Localisation : 91 490, Milly-la-Forêt
département de l'Essonne
Région : Ile-de-France
La délimitation des remparts aujourd'hui et depuis le XIXe siècle
Séparé du lavoir par « le pont de la Corne » (reconstruit en 1859), l’abreuvoir à 3 pentes au fond pavé joua un rôle considérable jusqu’en 1930, les nombreux animaux domestiques s’y désaltérant quotidiennement.
Au-delà du pont de pierre qui remplace l’ancien pont-levis, le château de Milly, dont certaines parties datent du XIIIe siècle, a été reconstruit et agrandi vers 1475 par l’Amiral de Graville.
Il présente une belle façade avec ses deux tours rondes crénelées.
A la fin du XIXe siècle, le mail est bordé par des maisons bourgeoises qui viennent enrichir les typologies architecturales de la ville de Milly. Les aménagements urbains sont plus riches. Les places sont structurées et sont bordées d’arbres. Le mail est un espace public structurant de la commune. Il est la trace des anciens remparts de la ville et délimite de manière claire la cité intramuros. Bien plus qu’un espace de circulation, il est un espace public paysagé où se mêlent voies douces et voies automobiles. Lorsque le mail s’élargit, il donne naissance à des lieux publics de rencontres tels que la place du Colombier ou encore la place Gallieni. La ville de Milly s’agrandit considérablement au cours du XIXe siècle. Les remparts disparaissent et sont remplacés par le mail planté qui ceinture toujours la ville. A la fin du XIXe siècle, le mail est bordé par des maisons bourgeoises. Les faubourgs se développent hors de l'enceinte délimitée par le mail et complètent une trame urbaine riche, qui permet la traçabilité de l'évolution de la ville de Milly. Les rues principales sont formées et délimitées par les façades des maisons. Les rues arrière sont ouvertes sur les parcelles cultivées. Les faubourgs forment ainsi une transition entre ville et campagne. En plus des habitations sont construits des bâtiments à caractère « agricole» tels que les séchoirs.
Un parcellaire formant des ilots urbains d’origine médiévale avec des parcelles étroites et traversantes : les maisons sont orientées nord-sud, l’habitat est dense et refermé sur cour.
Les faubourgs
Leurs caractéristiques architecturales se déclinent suivant leur implantation. Ainsi, certains faubourgs accueillent surtout une architecture agricole alors que d’autres, plus à l’est, se voient composés de maisons de typologie bourgeoise. Ils sont avant tout le reflet de la prospérité de Milly à partir du début du XVIIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe. Ils s’organisent autour des remparts lesquels sont abattus en 1865 pour faire place au mail planté.
Le patrimoine d’exception
Formé par le quartier du château: il s’étend de la rue Saint-Pierre à la rue du Lau et de la rivière l’Ecole à la place Grammont. Témoins de la première implantation Milliacoise, ce noyau se trouve aujourd’hui excentré par rapport à la ville et notamment aux remparts formés par le mail planté. Tout ce quartier forme un ensemble exceptionnel aussi bien du point de vue architectural que paysager.
Le maillage urbain et les remparts
* Jusqu’au XIe siècle
Le noyau urbain d'origine est un ensemble conservé de Milly qui s’est constitué autour de deux routes en patte d’oie. Le noyau urbain originel est formé par le château de la Bonde, qui a conservé les traces historiques de son évolution, ainsi que par l’église Notre-Dame de l’Assomption et la Maison Cocteau.
* Jusqu’au XIVe siècle
Un développement linéaire
La Guerre de Cent ans freine le développement de la ville qui évolue le long des axes principaux constitués par les routes de Moret et de Nemours. L’espace urbain se comble et des voies secondaires viennent découper des parcelles étroites et traversantes sur lesquelles l’habitat est dense et resserré.
* A la fin du XVe siècle
La ville commerçante et les remparts
Le développement de la ville se fait cette fois-ci le long des deux voies de Nemours (axe nord-sud) et de Moret et vient remplir les vides à l’intérieur des remparts. La trame viaire évolue : c’est un mélange des chemins ruraux et de voies plus structurées et plus importantes. Les parcelles s’organisent autour d’îlots rectangulaires plus larges, sur rue et moins profonds que ceux dessinés lors de la première phase de développement.
* Au XIXe siècle
Les faubourgs hors de l’enceinte médiévale
Les faubourgs se développent hors de l’enceinte médiévale. Les remparts ont disparu et sont remplacés par le mail planté qui ceinture toujours Milly. Les faubourgs viennent compléter une trame urbaine riche qui permet la traçabilité de l’évolution de la ville de Milly. Les rues principales sont formées et délimitées par les façades des maisons. Les rues arrières sont ouvertes sur les parcelles cultivées. Les faubourgs forment ainsi une transition entre ville et campagne. En plus des habitations sont construits des bâtiments à caractère « agricole » tel que les séchoirs…
Le Château médiéval présentant des éléments du XIIIe siècle, relevé au XVe siècle par Louis Mallet, gouverneur général de la Normandie. Au XVIe siècle, présence des Vendôme et des Montmorency. Le châtelet d'entrée comprend deux tours circulaires à mâchicoulis surmontés au début du XIXe siècle de crénelures en briques.
Le château, lui-même, était défendu par les fossés qu’on voit encore. Au sud, se trouvait une vaste cour d’honneur, ceinte de hautes murailles avec tours de défense, pont-levis, etc. Au centre de cette cour se dressait une chapelle, dite « Saint-Valentin ». Elle fut, plus tard, démolie. Une des tours du côté de la rivière fut alors aménagée en chapelle. Derrière s’étendait de magnifiques parterres agrémentés de canaux.
On y voit encore l’emplacement de la herse et du pont-levis. Les tours étaient couronnées autrefois de créneaux et de toitures élancées. A gauche se trouve une salle voûtée, ogivale, à pilier central, du XIIe siècle. C’est l’ancienne salle des gardes. A droite, sont les appartements de l’amiral de Graville, où Louis XI séjourna à différentes reprises.
Une étude sur la ville
Le château de Milly
Tourisme Essonne
Le château
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La salle des gardes