mercredi 28 novembre 2018

L'enceinte de Montmorency


































Montmorency, nom d'une grande famille Française est aussi une commune française, chef-lieu de canton du Val-d’Oise, située à quelques kilomètres au Nord des portes de Paris et quelques peu ancré au Nord dans la forêt domaniale de Montmorency.
Montmorency est assis sur le sommet d' une colline où la vue s' étend sur la vallée qu'elle domine, le château féodal qui commandait la vallée a été reconstruit en pierre au XIIe siècle, ainsi qu’une enceinte de quatre-vingt-dix mètres qui ceint la petite ville.







Localisation : 95 160, Montmorency, 
département du Val d'Oise.

Région : Ile-de-France

Construction : XIIe siècle






Le premier château de Montmorency fut construit en bois, quant aux autres habitations qui avoisinaient ce château elles ne devaient être que des chaumières occupées par des serfs. Il n' y avait pas d' église dans ce lieu qui dépendait de la paroisse de Groslay.
Le château féodal est reconstruit en pierre au XIIe siècle, ainsi qu’une enceinte de quatre-vingt-dix mètres qui ceint la petite ville.
Le rempart possède quatre portes : la porte Bague, dite également porte saint Jacques ou des Feuillants, située au débouché de l’actuelle rue Jean-Jacques-Rousseau sur la place des cerisiers, et démolie en 1833 ; la porte Jonvelle, donnant sur la place du Château-Gaillard est démolie en 1810 ; la porte de la geôle, à l’angle des rues du Temple et du docteur-Millet ; la porte Notre-Dame à l’angle des rues le Laboureur et Notre-Dame. Montmorency est alors la seule bourgade de la région à être fortifiée. Seules 2 tours se maintinrent en place jusqu’au XVIIIe siècle.

Situé à 114 m d’altitude, sur les hauteurs qui dominent au loin la capitale, surplombant la Vallée éponyme d’une bonne soixantaine de mètres et commandant un couloir de circulation entre la vallée de la Seine et celle de l’Oise protégé par une épaisse forêt au nord, le Montmorency médiéval constitue un remarquable site stratégique naturel, un poste d’observation idéal au milieu d’un relief tourmenté, alternant, à l’origine, buttes et ravines. Il n’existe aucun village à cet endroit lorsqu’on édifie, sans doute dans le courant du IXe siècle, la fortification primitive est probablement une motte castrale. Elle fait alors partie d’un vaste réseau défensif et constitue avec celles de l’Isle-Adam, d’Asnières-sur-Oise, Viarmes, Saint-Martin-du-Tertre, Baillet-en-France, Villiers-le-Bel, Sarcelles, Luzarches et Gonesse entre autres, une ligne de surveillance assez homogène en avant de la capitale dont elle contrôle au nord, nord-ouest les principaux accès terrestre.

Cette réalisation, effectuée sur un sol majoritairement sableux, nécessite l’édification, sur les trois-quarts de sa circonférence, de puissants murs en pierre meulière. Ces murs supportent les courtines et les tours du château. Il ne paraît pas avoir été ceint de fossés. L’entrée de l’édifice se fait à l’intérieur de la ville, place-au-Pain. On traverse une vaste basse-cour avant d’atteindre les bâtiments du château proprement dits, élevés à l’opposé de l’entrée et adossés à la courtine ouest dont la tour d’angle fait office de donjon. Sur la face nord, donnant sur la ville, un second mur défensif sera ajouté ultérieurement à la construction primitive afin de former une petite plateforme en contrebas du mur d’enceinte. Cette avancée est appelée « fausses-brayes » dans les actes des XVIe et XVIIe siècles, sans qu’on sache si cette appellation a été donnée par analogie ou témoigne réellement de l’existence d’un « boulevard d’artillerie ». À l’ouest, sur une autre plate-forme ménagée en contrebas et à l’extérieur de l’enceinte, les Montmorency font élever vers 1130 la première collégiale Saint-Martin.


La motte castrale
 Cette motte castrale de forme oblongue a des dimensions d’environ 120m de long pour 100m de large et une hauteur estimée à 10m. Dans sa partie haute, on discerne les restes d’une enceinte avec les vestiges d’un bastion (Ouest), celle-ci semble datable des XV-XVIe siècle. Le lycée Turgot a effacé les restes des vestiges du château, comme les communs et logis des XVI et XVIIe, l’enceinte du XIIIe avec son châtelet et la chemise du donjon roman.


Le Château-Fort 
 Situé entre les rues de l’église, saint Martin et de la Fontaine, le château-fort aujourd’hui se présente sous la forme d’une grosse motte oblongue. Dans sa partie Est, une large basse cour fait front et donc l’accès se fait par un pont dormant du XVIIIe remplaçant sûrement un pont mobile. Depuis 1950, le lycée Turgot occupe l’emplacement du château-fort (haute et basse cour) ainsi que différents habitats venus se greffer au pied de la motte castrale.




















































Aucun commentaire: