection de Melun, coutume de Paris». Par étymologie, La Ferté tire son nom d’un château féodal, avec donjon, entouré de larges fossés et de fortes murailles flanquées de tours, auquel on avait accès par un pont-levis. L’emplacement compris entre le château et la première enceinte était occupé par les maisons des habitants. C’est du moins ce que l’on peut déduire du récit du siège de 1108.

 Les fortifications du bourg comprenaient cinq portes, dont les deux principales étaient celle de Beauce et celle de Saint-Firmin; détruites pendant l’invasion anglaise, elles commencèrent à être relevées par ordre du roi, en 1540, mais, trois ans plus tard, les travaux n’étaient pas terminés, et il semble qu’ils ne le furent jamais. Une enquête de 1543 indique: «II y a apparence de château qui est à présent en ruine; il y a un pan de murs d’une vieille tour et le reste en vieux murs démolis, et n’est d’aucun profit, parce qu’il est inhabitable.» A la fin de ce même siècle, son morcellement était en voie de s’effectuer: il fut donné à bail «une place sise dans les fossez du chastel de La Ferté», une autre «où estoit la tour du chastel de La Ferté», ou encore «une grange sise sur les vestiges du vieil chastel de La Ferté». Ses origines,  ses noms et ses premiers châtelains feront l’objet des présentes recherches.

Durant la guerre de Cent Ans, la région fut dévastée et le château et les remparts, pourtant équipés de murs épais de douze mètres, furent rasés en 1358.

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La ville



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Sur la base Pop-culture
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Histoire de la ville
Le bailliage de la commune au milieu du XVIe



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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Châteaux, château-fort, donjons
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Le monde des châteaux
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Le tourisme en Essonne




























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