Entre Creil et Soissons, au centre-est du département de l'Oise, proche de Compiègne au Nord et Crépy-en-Valois au Sud-Est, Béthisy, au sommet d'un monticule isolé par la Reine Constance de Provence (ou Constance d'Arles), acceuilla son château-fort en 1030 environné d'une triple enceinte fortifiée. Résidence royale, des souverains Capétiens y séjournèrent dès le XIe siècle.
département de l'Oise
Région : Hauts-de-France
Construction : XIe siècle
Un château-fort fut construit en 1030 au sommet d'un monticule isolé par la Reine Constance de Provence (ou Constance d'Arles). Ce château-fort possédait un donjon très élevé qui permettait de correspondre avec les forteresses de Montépilloy, Vez et Longueil-Sainte-Marie. Dans l'enceinte du château-fort, éxistaient des souterrains très nombreux qui communiquaient avec la Vallée de l'Automne.
Les ruines du château occupent un mamelon conique tenant au coteau voisin par un col étroit et plus bas. Ce tertre a été augmenté de main d'homme de manière à isoler de tous côtés, ses talus sont extrêmement abruptes surtout vers le sommet. La tour ou le donjon qui domine le plateau était inscrit dans une enceinte ovaline d'environ soixante mètres sur quarante-cinq. Les vestiges du mur, quoique fort dégradés, même depuis la destruction effectuée sous Louis XIII, ont été exploités comme une carrière, ils présentent encore l'ensemble de la circonvallation, leur hauteur varie entre trois et six mètres, le rempart était formé d'un moellonage à bain de mortier avec revêtement de moyen appareil en grès et calcaire dur. L'enceinte extérieure, beaucoup plus considérable, était garnie d'une muraille de grand appareil large de deux mètres. Les souterrains, nombreux et étendus, étaient voûtés plein cintre. Il y avait un puits qui servait à la fois à donner de l'eau et à descendre dans des conduits souterrains par lesquels on pouvait sortir au loin dans la campagne, disposition que l'on remarque dans tous les châteaux-forts du moyen-âge, mais il ne faut pas croire que ces galeries s'étendaient jusqu' à Compiègne, Crépy et Pierrefonds.
Le donjon était environné d'une triple enceinte fortifiée, on reconnaît encore le tracé de la plus petite, les deux autres sont presque effacées mais on peut voir qu' elles étaient inscrites dans l'espace limité par les rues du château, du Paradis et un sentier qui communique au nord de l'une à l'autre de ces voies. L'église Saint-Adrien, l'hôtel du châtelain étaient placés au midi entre la petite et la moyenne enceintes. La tour était assez élevée pour que de la plateforme l'on pût correspondre au moyen de signaux avec les forteresses le Montépilloy, Vez, Longueil-Sainte-Marie, Clermont-en-Beauvaisis, etc.... La colline du Port Château, intermédiaire entre Saint-Pierre et Saint-Martin et dominant ce dernier village renferme des souterrains voûtés qui communiquaient, dit-on, avec le fort de Béthisy.
vu sur page 68, l'histoire de la ville page 61 https://books.google.fr/books
Béthisy-Saint-Pierre a commencé par une ferme du fisc accompagnée d'un clos de vigne et de quelques dépendances dont Charles le Simple fit présent au comte Thierry premier abbé laïque de Morienval. Tous les historiens du Valois s'accordent à placer sous le règne du roi Robert la fondation du château-fort de Béthisy. Il dut en effet son origine aux désirs ambitieux qu'avait la reine Constance de placer sur le trône Robert, son troisième fils, au détriment de Henri Ier déjà sacré à Reims par les soins de son père. Pour seconder ses projets, elle fit fortifier quelques châteaux et en construisit plusieurs autres dans ses domaines. Le château de Béthisy en faisait partie, elle fit transférer le siège de la juridiction établi jusqu'alors au palais de Verberie pour lui donner plus d'importance.
continuer vers page 256 https://books.google.fr/books
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Une page (68) d'un livre sur la région
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Châteaux, châteaux-fort, donjons
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