mercredi 9 janvier 2019

L'enceinte de Catenoy

















Entre Beauvais et Compiègne sur un plateau proche de Creil, presque dans l'axe, 15 kilomètres plus bas, Catenoy cette ville fleurie d'histoire est située au Sud du département de l'Oise. Ancienne place forte, entourée de grands noms; Noyon, Roye et Gisors ce long triangle parcourant plusieurs départements, fut présent presque dès la période Néolithique. Catenoy fut le siège d'une châtellenie qui dépendait du comté de Beauvais.
  









Localisation : 60 840, Catenoy, 
département de l'Oise

Région : Hauts-de-France






Au Moyen-âge Catenoy fut le siège d'une châtellenie qui dépendait du comté de Beauvais. Il en est fait mention, en particulier, dans une charte du roi Robert II, de l'année 1015, sous le nom de Villa Castiniaco. Le château-fort, dont il ne reste des vestiges dans le vieux mur (de 3 mètres d'épaisseur par endroit) qui entoure une partie de la mairie, fut la résidence d'été des évêques-comtes de Beauvais avant la construction du château de Bresles. Cette seigneurie disposait d'une mesure particulière pour les grains. Elle avait, sous le nom de prévôté, une justice dont le ressort fut longtemps contesté par le bailliage de Senlis et de celui de Beauvais, auquel un arrêté du parlement, du 26 août 1760, le maintint définitivement. Les rois de France avaient droit de gîte à Catenoy.

Catenoy fut un triangle allongé irrégulier dont deux côtés étaient défendus par les pentes très raides de la colline. Le camp est garni d' un boulevard caillouté exhaussé de six à huit mètres conservé presque sans interruption dans toute son étendue. Le côté sud a onze cents mètres de développement tandis que celui du nord en compte seulement neuf cent soixante. Le côté Est qui sépare le camp de la plaine voisine présente un front de trois cent cinquante mètres dans le rempart duquel ont été pratiquées trois ouvertures une centrale d' à peu près dix mètres de largeur et deux latérales a cinquante mètres de la première ayant chacune six à sept mètres. L' angle extrême était défendu par un épaulement dont on voit encore des vestiges. Le centre de l' enceinte est plus élevé que le rempart on y avait pratiqué un puits descendant jusqu' à la base de la colline. Selon la tradition locale, ce camp fut établi par César même dans sa marche de Genabum contre les Bellovaques, mais il paraît difficile que son armée forte de huit légions ait pu tenir dans un espace aussi restreint. On y a déterré dès le temps de Louis XIV une quantité immense d' antiquités romaines dont la plus grande partie était conservée dans l' ancien cabinet du château de Chantilly.

En 1845 est découvert à Catenoy un tumulus qui enveloppait une sépulture renfermant entre 22 et 26 squelettes humains de l'époque préhistorique. Il se trouvait confondu avec le rempart que l'on savait remonter aux Gaulois. Il s'agissait d'une grande cavité, dallée de pierres brutes, ayant 3 à 4 mètres de côté, où les squelettes se trouvaient superposés. On y découvrit aussi de petits objets. Certains ossements portaient des traces de feu. Les silex ne provenaient pas de l'endroit, mais très certainement des carrières qui furent plus tard reconnus au nord de Catenoy et Nointel, à Fitz-James, Saint-Aubin-sous-Erquery. Il n'a pas été trouvé là des objets en bronze. Mais des découvertes indiquent que ce promontoire a été occupé par des peuples possédant l'art de polir le silex et l'art de la poterie. Un examen approfondi des lieux a fait apparaître que les Gaulois (les Bellovaques) avaient installé là une fortification. Il y fut trouvé les traces d'un refuge datant de leur civilisation. Le camp était défendu vers l'ouest, côté où il était relié au plateau, par une voie de 7 à 8 mètres d'élévation et environ 12 mètres d'épaisseur. La superficie totale occupée par l'ouvrage et ses défenses est approximativement de 4 hectares et demi. Lorsqu'en 51 avant Jésus-Christ, les légions romaines installèrent, plus à l'ouest sur le plateau, ce qui devient le Grand camp, elles occupèrent aussi cet emplacement parfaitement situé pour la surveillance des plaines nord et est. Mais elles adaptèrent les fortifications gauloises à leur propre technique, leurs ouvrages étant de dimensions moins considérables que ceux des Bellovaques.









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 Sur la base Pop-culture

Catenoy, fouilles de 1984 sur le camp Chasséen 
(4000 av Jésus Christ)

Une notice archéologique du département incluant la ville
page 49 

Le camp de Catenoy
page 1



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Châteaux, château-fort, donjons

Le monde des châteaux




 Tourisme Oise



































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