dimanche 9 décembre 2018

L'enceinte, le château de Clairy-Saulchoix















Cléry-Saulchoix est un village de la Somme situé au centre de son département, au bord d'un plateau dominant la voie de passage d'Amiens vers Rouen,  à une dizaine de kilomètres au Sud-Ouest d'Amiens. Cette voie le prédestinait à avoir un château-fort assurant la surveillance de cette liaison, la commune l'obtint au XIIe siècle.







Localisation : 80 500, Clairy-Saulchoix, 
département de la Somme

Région : Hauts-de-France

Construction : XIIe siècle




La commune, constituée d'un hameau, Saulchoix, situé à 3 kms du village, était dénommée Clari en 1152, le premier seigneur de Clairy dont le souvenir est parvenu jusqu'à nous se nomme Raoul de Fort-Clairy ; vivant au commencement du VIIe siècle. Au Moyen Âge, la puissante maison des seigneurs de Picquigny possédait de nombreux biens à Clairy.
Le château à motte de Clairy (-Saulchoix) relève de ces petites mottes de plaine peu élevées occupant le centre des villages. Leur caractéristique première est de souffrir régulièrement de la pression foncière qui conduit à leur destruction complète ou, plus généralement, à une érosion progressive relativement silencieuse. C’est de cette dernière situation que la motte de Clairy a souffert. L’essentiel du site fut détruit en juillet 1990, l’emprise exacte de la motte désormais a disparue.

La fortification de Clairy appartient au dispositif militaire qui assure le contrôle de la châtellenie de Picquigny dont l’organisation militaire est exceptionnellement renseignée par les sources. D’après les services de garde, le château de Clairy est incorporé à la ceinture défensive du territoire du castrum de Picquigny qui comprend également Ailly, Hangest, Molliens et Lœuilly. Le castrum de Clairy est cité pour la première fois en 1223.

Au XVIIe siècle, en 1679, le château de Saulchoix et son parc furent construit puis remaniés aux XVIIIe et XIXe siècles. L’intervention de sauvetage in extremis a concerné le flanc nord de la motte, jusqu’alors préservé, mais dont la destruction reprit en 2005. Cette petite motte, d’une trentaine de mètres de diamètre, comporte au pied de son escarpe et au-devant du fossé défensif une maçonnerie soignée et solide en moellons de craie et mortier de chaux orange, contemporaine de la mise en place des remblais constitutifs de la motte. Ces remblais forment des couches successives de craie et de terre limoneuse hétérogènes. L’ensemble repose sur une fine couche noire organique recouvrant directement le sol géologique. Un seul négatif paraît être antérieur à la motte. Les semelles de fondation, perçues en surface de la plateforme (arasées sur au moins 1,50 m), n’offrent aucune possibilité de restitution des maçonneries en élévation qui sont associées à de la céramique datée des XIe-XIIe siècles. L’unique certitude est l’existence d’une maçonnerie périphérique bien fondée contenant les terres constitutives de la motte. Ce cas est avéré aussi pour les sites d’Ablaincourt ou de Lassigny, sur les marges occidentales du comté de Vermandois.


vu sur  paragraphe 3.2  https://books.openedition.org/









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Le château, l'enceinte, paragraphe 3.2



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