Affichage des articles dont le libellé est Châteaux d'Ile-de-France. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Châteaux d'Ile-de-France. Afficher tous les articles

mercredi 30 octobre 2019

samedi 10 août 2019

Cartes des place-fortes du département de l'Oise





















Le département de l’Oise constitue l’un des 101 départements français et se situe au Sud-Ouest de la région Hauts-de-France. Sa population de 815 400 habitants, s'étend sur un territoire de 5 860 km2. Il porte le n° 60, sa préfecture est Beauvais (la plus grande ville du département). Composé de 688 communes, l'Oise est un département qui doit son nom à la rivière éponyme qui la traverse, ses habitants sont appelés les Oisiens ou Isariens. L'Oise est le 27e département le plus peuplé du pays. Formant auparavant, avec la Somme et l'Aisne, l'ancienne région Picardie, il constitue depuis 2016, avec quatre autres départements (Nord, Pas-de-Calais, Somme, Aisne), la région Hauts-de-France.






Carte de la lettre A à la lettre E





Carte de la lettre F à la lettre J





Carte de la lettre L





Carte de la lettre M à la lettre N





Carte de la lettre O à la lettre W






Le département





Le tourisme






Livrets de photos de places fortes 
entourant l'Ile-de-France

Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Les châteaux-forts et les places fortes 
ayant éxistés en Ile-de-France

Le monde des châteaux

Les fiches historique

Châteaux, châteaux-forts, donjons








































samedi 3 août 2019

Le château de Coulommiers













Cité briarde à l’histoire riche et mouvementée ancrée au cœur de la Brie, Coulommiers est traversée en son centre par le Grand Morin, elle fut élevée très tôt. D'origine gallo-romaine ses remparts et son château furent construits par Clovis. Posée dans la vallée du Grand-Morin, proche de Provins et Meaux, à deux pas de Crécy-la-Chapelle, elle fut place forte. 






Localisation :  77120, Coulommiers
département de la Seine-et-Marne


Région : Ile-de-France






Le château de Coulommiers, dit aussi château de Colombières, est un château, aujourd'hui disparu, qui se situait sur la commune de Coulommiers, à l'emplacement de l'actuel Parc des Capucins.
Le château fut reconstruit au XVIIe siècle par Catherine de Gonzague, duchesse de Longueville. Le contrat de maçonnerie pour la reconstruction du château avait été signé le 3 janvier 1613 suivant les dessins de Salomon de Brosse. Les travaux seront suivis par Charles Du Ry, collaborateur de Salomon de Brosse, assisté de son fils Mathurin. Au XVIIIe siècle, entre 1736 et 1738 intervient la démolition du château par le duc de Luynes, car le bâtiment avait été construit dans une zone peu salubre. Seuls demeurent les pavillons des gardes construits suivant les plans de François Mansart, le porche d'entrée du château au fond de la cour, ainsi que les portiques concaves qui étaient situés dans les angles du fond de la cour, construits selon les plans de Salomon de Brosse. En 1629 meurt Catherine de Gonzague (1568-1629), duchesse de Longueville. Les travaux du château ne sont pas terminés, puisque l'aile d'entrée reste à bâtir.
D'origine gallo-romaine, Coulommiers fut réunie près de dix fois au domaine royal. Son histoire est aussi étonnante que mouvementée. Ses antiques remparts et son château furent reconstruits par Clovis ; en 1612, Catherine de Gonzague y fit édifier un palais. Ernest Dessaint, Maire de Coulommiers (1923) expliquait en ces mots : « l'origine de notre ville a de tout temps fait l'objet de controverses passionnées de la part des différents auteurs qui se sont occupés de notre histoire locale ». Les uns, tels le docteur Pascal, dans son ouvrage intitulé Histoire de Seine-et-Marne, Achille Viré et Anatole Dauvergne, dans leurs études sur la ville, lui refusent une origine antérieure à la conquête de la Gaule par Jules César. Les autres, au contraire, Michelin, Histoire du département de Seine-et-Marne, et Martial Cordier, Histoire manuscrite de Coulommiers, prétendent qu'elle existait lors du passage de César et de ses légions en Brie, et Cordier affirme même que son nom lui fut donné par les troupes du conquérant qui, de passage ici, dénommèrent Castrum Columbarium (château colombier), une tour garnie de nids de pigeons, d'où par la suite, Colombarius, Collomiers et Coulommiers.


Les architectes et maître-maçon qui ont participés au chantier

François Mansart (architecte)
Salomon de Brosse (architecte)
Charles Du Ry (maître-maçon)
Adrien Flament (maître-maçon)
Marin Flament (maître-maçon)

Début des travaux: 1613, Achèvement: 1649



Le 3 janvier 1613 Catherine de Gonzague et de Clèves, veuve du prince Henri d'Orléans, duc de Longueville, signe le contrat de maçonnerie pour la reconstruction du château de Coulommiers. Les dessins du château sont de Salomon de Brosse. Les travaux seront suivis par Charles Du Ry, collaborateur de Salomon de Brosse, assisté de son fils Mathurin. 1629 Mort de Catherine de Gonzague [1568-1629], duchesse de Longueville. Les travaux du château ne sont pas terminés. L'aile d'entrée reste à bâtir. début 1631 Henri II d'Orléans, duc de Longueville, fils de Catherine de Gonzague, choisit de terminer les travaux et confie la direction des travaux à François Mansart, sur un plan plus modeste. 27 mai 1631 Henri II d'Orléans passe le marché des travaux au maître maçon Charles Du Ry qui avait travaillé pour Salomon de Brosse. courant 1649 Mansart intervient de nouveau dans deux galeries basse et haute et dans le pavillon antérieur droit où il installe un appartement de bains et au-dessus, un salon à l'italienne.


Le château neuf
Ce château fut assis sur un plan carré de 2170 mètres entouré de large fossés de 24 m. Ces fossés se prolongeaient vers l'Est et se réunissaient à l'extrémité d'un parterre carré de 1 hectares 75. Un pont de 8 mètres de large donnait accès au château côté Ouest. Un autre pont, placé sur le fossé parallèle, reliait le château et le parterre et, pour finir, un pont-levis fermait l'entrée principale, le château devenait imprenable et bloquait son entrée.
Ce château se composait de quatre pavillons principal reliés par deux galeries allant d'Ouest en Est, l'on peut en retrouver une autre et une autre au fond à l'Est relié par une autre galerie de face ayant au centre, un pavillon muni d'un dôme angulaire comme ceux dits de l'horloge, au Louvre et au Tuileries. Quatre autres pavillons en demi-saillie sur galeries latérales flanquaient les pavillons principaux à l'extérieur. La longueur des galeries y compris l'épaisseur des pavillons étaient de 85 mètres, leur épaisseur étaient de 15 mètres.
Le bâtiment de face, au fond, mesurait 54 m de long sur 15 m.
Dans chaque encoignure qui joignait le bâtiment de face avec les deux ailes, se trouvaient, au premier étage, deux balcons circulaires praticables que l'on retrouvait au bout de chaque aile et qui donnait sur le flanc intérieur des pavillons d'entrée.


Lire la suite page 608  https://gallica.bnf.fr/ark








La ville de Coulommiers

*

Coulommiers sur la base Pop-culture
https://www.pop.culture.gouv.fr


Le château
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Coulommiers

Le château-fort
http://maintenance-et-batiment.blogspot.com

Le château neuf (page 603) et le vieux château
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148


Histoire de la ville, page 83

Les seigneurs de Coulommiers, page 60
 https://books.google.fr/books


Des photos du château
https://structurae.net/chateau-de-coulommiers



*



Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Châteaux, château-fort, donjons
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr

Le monde des châteaux































lundi 29 juillet 2019

Château de Juvisy










Sur un bord de Seine face à la forêt de Sénart, proche d'Orly, au Nord-Est de son département l'Essonne, Juvisy existe déjà très tôt. Au temps des romains, la commune est un campement gaulois illustré par Jules César dans son récit de la Guerre des Gaules, puis Juvisy devient gîte royal puis premier relais de poste sur la route de Fontainebleau, future route nationale 7. Juvisy joue en particulier un rôle dans l’histoire de Charles VII et de Napoléon Ier.







Localisation :   91 260, Juvisy, département de l'Essonne


Région : Ile-de-France


Année de construction:  XVIIe siècle




Le château, originellement appelé château de Bel Fontaines, date du XVIIe siècle. Les jardins sont réalisés par André Le Nôtre. Il se trouvait dans un parc qui descendait jusqu'à la Seine et comportait un escalier en fer à cheval comparable à celui de Fontainebleau. Il entre en 1811 dans la famille Monttessuy, mais subit d'importantes destructions lors de la guerre de 1870. La municipalité le rachète vers 1900 à sa dernière propriétaire, la veuve de Gustave de Monttessuy et y installe l'hôtel de ville de la commune.
Le château est une ancienne promenade de Louis XIV, le château et le parc ne figurent sur aucune carte ancienne. On ignore sa date de construction exacte et son architecte, mais le château, qui est construit à l'emplacement d'un ancien monastère, daterait du XVIIe siècle.
En 1632, Michel Le Masle, chanoine de Notre-Dame de Paris et intendant du cardinal de Richelieu, acquiert une grande partie des terres de Juvisy, pour bénéficier d'une résidence champêtre à proximité avec la route Royale. Antoine Rossignol des Roches, président de la Chambre des comptes et conseiller de Louis XIII puis de Louis XIV, rachète le domaine, en 1659. Il entreprend alors de grands travaux d'agrandissement et de restauration. Il fait notamment construire, à l'extrémité de l'aile Sud, le "Pavillon Louis XIV" pour accueillir le roi dans les meilleures conditions, tandis que l'aile Nord donne désormais sur l'église Saint-Nicolas qui a remplacé la chapelle en 1624. Le château se trouve dans un parc qui descend jusqu'à la Seine et comporte une terrasse en fer à cheval. Les jardins sont réalisés par André Le Nôtre. En 1706, Bonaventure, le fils d'Antoine Rossignol des Roches, cède la propriété qui passera de mains en mains, pendant un siècle.

« Les administrateurs de l’Hôtel Dieu de Paris auxquels Michel Le Masle des Roches avait fait don le 19 février 1659 vendirent le château de Juvisy plus humblement appelé « Grande Maison » à Antoine Rossignol (Albi 1600, décembre 1682) par acte du 19 décembre.
1659 homologué par arrêt du parlement du 1 mars 1660 » Un brevet de Louis XIV du 9 mars 1660 suivi de lettres de patentes d’avril lui octroya la haute justice de ce lieu. A cette époque le château s’agrandit du « Pavillon de Louis XIV ». Le parc est aménagé : cascades, canal terrasse, mur de soutènement, perspective, miroir. Cet ensemble est attribué à André Le Nôtre Jardinier, le canal d’eau et le mur de soutènement de la terrasse est de François Blondel architecte. Dans l’œuvre de l’architecte, François Blondel en fait mention dans ces cours d’architecture en 1675 : « c’est ainsi que j’ay fait pour soutenir la masse du front de la cascade de Juvisy, que j’ay fait autrefois construire au-dessous d’un canal de près de cent toises de longueur, que j’avois fait auparavant creuser sur le penchant d’une montagne… ». « A LA RECHERCHE D’UN PAYSAGE PERDU » La visite de Louis XIV au Château de Juvisy, tableau de Pierre-Denis Martin, Galerie PELHAM Londres

C'est par la volonté du Comte Auguste de Montessuy, ancien maire, que les secondes grottes voient le jour à la fin des années 1820. La rocaille, la cascade participent à l'esprit romantique de l'époque et donne de la superbe au parc qui abrite l'ex-château de Juvisy. Mais derrière la lourde grille à l'entrée des grottes, se cache un système technique dont on trouve les premières traces dès le XVII e siècle, 100 % naturel. « L'eau coule grâce à un système hydraulique d'époque sans aucune mécanique ni pompe », confirme Cécile Blin, directrice du service environnement à Juvisy. A l'orée des bois, des sources d'alimentation jaillissent. L'eau finit sa course en cascade dans le bassin extérieur après avoir transité par une salle voûtée à l'intérieur des grottes. Là, un bassin stocke l'eau puis la fait s'écouler par une canalisation de 8 m à travers les rochers. Mais le bassin qui faisait la joie des habitants -- « Mon père a appris à nager ici, il y avait près de 60 cm de fond », se rappelle Cécile Blin -- est peu à peu tombé en désuétude. En recréant la cascade naturelle et remettant en eaux son bassin, la mairie espère que ce lieu, jadis une promenade pour Louis XIV, redevienne un élément incontournable de patrimoine et de loisirs.

Après les bombardements de 1944, la mairie rénove les bâtiments et, en 1965, l'architecte Paul Ohnenwald élève, dans le bas du parc, un centre administratif qui accueille, entre autres services, les archives, les services techniques et la salle du conseil.


Quelques dates

 1807 Le château change plusieurs fois de propriétaire jusqu’à l’arrivée d’Auguste-Gustave-Zacharie-Nicolas de Monttessuy et son fils Rodolphe-Auguste de Monttessuy. Ils construisent dans le parc un abri de chasse, démolissent les cascades, pour remplacer par des grottes de rocailles.

 1817 Le Comte de Monttessuy possède 78 ha.

1828-1833 Apprenant l’arrivée du chemin de fer, la Famille de Montessuy achète le château de Chaige et la ferme de la Maladrerie. La surface de la Propriété était de 78 ha, elle passe successivement de 85 puis 265 ha. Au moment du lotissement la famille de Monttessuy possède 300 ha.

1838 Les terres du Comte de Monttessuy à Juvisy et à Athis étaient traversées sur trois kilomètres par la voie qui coupait la ferme de la Maladrerie. Refusant de traiter à l’amiable avec la Compagnie des Chemins de Fer, il reçut une indemnité de 66000 Francs.

1857 Restauration du château par Monsieur le Comte de Montessuy.

1859 Déplacement du petit cimetière ancestral, en face de l’Eglise. Le Comte de Montessuy incommodé par les odeurs, offrit en échange une pièce de terre à la plaine haute, située à 300 mètres environ des maisons de Fromenteau.

1860 Le Comte Auguste-Gustave de Monttessuy est nommé Maire par arrêté préfectoral du 4 août.

1886 Plan du parc du Château. (BN Ge D 5963 I3N) « Cette belle propriété mise en vente par lots, occupe la plus pittoresque stations des environs de Paris. Elle est traversée par la jolie rivière l’Orge, renferme plusieurs sources et pièces d’eau, joint d’une vue magnifique et de l’air le plus salubre, de grands et beaux arbres en courent une partie. On trouvera dans le haut du parc des lots pour châteaux et villas et dans la partie près du chemin de fer de petits lots pour habitations et maisons de commerces.

1888 Madame la Comtesse de Monttessuy fait construire à ses frais pour 35000 francs une passerelle piétonne au-dessus des voies ferrées pour relier l’avenue centrale de sa propriété à la gare.

1899 Le 18 août, catastrophe Ferroviaire en gare de Juvisy. La commune achète le château pour y établir la Mairie, ce dernier n’était plus occupé depuis 1870.

1911 Lotissement entre le chemin de fer et le coteau. La Commune fait démolir le « Pavillon de Louis XIV » et fait construire par l’architecte Tauront à la place, de deux classes supplémentaires. L’école de filles, était déjà installée dans la pavillon de Louis XIV depuis 1899.

Le 20 septembre 2014 à 07h00
Des pierres envahies de végétation verdâtre. De l'eau croupie et odorante. Qui, en passant par le parc des Grottes à Juvisy-sur-Orge, aurait pu, ces dernières années, imaginer que derrière les ravages du temps se cachaient d'incroyables grottes-cascades datant du XIX e siècle ?

Deux ans de travaux, à curer, rénover, nettoyer, refaire les canalisations... et aujourd'hui, le bassin en eaux sera inauguré en grande pompe. La grotte de rocailles qui plonge sur lui abritera les visiteurs recherchant un peu de fraîcheur. Les plus curieux descendront quelques mètres en contrebas, admirer les ancêtres de ces grottes : des galeries érigées au XVII e siècle et qui, prouesse technique, soutiennent l'ensemble des terres du parc d'1,1 ha. Ici, le mur de soutènement, en arcades, reste visible depuis la rue même si les statues de Dieux romains, d'Hercule à Minerve, ont, elles, disparu.









La ville de Juvisy

*




Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Châteaux, château-fort, donjons
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr

Le monde des châteaux