département de l'Eure
Région: Normandie
D’après la topographie actuelle de Tillières, l’Atlas Trudaine (ill. no 9) et le cadastre du XIXe siècle (ill. no 12), le bourg trouva sa place en s’insérant en longueur, entre la basse-cour Sud du château et de la rivière, sans toutefois franchir celle-ci. En contrebas du château et séparé par un mur, le bourg était donc totalement dissocié des structures castrales.
Région: Normandie
Dès le début du XIe siècle, le pôle dominant de Tillières fut constitué par son château. Ducal à l’origine, il n’avait pas vocation à être un chef-lieu seigneurial mais surtout à défendre l’accès méridional de la Normandie contre le comte de Dreux-Chartres. En 1040, ce premier château fut détruit par le roi de France qui, dans un premier temps, exigea du jeune Guillaume qu’il ne le reconstruise pas avant quatre ans, mais qui décida finalement de réédifier la forteresse pour son propre compte et la garnit de ses propres chevaliers.En 1198, la comptabilité ducale montre le soin particulier de Richard à mettre Tillières en défense. Le château accueillit de nombreuses troupes : 21 sergents à cheval (40 jours pour 208 livres), quatre garnisons de 10 mercenaires gallois (chacune pour 6 livres, 13 sous et 4 deniers pour quarante jours), ainsi que du matériel lourd : 8 balistes (pour 76 livres). Le château de Tillières lui, placé sur un éperon rocheux domine le village et la vallée, un tout premier château fut construit par Richard, il fut détruit en 1040.
Apparemment à accès unique, ce château faisait apparemment partie de ses forteresses contemporaine du royaume anglo-Normand.
Le château reconstruit et modernisé par le roi de France, résista jusqu'à la guerre de cent ans, détruit par un incendie en 1492 il fut restauré en 1546 par la famille Le Veneur.
La partie sommital de l'éminence naturelle, du château était constituée d'une grande cour, close de murailles et pont-levis, elle englobait des bâtiments
Le château-fort de Tillières a été fondé vers 1013 par le duc Robert de Normandie, père de Guillaume le Conquérant. La forteresse occupe une position majeure en dominant la vallée de l'Avre, à la frontière entre la Normandie et le royaume de France. Incendié par Henri Ier de France en 1040, le château est reconstruit dès l'année suivante. La place forte est récupérée par Guillaume le Conquérant en 1057 et n'est rattachée à la France qu'en 1203 suite au siège de Philippe-Auguste. Le château est ruiné par les anglais lors de la guerre de Cent ans. Un incendie l'endommage une nouvelle fois en 1492, peu de temps après sa reconstruction. Restauré à la fin du XVIe siècle, le château est finalement détruit en 1823. Une grande maison à deux étages a été rebâtie vers 1835 tandis que le reste du domaine a été aménagé avec un parc à l'anglaise. Il subsiste encore d'importants vestiges des fortifications médiévales (tours, courtines, fondations du logis) qui témoignent de l'ancien intérêt stratégique du site.
Au XVIe siècle, se château était formé de corps de logis, de communs et de jardins, il sera détruit en 1823 puis reconstruit en 1835.
Cette plate-forme était épaulée à l’Est par une seconde enceinte, la basse-cour, qui, en 1708, était « close pareillement de murailles et fossés avec un pont-levis et un pont dormant ». Le dénombrement de 1597 y décrivait « une grosse tour couverte d’ardoises, laquelle tour est logeable, vers le parc il y a aussi une autre tour pareillement couverte d’ardoises et logeable et une basse-cour close de murailles et fossés et pont levis ». Ces deux tours d’angle, défendant la partie orientale des remparts à entrée unique, furent représentées sur le croquis de 1734 : cylindriques, à deux niveaux et à toiture conique en ardoises (planche I). La partie basse de la tour Sud-Est est aujourd’hui conservée. De plan circulaire, elle est construite en blocage et mortier et a perdu la totalité de son parement. Sa construction pourrait néanmoins remonter au XIIe siècle. Son pendant au Nord était déjà détruit lorsque Régnier visita Tillières (1913). D’ailleurs, son emprise au sol n’apparaissait déjà plus sur le cadastre de 1835. De nombreux autres bâtiments, entourant la basse-cour et se refermant à l’Ouest, furent relevés en 1734 et 1747.
L’aveu de 1769 précisait l’existence de plusieurs basses-cours. Les descriptions mentionnèrent la contrescarpe des fossés, défendue par trois bastions et, à l’Ouest du château Renaissance, une troisième cour comprenant un pavillon en 1597. Ces structures existent toujours en majeure partie mais procèdent de réaménagements post-médiévaux. En contrebas de cette plate-forme et du château actuel, sur le flanc sud de la colline, se trouve encore un terre-plein terrassé, dit autrefois « grand parterre » clos de murailles et séparé du « jardin » (1597). Les archives de 1597 et 1708 précisaient l’existence d’une basse-cour supplémentaire, comprise entre le château et le bourg, c’est-à-dire dans la partie haute de la ville actuelle. Elle était appelée « le bourg », était « close de vieilles murailles avec deux grandes portes aux deux bouts non fermantes faites et composées de grisons ». L’atlas Trudaine montre encore précisément les tracés de ces différentes enceintes ainsi que l’emprise de ces deux portes sur la rue (ill. no 9). Celle de l’angle Sud-Ouest est conservée avec quelques portions du murs, le long de la « rue du Fort » (ill. no 11). Orientée plus vers le Nord, la porte est aujourd’hui en léger décalage par rapport à l’axe de la rue. Elle est construite en silex et blocs de grison de petit module (15 à 25 cm de hauteur pour 20 à 40 cm de largeur). Au Nord, une tourelle quadrangulaire, terminé par une abside semi-circulaire lui fut accolée au XIIIe siècle. Elle est conservée sur deux niveaux, scandés horizontalement par deux bandeaux de grison saillants. Le premier bandeau, à mi-hauteur, est situé à 165-170 cm du sol actuel.
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Ce château, attesté au XIIe siècle et reconstruit au XVIe siècle, est divisé en plusieurs propriétés. Il en subsiste aujourd’hui, au nord, de nombreuses courtines et une tour circulaire du XIIe siècle et, au sud, un important ensemble de terrasses, remparts et bastions du XVIe siècle ainsi que l’ancien étage de soubassement du grand logis. Enfin, le grand bâtiment d’habitation des années 1835, reconstruit sur les bases du XVIe siècle, est toujours visible, au sud.
Les vestiges de l'ancien château de Tillières-sur-Avre ont été inscrits en tant que monuments historiques le 18 mars 2014.
La ville de Tillières
Tillières sur la base Pop-culture
https://www.pop.culture.gouv.fr
http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Normandie.pdf
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https://www.pop.culture.gouv.fr
Quatre documents sur le bourg, le château-fort
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Les places fortes entourant l'Ile-de-France
Le monde des châteaux
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