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samedi 14 décembre 2019

L'enceinte de Milly-la-Forêt













La ville est le chef-lieu du canton de Milly-la-Forêt, le siège de la communauté de communes des 2 Vallées, du parc naturel régional du Gâtinais français et du doyenné de Milly-la-Forêt. Situé dans la triangulation Melun, Etampes, Sens, proche de Fontainebleau, au coeur du parc régional du Gâtinais placé au Sud de son département, l'Essonne, Milly flirte presque avec le Loiret, quinze kilomètres les séparent. Milly bénéficia au moyen-âge d'un château-fort et d'une enceinte qui venait protéger la ville, elle accueilla des familles puissantes et de grands noms pour cette époque tel les Montmorency et les Vendôme.









Localisation : 91 490, Milly-la-Forêt
département de l'Essonne


Région : Ile-de-France









La délimitation des remparts aujourd'hui et depuis le XIXe siècle

Séparé du lavoir par « le pont de la Corne » (reconstruit en 1859), l’abreuvoir à 3 pentes au fond pavé joua un rôle considérable jusqu’en 1930, les nombreux animaux domestiques s’y désaltérant quotidiennement.
Au-delà du pont de pierre qui remplace l’ancien pont-levis, le château de Milly, dont certaines parties datent du XIIIe siècle, a été reconstruit et agrandi vers 1475 par l’Amiral de Graville.
Il présente une belle façade avec ses deux tours rondes crénelées.

A la fin du XIXe siècle, le mail est bordé par des maisons bourgeoises qui viennent enrichir les typologies architecturales de la ville de Milly. Les aménagements urbains sont plus riches. Les places sont structurées et sont bordées d’arbres. Le mail est un espace public structurant de la commune. Il est la trace des anciens remparts de la ville et délimite de manière claire la cité intramuros. Bien plus qu’un espace de circulation, il est un espace public paysagé où se mêlent voies douces et voies automobiles. Lorsque le mail s’élargit, il donne naissance à des lieux publics de rencontres tels que la place du Colombier ou encore la place Gallieni. La ville de Milly s’agrandit considérablement au cours du XIXe siècle. Les remparts disparaissent et sont remplacés par le mail planté qui ceinture toujours la ville. A la fin du XIXe siècle, le mail est bordé par des maisons bourgeoises. Les faubourgs se développent hors de l'enceinte délimitée par le mail et complètent une trame urbaine riche, qui permet la traçabilité de l'évolution de la ville de Milly. Les rues principales sont formées et délimitées par les façades des maisons. Les rues arrière sont ouvertes sur les parcelles cultivées. Les faubourgs forment ainsi une transition entre ville et campagne. En plus des habitations sont construits des bâtiments à caractère « agricole» tels que les séchoirs.

Un parcellaire formant des ilots urbains d’origine médiévale avec des parcelles étroites et traversantes : les maisons sont orientées nord-sud, l’habitat est dense et refermé sur cour.

Les faubourgs
Leurs caractéristiques architecturales se déclinent suivant leur implantation. Ainsi, certains faubourgs accueillent surtout une architecture agricole alors que d’autres, plus à l’est, se voient composés de maisons de typologie bourgeoise. Ils sont avant tout le reflet de la prospérité de Milly à partir du début du XVIIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe. Ils s’organisent autour des remparts lesquels sont abattus en 1865 pour faire place au mail planté.

Le patrimoine d’exception
Formé par le quartier du château: il s’étend de la rue Saint-Pierre à la rue du Lau et de la rivière l’Ecole à la place Grammont. Témoins de la première implantation Milliacoise, ce noyau se trouve aujourd’hui excentré par rapport à la ville et notamment aux remparts formés par le mail planté. Tout ce quartier forme un ensemble exceptionnel aussi bien du point de vue architectural que paysager.


Le maillage urbain et les remparts

* Jusqu’au XIe siècle
Le noyau urbain d'origine est un ensemble conservé de Milly qui s’est constitué autour de deux routes en patte d’oie. Le noyau urbain originel est formé par le château de la Bonde, qui a conservé les traces historiques de son évolution, ainsi que par l’église Notre-Dame de l’Assomption et la Maison Cocteau.

* Jusqu’au XIVe siècle
Un développement linéaire
La Guerre de Cent ans freine le développement de la ville qui évolue le long des axes principaux constitués par les routes de Moret et de Nemours. L’espace urbain se comble et des voies secondaires viennent découper des parcelles étroites et traversantes sur lesquelles l’habitat est dense et resserré.

* A la fin du XVe siècle
La ville commerçante et les remparts
Le développement de la ville se fait cette fois-ci le long des deux voies de Nemours (axe nord-sud) et de Moret et vient remplir les vides à l’intérieur des remparts. La trame viaire évolue : c’est un mélange des chemins ruraux et de voies plus structurées et plus importantes. Les parcelles s’organisent autour d’îlots rectangulaires plus larges, sur rue et moins profonds que ceux dessinés lors de la première phase de développement.

* Au XIXe siècle
Les faubourgs hors de l’enceinte médiévale
Les faubourgs se développent hors de l’enceinte médiévale. Les remparts ont disparu et sont remplacés par le mail planté qui ceinture toujours Milly. Les faubourgs viennent compléter une trame urbaine riche qui permet la traçabilité de l’évolution de la ville de Milly. Les rues principales sont formées et délimitées par les façades des maisons. Les rues arrières sont ouvertes sur les parcelles cultivées. Les faubourgs forment ainsi une transition entre ville et campagne. En plus des habitations sont construits des bâtiments à caractère « agricole » tel que les séchoirs…

Le Château médiéval présentant des éléments du XIIIe siècle, relevé au XVe siècle par Louis Mallet, gouverneur général de la Normandie. Au XVIe siècle, présence des Vendôme et des Montmorency. Le châtelet d'entrée comprend deux tours circulaires à mâchicoulis surmontés au début du XIXe siècle de crénelures en briques.

Le château, lui-même, était défendu par les fossés qu’on voit encore. Au sud, se trouvait une vaste cour d’honneur, ceinte de hautes murailles avec tours de défense, pont-levis, etc. Au centre de cette cour se dressait une chapelle, dite « Saint-Valentin ». Elle fut, plus tard, démolie. Une des tours du côté de la rivière fut alors aménagée en chapelle. Derrière s’étendait de magnifiques parterres agrémentés de canaux.

On y voit encore l’emplacement de la herse et du pont-levis. Les tours étaient couronnées autrefois de créneaux et de toitures élancées. A gauche se trouve une salle voûtée, ogivale, à pilier central, du XIIe siècle. C’est l’ancienne salle des gardes. A droite, sont les appartements de l’amiral de Graville, où Louis XI séjourna à différentes reprises.









La ville de Milly

Une étude sur la ville

Le château de Milly


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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Châteaux, châteaux-fort, donjons

Le monde des châteaux




Tourisme Essonne 














Le château





La salle des gardes






































samedi 9 novembre 2019

L'enceinte de Montlhéry











Dans l'axe Sud-Ouest d'Orly et à l'Ouest d'Evry, la ville de Montlhéry, ancienne place forte, issue d'une puissante famille du moyen-âge qui érigeat un château-fort prénommé le château de Montlhéry au Xe siècle. Vaste et puissante forteresse en triangle elle était situé dans cette partie du département qui équivaut actuellement à la région naturelle de l'Hurepoix (qui se caractérisait au moyen-âge par une forêt dense). Elle trône sur la rive gauche de l'Orge, dans le département de l'Essonne en région d'Île-de-France, sur une colline culminant à cent trente-sept mètres au-dessus du niveau de la mer, ce château-fort fût château royal.









 Localisation : 91 310, Montlhéry
département de l'Essonne


Région : Ile-de-France







La forteresse était bâtie sur un axe Est-Ouest, l'entrée principale se trouvant orientée plein Est. Elle avait la forme d'un pentagone, composé d'un rectangle de vingt-six à trente mètres de largeur et trente-cinq mètres de longueur. S'ajoutait un triangle isocèle dont la pointe était équipée de la tour-maîtresse, elle était complétée de quatre tours circulaires à chaque angle de la forteresse et d'un châtelet d'entrée rectangulaire ouvrant sur un pont-levis.

Dans la cour, accolé à l'enceinte Nord se trouvait un bâtiment divisé en deux salles surmonté d'un étage longue de seize mètres cinquante et large de sept, côté sud se trouvait une galerie à arcades. Les courtines avaient une épaisseur de 2,3 mètres à la base et un mètre au sommet, situé à huit mètres du sol des fossés. Les quatre tours avaient un diamètre 7,5 mètres et leur épaisseur s'établissait à deux mètres.


La forteresse était formée de cinq enceintes se dominant l’une Feutre, la porte, dite moderne qui, à force d’érudition, c'est presque rendu la contemporaine de ces vieux âges, est flanquée de tourelles et couronnée d’un haut corps de garde, elle se présente toute couverte de têtes de sangliers et de loups. Le château-fort quand à lui se compose de trois enceintes, trois fossés, trois pont-levis à passer, dans la grande cour carrée il y a à droite et à gauche; les citernes, les écuries, les poulaillers, les colombiers, les remises quand à eux se réunissent à l'intérieur.
Les caves, les souterrains, les prisons sont par-dessous, en étage l'on trouve les logements, les magasins, les lardoirs ou saloirs, les arsenaux. Tous les combles sont bordés de mâchicoulis, de parapets, de chemins de ronde, de guérites.


Le pont-levis couvrait, en se relevant, la porte du château qui était encore défendue par une herse, lourde grille en fer glissant dans des rainures, et qu’au besoin on laissait retomber. Aux angles de la forteresse s’élevaient de grosses tours qui possédaient des mâchicoulis (structure de pierre construite en haut des tours, perçèe d'ou l'on pouvait laisser tomber de l'huile, des pierres, tirer, etc... contre des assaillants). 









La ville 


L'histoire de la ville

La ville sur la base Pop-culture

Montlhéry au moyen-âge

Montlhéry sous Henri IV


Une fiche historique sur le château-fort



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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Châteaux, château-fort, donjons

Le monde des châteaux




Tourisme Essonne











gravure du Château au XVIIe









mercredi 30 octobre 2019

samedi 10 août 2019

Cartes des place-fortes du département de l'Oise





















Le département de l’Oise constitue l’un des 101 départements français et se situe au Sud-Ouest de la région Hauts-de-France. Sa population de 815 400 habitants, s'étend sur un territoire de 5 860 km2. Il porte le n° 60, sa préfecture est Beauvais (la plus grande ville du département). Composé de 688 communes, l'Oise est un département qui doit son nom à la rivière éponyme qui la traverse, ses habitants sont appelés les Oisiens ou Isariens. L'Oise est le 27e département le plus peuplé du pays. Formant auparavant, avec la Somme et l'Aisne, l'ancienne région Picardie, il constitue depuis 2016, avec quatre autres départements (Nord, Pas-de-Calais, Somme, Aisne), la région Hauts-de-France.






Carte de la lettre A à la lettre E





Carte de la lettre F à la lettre J





Carte de la lettre L





Carte de la lettre M à la lettre N





Carte de la lettre O à la lettre W






Le département





Le tourisme






Livrets de photos de places fortes 
entourant l'Ile-de-France

Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Les châteaux-forts et les places fortes 
ayant éxistés en Ile-de-France

Le monde des châteaux

Les fiches historique

Châteaux, châteaux-forts, donjons








































samedi 30 mars 2019

Le Grand et le Petit Châtelet à Paris
















 Localisation : 75 000, Paris, département de Paris  

Région : Ile-de-France




Lorsque Paris, encore resserré dans l' île de la Cité, était entouré de toutes parts de murailles flanquées de grosses tours dont les fouilles récentes ont encore fait trouver quelques débris, on communiquait avec la plaine par deux ponts en bois dont l' un, nommé le grand Pont, a reçu depuis le nom de Pont au Change et l' autre appelé le Petit Pont, n' a pas changé de nom. Pour protéger ces passages, on construisit deux forteresses, espèces de châteaux-forts que leur petite dimension fit appeler des Châtelets. Il y avait le Grand et le Petit Pont, il y eut aussi le Grand et le Petit Châtelet. Ce n' était d' abord que des œuvres en bois car on lit dans les chroniqueurs de cette époque que lors du fameux siège de Paris par les Normands, la tour du Châtelet fut embrasée. Ces deux forteresses abattues, la population renfermée dans l' île aurait été réduite à s' y maintenir jusqu' à ce que la famine la forçât à mourir ou à se rendre. Ce danger était si bien compris qu' on se battit avec un acharnement. Les fossés furent presque comblés par les cadavres amoncelés et la Seine fut rouge de sang. En 1198, Philippe Auguste entoura Paris d' une ceinture de pierre et réédita le Petit Châtelet qui avait considérablement souffert lors des sièges que la capitale avait eu à soutenir et qui se relia aux épaisses murailles du Pré des Garlandes, rue Galande et de la Vallée de Misère, Quai des Augustins. Les bâtiments du Petit Châtelet se dessinaient en trois tours carrées de médiocre hauteur unies entre elles par des espèces de galeries fortement enfoncées dans le sol. Trente trois fenêtres bardées de fer fournissaient le jour du coté de la rivière aux divers étages du fort et dans les fondations se trouvaient creusées soixante casemates ou cachots. Sur la plate forme de la tour occidentale on remarquait encore à la fin du XVIIIe siècle la pierre ronde et creusée en forme de cône qui servait a planter l' aigle de la légion.
Depuis Philippe Auguste jusqu' à Saint-Louis, cette forteresse fut tour à tour hantée par les gens de guerre et par les gens de justice, c'est-à-dire qu' elle tint lieu successivement et selon la circonstance de point de réunion pour les levées du ban lorsque le roi allait à l' armée et de succursale au Grand Châtelet lorsque le nombre des prisonniers était trop considérable pour pouvoir être contenu dans la geôle de cette forteresse. Sous le règne de Philippe-le-bel, la suppression de l' ordre des Templiers et la confiscation des biens immenses de ces moines militaires ayant ajouté au domaine de l' Etat le palais du Temple et plusieurs autres lieux de détention, on ne crut pas devoir se servir des bâtiments du Petit Châtelet et cet édifice fut à peu près complètement abandonné. Plus de quatre-vingts ans après, Charles VI ordonna que les prisons de cette forteresse serviraient de nouveau comme pièces supplémentaires à celles du Grand Châtelet. On fit examiner par des maçons les bâtiments de cet édifice et on trouva qu' ils étaient sûrs et suffisamment aérés, à l' exception de trois cachots ou chartres-basses ou les prisonniers, faute d' air, ne pouvaient vivre longtemps. En 1402, le même roi déclina cette forteresse au prévôt de Paris comme une demeure sûre et d'habitation honorable. La présence de ce magistrat militaire n' empêcha pas les massacres qui le 12 juin 1417 furent exécutés par la  faction bourguignonne sur les prisonniers.




Le petit châtelet




Le Petit Châtelet 

Il servit de prison politique sous Henri II et pendant les guerres de la Fronde puis il devint le quartier général des troupes levées par le coadjuteur. Les royalistes appelaient alors plaisamment cet édifice la caserne de M le cardinal de Retz. C' est au Petit Châtelet que fut formé armé et équipé ce fameux régiment de Corinthe qui devait perdre sa réputation militaire et ses drapeaux a une demi lieue de Paris sur les bords de la Marne. Quelques compagnies des troupes royales suffirent pour le mettre en déroute et les plaisantins de l'époque appelèrent cette rencontre "la première aux Corinthiens". Les soldats du coadjuteur ne cherchèrent pas du reste le dangereux honneur d' une seconde entrevue avec les troupes du roi, bornant leur ambition martiale à occuper militairement le Petit Châtelet et le palais de l'archevêché,  un contemporain dit  "une chère fort délicate pour gens de cette espèce et du vin a bouche que veux tu". Sous la régence et sous le règne de Louis XV, le Petit Châtelet continua à servir d' annexe aux prisons du Grand Châtelet. Lors de la démolition de la Tournelle, on lui confia le dépôt des prisonniers de cette juridiction. Sous Louis XVI, il fut de nouveau abandonné en partie, les chambres, qui se situaient face à la rivière furent destinées aux détenus pour dettes mais des plaintes étant parvenues au Pailement sur la malpropreté et l' insalubrité de cette prison dont les miasmes de l'hôtel-Dieu agrandi corrompaient l' air. On fit déguerpir aussitôt les détenus qui furent répartis dans les diverses prisons de Paris. Le Petit Châtelet fut démoli dans les dernières années du XVIII siècle en 1780.


Le Grand Châtelet 

 Il avait la forme d'un parallélogramme régulier, du côté de la Seine, des murailles hautes de quarante pieds étaient couronnées par des donjons placés de distance en distance, des engins de guerre montraient leurs museaux de fer ou de bronze entre les créneaux de ce mur noir et lézardé que des guirlandes de lichen, de pariétaires et de liserons, garnissaient de toutes parts. Une large porte défendue par des herses et des meurtrières servait à la communication de la cité proprement dite avec la rue Saint-Denis et toutes les rues et les quartiers qui y aboutissaient.
Du côté de la rue Saint-Denis, l' aspect du Grand Châtelet avait quelque chose de lugubre et de terrible, ses murailles, plus hautes de dix pieds que celles qui s' élevaient du côté de la rivière, étaient percées à des distances inégales par d' étroites lucarnes toutes bardées, grillées de barreaux de fer. Ce mur était monté dans toute sa longueur par une espèce de terrasse très étroite où étaient placées des guérites destinées aux factionnaires qui surveillaient jour et nuit les prisonniers. Lorsque Philippe Auguste eut porté au delà du Grand Châtelet l' enceinte de Paris, cette forteresse devint inutile pour la défense de la ville et on y établit le siège des juridictions de la Prévôté et la vicomté de Paris.



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Le château des chevaliers du temple à Paris



 Dès le XIe siècle on voyait s' élever aux portes de Paris le palais des chevaliers du Temple. Il était si considérable qu' un chroniqueur de cette époque le compare à une ville. C' était un immense carré irrégulier entouré de murailles et crénelé de toutes parts. On y remarquait une église, un réfectoire, une cuisine, de grands appartements et de nombreux bâtiments pour loger les chevaliers et le grand maître. Philippe-le-Bel chercha dans cette forteresse imprenable un asile contre les fureurs populaires, les Templiers y avaient amassé des richesses réputées, les plus grandes du monde n' ont pas été une des moindres causes de leur ruine. Quand Perdre du Temple fut aboli en 1311 et que l' année suivante Philippe IV disposa de ses biens, on commença à dénaturer ou détruire l'ensemble de ce palais qui fut oublié jusqu'aux guerres avec les Anglais et celles de la Ligue où l' on se disputa souvent sa possession. En 1667, le grand prieur, Jacques de Souvré, fit bâtir en amont du vieux manoir un vaste hôtel dont une partie existe encore. Ce fut le théâtre des plaisirs de son successeur Philippe-de-Vendôme dont les soupers donnèrent au Temple une célébrité nouvelle par le choix, l' esprit et le scepticisme des convives. Le grand prieuré passa ensuite au prince de Conti qui y donna asile à J.J. Rousseau. Le dernier titulaire fut le duc d' Angoulème qui est mort durant son exil et son père, le comte d' Artois, y vint quelquefois renouveler les orgies du prince de Vendôme.

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Deux documents sur la ville, historique et archéologique
https://www.persee.fr/doc

Le grand châtelet

Le petit châtelet


La maison ou enclos du temple

Le donjon du temple



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La ville





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