Armoirie des Capétiens
Yèvre-le-Châtel est située sur le dernier éperon rocheux, à la limite de la plaine de Beauce au Nord-Est de son département le Loiret. Effleurant la Seine-et-Marne et l'Ile-de-France au Nord-Est d'Orléans, à 25 kilomètres environ, Yèvre au moyen-âge bénéficia d'une place forte, un ensemble castral militaire pourvu d' une double enceinte entourée de larges fossés.
Dès le Xe siècle, Yèvre est une des possessions de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire
Localisation : 45300, Yèvre-le-Châtel,
département du Loiret.
Région : Centre-Val-de-Loire
Année de construction : XIIIe siècle
Le Château-fort de Yèvre-le-Châtel date du XIIIe siècle. Il s'agit d'un ensemble castral militaire, dont le donjon forme un quadrilatère flanqué d'une tour ronde à chaque angle et entouré d'un fossé sec.
Le château a la forme d’un losange flanqué de quatre tours saillantes.
Un chemin de ronde permet de circuler sur les courtines et, du haut des tours, on embrasse un vaste panorama sur la Beauce, le Gâtinais et les lisières de la forêt d’Orléans. Dans la cour haute du château, des carrés médiévaux présentent plus de 150 plantes aromatiques et médicinales.
Le château d' Yèvre se compose d' une double enceinte entourée de larges fossés;
* La première renferme l' ancien oratoire devenu un prieuré à la collation de Saint-Benoît, puis l' église paroissiale, sous le vocable de Saint-Gault. Dans cette partie se trouvaient des bâtiments de quelque importance, ce sont maintenant des habitations villageoises.
* La seconde enceinte renferme le donjon, elle domine le surplus de la place. On y pénétrait après avoir monté quelques marches par une porte précédée d' un pont-levis et munie d' une bonne herse.
La forme de ce fort est un carré parfait avec des tours très élevées aux quatre angles et une cinquième tour au milieu de la façade Est. Celle-ci est séparée de la courtine par deux arceaux ogives, sa construction paraît évidemment postérieure à celle des autres tours qui nous ont semblé remonter, ainsi que les autres parties de la forteresse, au delà du XIIe siècle.
L'entrée dans la basse-cour est protégée par un châtelet d'entrée, cantonné de deux tours, muni d'une herse, et d'une porte a double vantaux. Il existait par ailleurs deux poternes avec herse et portes a vantaux au sud et a l'est de l'enceinte.
Historique:
Foulques, vicomte de Gatinais, qui vivait en 1120, est le premier seigneur connu d' Yèvre le Chatel, Amaury de Montfort, gendre d' André de Bourgogne, en jouissait en 1214 un peu plus tard cette châtellenie fut réunie au domaine de la couronne et Louis le Hutin la donna à la reine Clémence, sa femme. Durant la possession de cette princesse la baronnie d' Yèvre qui relevait de l' évêché d' Orléans devait envoyer chaque année, le 1 mai, à l' église cathédrale, une gouttière de cire offrande que les barons successeurs de Clémence durent continuer.
Après le décès du baron Arnoul, le roi interviendra plusieurs fois pour soumettre ses successeurs et démanteler leurs châteaux qui ne devaient être que des fortins de bois, construits sur une « motte ». Le rattachement du château à la couronne de France se situe vraisemblablement vers 1112, lorsque Louis VI le Gros contraint le vicomte Foulques à lui céder Yèvre-le-Châtel dont il fit une puissante châtellenie.
Au printemps 1079, une armée venue de Bourgogne se joindre aux forces de Philippe Ier pour assiéger le Puiset fit étape à Yèvre. Les paysans du lieu avaient amassé tous leurs biens et leurs grains dans l'église, espérant qu'ils y seraient respectés. Cependant, avec l'autorisation du jeune évêque d'Auxerre qui était de l'expédition avec son père le comte de Nevers, les chevaliers y prélevèrent de force, l'orge nécessaire au ravitaillement de leurs chevaux. C'est la raison pour laquelle, selon Raoul Tortaire, Philippe Ier fut battu au Puiset, par la volonté de saint Benoît.
Dès le Xe siècle, Yèvre est une des possessions de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire. On sait qu'à plusieurs reprises les moines de Fleury se plaignirent au roi, Hugues Capet, des exactions du baron Arnoul-de-Yèvre. C'est sans doute pour faire oublier les excès de son mari que son épouse, Lucinde, fonda dans l'enceinte du château une abbaye sous l'invocation de Saint-Gault, un des Saints de Bretagne dont les reliques avaient été apportées dans la région par des moines fuyant l'invasion des Normands. La chapelle de cette abbaye est aujourd'hui l'église paroissiale de Yèvre-le-Châtel
Foulques, vicomte de Gatinais, qui vivait en 1120, est le premier seigneur connu d' Yèvre le Chatel, Amaury de Montfort, gendre d' André de Bourgogne, en jouissait en 1214 un peu plus tard cette châtellenie fut réunie au domaine de la couronne et Louis le Hutin la donna à la reine Clémence, sa femme. Durant la possession de cette princesse la baronnie d' Yèvre qui relevait de l' évêché d' Orléans devait envoyer chaque année, le 1 mai, à l' église cathédrale, une gouttière de cire offrande que les barons successeurs de Clémence durent continuer.
Après le décès du baron Arnoul, le roi interviendra plusieurs fois pour soumettre ses successeurs et démanteler leurs châteaux qui ne devaient être que des fortins de bois, construits sur une « motte ». Le rattachement du château à la couronne de France se situe vraisemblablement vers 1112, lorsque Louis VI le Gros contraint le vicomte Foulques à lui céder Yèvre-le-Châtel dont il fit une puissante châtellenie.
Au printemps 1079, une armée venue de Bourgogne se joindre aux forces de Philippe Ier pour assiéger le Puiset fit étape à Yèvre. Les paysans du lieu avaient amassé tous leurs biens et leurs grains dans l'église, espérant qu'ils y seraient respectés. Cependant, avec l'autorisation du jeune évêque d'Auxerre qui était de l'expédition avec son père le comte de Nevers, les chevaliers y prélevèrent de force, l'orge nécessaire au ravitaillement de leurs chevaux. C'est la raison pour laquelle, selon Raoul Tortaire, Philippe Ier fut battu au Puiset, par la volonté de saint Benoît.
Dès le Xe siècle, Yèvre est une des possessions de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire. On sait qu'à plusieurs reprises les moines de Fleury se plaignirent au roi, Hugues Capet, des exactions du baron Arnoul-de-Yèvre. C'est sans doute pour faire oublier les excès de son mari que son épouse, Lucinde, fonda dans l'enceinte du château une abbaye sous l'invocation de Saint-Gault, un des Saints de Bretagne dont les reliques avaient été apportées dans la région par des moines fuyant l'invasion des Normands. La chapelle de cette abbaye est aujourd'hui l'église paroissiale de Yèvre-le-Châtel
La Ville de Yèvre-le-Châtel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire