mardi 26 mai 2009

Une couleur romanesque d'une cité financière





 











Là, en sortant du métro, à quelques encablures de Paris, de la Seine, un long bras rectangulaire orné là en son centre de hautes sculptures modernes, qui tels des pics échevelés viennent fendre l'air, nous convie à voyager vers le centre financier de Paris.

Là, posté 30 étages plus haut, les sommets, les toits, flirtent avec les Cumulos-Nimbus, les oiseaux et les vents effarouchés, qui, soufflant vivement de leurs étreintes passagères, s'engouffrent promptement entre les tours, crient au dessus de l'esplanade, des places, des sculptures avoisinantes et des jets d'eau, qui en une seconde à peine se couvrent de vaguelettes...
Courant entre les murs, entre les jambes de l'arche, ce courant d'air s'envole promptement vers Rueil-Malmaison, Saint-Germain-en-Laye, Cergy-Pointoise, la Normandie....







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Une couleur romanesque de châteaux Francilien.











Un long chemin escarpé, emprunté le long d'un sentier ou d'une allée goudronnée traversant la forêt, mène, en quelques heures à peine, vers les premières pierres de nos châteaux seigneuriaux et romantiques, qui, semés ça et là en un long ou court instant nous rappelle, nous ramène, vers des temps historiques, ancestraux...
Temps en lesquels seigneurie, royauté et gens du peuple animaient cette population, née du domaine royal constitué depuis le Xe siècle par les rois Capétiens. Ses limites ont varié jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Cette province s'étendait vers l'ouest et surtout le nord et était moins vaste qu'aujourd'hui en direction de l'est et du sud. Elle formait la zone d'intérêt économique des corporations marchandes de Paris, qui ont contribué à en fixer les contours. Elle fut découpée, à la suite de la Révolution, en trois départements : Seine, Seine-et-Oise et Seine-et-Marne.

L'Ile-de-France, en ces longs chemins, bordés de sous-bois, laisse entrevoir une sensation de calme, de sérénité et de rêves mêlés...

Parfois au milieu d'une clairière, d'un sentier, d'une allée, un écureuil "grimpe" le long d'un tronc et soudainement, d'un bond il voyage de branches en branches, d'arbres en arbres...
Le chant des oiseaux, le ballet poétique des papillons qui, en une seconde à peine, s'envolent vers le bonheur et la liberté, gravent en nous de longs moments subtils...
Les châteaux et les demeures seigneuriaux de notre belle et grande région, viennent au tréfonds de nous-même, éveillés nos sens les plus profond... Qu'ils soient grands, majestueux, vêtus de longues cheminées échevelées, qui, en un bouquet de pierre vient tutoyer le ciel bleu azur ou qu'ils soient d'une ère gothique, romantique ou renaissance, tous, vraiment tous, nous font voyager au plus loin de nous-même...
En des temps moyen-ageux, des entrelacs et des lacis de pierre ont été bâtis, amenés par la main de l'homme sur des terres reculées, parfois inaccessibles, pour lesquels et en lesquels des évènements, des faits et des émotions sont venues tour à tour éclairer nos lanternes et les pages de nos livres d'histoire...



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lundi 25 mai 2009

Une couleur romanesque d'une contrée Francilienne....


















Du haut d'un mont, d'une butte, d'une hauteur escarpée vêtue ça et là d'arbres tout aussi flamboyant les uns que les autres, un paysage se dessine à l'horizon laissant notre imagination butiner les kilomètres à venir...
Là un viaduc romain traversant l'un des fleuves, au dessus duquel, tel un jouet miniature, le RER coure nonchalamment de station en station jusqu'à venir mourir aux pieds de la vallée dans un tunnel ....

Là-bas, à gauche, à quelques dizaines de kilomètres de la Défense, l'immensité francilienne coure, durant de longues enjambées, au dessus des fleuves, des plaines, des collines et des monts verdoyants, aux pieds desquels, de belles villes historiques sont nées et ont grandies au fil des siècles et des années passées, pour devenir de nos jours, Rueil-Malmaison, Conflans-Sainte-Honorine, Saint-Germain-en-Laye, Carrières-sur-Seine, Poissy....

De longues heures durant, mètres après mètres, kilomètres après kilomètres, la forêt dévoile ses sentiments intérieurs, sa beauté chevaleresque, qui quelques siècles derrière nous à semée son empreinte, son acte de naissance...
Comme parfois quelques paysages, quelques contrées de l'Ouest Francilien peuvent faire naître une foule de sentiments, une foule d'émotions entremêlées de quotidien, de contemporain et de faits plus ou moins enluminés qui ont marqués une époque, une ère particulière.... D'une beauté et d'une démesure, assez grandiloquente, tant par sa valeur artistique, architecturale que historique, des lignes entières, des chemins romantiques et mouvementés se sont crées et ont permis à de grands flots langoureux et seigneuriaux de venir teintés de longues pages de lecture quotidienne au travers desquelles, bien des aventures s'y sont déroulées, s'y sont égarées....


Château d'Hénonville









En suivant ses lignes, ses courbes, ses détours, la région francilienne emmène le promeneur vers des contrées riches, florissantes et verdoyantes. Des contrées qui, à l'orée d'une forêt, d'un bois, à la lisière d'un pré, révèlent leurs majestuosités à l'image du Vexin.

De nature royale, seigneuriale, touristique et rayonnante, son patrimoine naturel, historique, dévoile aux touristes ses beautés chevaleresques, dantesques, qui, au pied d'une longue étendue d'eau, sur laquelle ça et là des cygnes majestueux et des col-vert se préparant au vol, laissent au cœur même de ce vaste plan d'eau, une image romantique, sans laquelle naguère et aujourd'hui encore, ce patrimoine historique n'aurait pu cultiver son côté romantique...



Château d'Ecouen








Château de Pierrefonds









Celui là même qui fit, durant des décennies et des siècles aussi, sa prospérité, son caractère, sa conquête...

Tel ici se présente un château si hardi, si petit, à l'image de Vigny perché là au fin fond d'un village à quelques encablures de Cergy, à l'image du château du Marais non loin de Saint-Chéron, qui, dans un élan de générosité, couplé avec Baville et Lardy, flirte et communique avec Dourdan et Etampes...

Vaste région fleurie d'armes et de trophées, les Yvelines, département limitrophe, siège en région Francilienne sur un trône historique, au travers duquel bien des faits et des méfaits aussi, bien des convoitises et des rivalités « courtoises », sont venues ça et là semer, à tout jamais, les blasons et les dès d'une contrée puissante aux charmes sensuelle et noble.
Combien de Duc, d'Archiduc, de Comte et d'hommes lettrés du pouvoir ou lui-même encore, à l'image de Versailles, Fontainebleau, Ecouen, sont venus, sont restés, ici ou là durant des décennies et encore maintenant, ont chatoyer avec les richesses et bâtis ici même une région prospère... Celle là même qui entoure, qui protège, en un lacis de murs, de murets et d'enceinte, le cœur même d'une région, d'un pays aux allures chevaleresques....

Comment en parler plus encore sans évoquer des sites tels Chamarande, Férrières, Blandy-les-Tours, Villarceaux, Farcheville, Chevreuse, Hénonville, Bourron-Malotte et là-bas, à quelques encablures de l'Oise, de l'Eure et du Loiret, d'autres pointures royales siègent là depuis des lustres, des siècles, à l'image de Pierrefonds, Chantilly, vaste domaine royal.


Château d'Ermenonville









De grands détours aussi s'imposent vers les vestiges, vers les demeures inhabitées, abandonnées, au travers desquelles, tel à Marly-le-Roi, bien des fois (La foi), bien des lois ont coulées ici bas, ont laissées là jaillir de longues traînées de poudre, de longs moments de diplomatie, en lesquels bien des sorts ont été abolis, ont été clos et décidés aussi.
Leurs images, un peu assombries par les fastes architecturales du royaume de France, sont elles aussi charmeuses, affrioleuses, généreuses que certains sites « connus ».

Leurs richesses, éparpillées aux alentours de Paris, viennent bien souvent flirtées avec la lisière d'un bois, à l'orée d'un plan d'eau, d'un parc ou d'un domaine. Leurs styles entraînent le touriste, notre imagination et nos images historiques vers de longs et grands moments d'histoire, qui ont bien souvent laissés place à des faits, des dates et des empreintes gravées à tout jamais dans les livres d'histoire.. Au travers des romans aussi, écris d'aventure, tel Alexandre Dumas laissant là jaillir son imagination au cœur même d'un château dit de Monte-Christo, qui chatoient là nos sens, nos émotions, notre cœur, l'essence même d'un pays, d'un continent entier...

Là, de grandes envolées de ramiers, une brise romantique, un étang immaculé entouré de verdure et d'arbres majestueux, dessine là un paysage digne de la région Ile-de-France, qui, de part sa diversité naturelle, sa floraison champêtre, dissimule une quantité de paysage en tout genre.
Parfois immaculé, parfois construit de grands et longs bâtiments aux allures de hangars, ou transformés en ZAC, en zone industrielle, ses longues étendues régionales ouvrent les portes à bien des choses, bien des architectures paysagiste que la nature, malgré sa grande et sa majestueuse composition floral ne saurait enfantée..
La main de l'homme, sculpte, entraîne, déchaîne, des passions, des beautés, des chimères, des talents, qui, malgré les siècles passant, laisse toujours une empreinte, un dessein....

Les communes, petites ou grandes, laissent elles aussi éclater leurs charmes, quand, depuis les années 70, de grands et valeureux projets ont su faire éclore des villes entières et des communautés tel Marne-la-Vallée, Melun-Sénart, Cergy-Pontoise, Saint-Quentin-en-Yvelines.
Melun -Sénart a conquit le promeneur forestier
Marne-la-Vallée a conquit un monde « enchanté »
Saint-Quentin-en-Yvelines a conquit ses marchés, ses beautés modernes.
Cergy-Pontoise, fief du savoir et de l'entreprenariat, à su s'imposer, se diversifier et faire naître un site, l'axe majeur de la France, qui, durant de longs années à été discuté tel le méridien de Paris entre l'Angleterre et la France.




Château de Vigny












Château de Pierrefonds
http://www.pierrefonds.monuments-nationaux.fr/


Château d'Ecouen
https://musee-renaissance.fr/


Château de Monte Christo.
http://www.chateau-monte-cristo.com/presentation/chateau.html


Château de Vigny
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vigny_%28Val-d%27Oise%29


Château d'Ermenonville
http://www.chateau-ermenonville.com/


Lien du château du Marais
http://www.lechateaudumarais.fr/index.html


Château de Dourdan
http://www.casteland.com/pfr/chateau/idf/essonne/dourdan/dourdan_hist.htm


Château d'Hénonville
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_d%27H%C3%A9nonville




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vendredi 15 mai 2009

Château Neuf, Saint-Germain-en-Laye



























L'histoire du Château Neuf:

Le Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye est un ancien château des Yvelines construit dans la deuxième moitié du XVIe siècle à Saint-Germain-en-Laye à proximité du Château-vieux (château actuel) pour servir de résidence royale jusqu'en 1680, année durant laquelle, la cour le quitta pour se réinstaller dans le vieux château qui avait été agrandi et modernisé par Mansart.

Le château neuf faisait partis des grands châteaux royaux. Il préfigurait très bien le style actuel du château de Versailles, en plus petit il est vrai . Mais ce n’est pas vraiment l’architecture du château qui était le plus intéressant mais surtout son jardin et ses grottes magnifiques, œuvres unique d'artistes Italien les frères Francini notamment . Le château fut construit par ailleurs sur la base d'un pavillon qui doit son architecture initial à Philibert de L'orme ( architecte également des Tuileries ) sous la demande d'Henri II. Il se peut par ailleurs qu'il existait auparavant un bâtiment sous François Ier, mais aucune trace crédible ne permet aujourd'hui de le confirmer.

Cependant le château définitif fut vraiment instruit sous Henri IV qui agrandira très nettement le château en lui apportant les terrasses et grottes réputés à l'époque. Les deux autres architectes sont Androuet de Cerceau et Jean de Fourcy et Guillaume Marchant pour les travaux de maçonnerie. Terminé vers 1603, Henri IV y viendra régulièrement, plutôt comme un château de 'repos' que vraiment comme une résidence principale. Le jardin à la française s'étalera jusqu'à la seine sur cinq terrasses, le paysagiste sera Etienne Dupérac et le Jardinier Claude Mollet.




En 1637















Découvrir un peu plus son histoire:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau-Neuf_de_Saint-Germain-en-Laye

La grande terrasse du château de Saint-Germain-en-Laye













































Domaine du Val, château du val vers 1410 ?:











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vendredi 8 mai 2009

Autour des châteaux et du temps médiéval






La Roche-Guyon:







Dominant la rive de la Seine, La Roche-Guyon, taillé dans la pierre fût la propriété d'un homme prénommé Guy qui fût tué par son beau-frère.
Non loin de là, à quelques encablures, sur le penchant de la falaise, une vaste demeure munie de rares ouvertures gît là en pleine nature, un peu plus haut, l'on devine son donjon...




Les Roseraies en Seine et Marne:




L’origine des plantations de roses en Seine-et-Marne est difficile à dater mais dès le XIIIe siècle, d’importantes roseraies sont créées aux alentours de Provins à l’initiative de Thibaud IV, comte de Brie et de Champagne.

Christophe Cochet (1777-1819), qui installe sa première roseraie à Grisy-Suisnes en 1802 avec le soutien de l’amiral de Bougainville, est à l’origine d’une longue lignée d’horticulteurs-pépiniéristes et de rosiéristes à Suisnes et dans les environs de Brie-Comte-Robert. En 1877, Scipion Cochet (1833-1896), petit-fils de Christophe, crée « Le Journal des Roses », revue mensuelle servant de relais entre les rosiéristes amateurs et professionnels, qui prend par la suite le titre de « Journal des Roses (Rosa inter flores). Revue d’arboriculture ornementale ». Cette revue évoque les procédés de culture, les innovations, les caractéristiques des différentes roses, rend compte des expositions et concours, en France et dans le monde. La rédaction est assurée jusqu'en 1884 par Camille Bernardin, président de la société des rosiéristes, puis par Pierre-Philémon Cochet et après lui Pierre Cochet. En 1911, son cousin et beau-frère, Charles Cochet-Cochet, rachète le journal, dont le dernier numéro est daté d’août 1914.






Rose "Souvenir du rosiériste Rambaux".
La revue est très abondamment illustrée de planches en couleurs (chromolithographies), qui représentent chacune une variété de rose. Les numéros de la revue (cotes REV 161/1 à REV 161/37) et les 246 planches illustrées (cotes REV 161-1 à REV 161-246) peuvent être consultés aux Archives départementales.





Les familles et leurs propriétés:







Féodalité, bourgeoisie, seigneuries, propriétés - Archives d'Ancien régime


Famille Dulong de Rosnay (Cannes-Ecluse)


Famille de Rothschild: (Ferrières)

Fief et ferme de La Parenterie (Favières, Pontcarré)
Fief puis ferme du Vieil Marteau (Arville)
Chartrier de Crécy


famille de Moustier:

Domaine de Croissy-Beaubourg
Domaine de Farcy (Dammarie-lès-Lys)
Domaine de Toussac (Villenauxe-la-Petite)


Famille d'Harcourt-Beuvron, Catoire de Bioncourt (Melz-sur-Seine)


Famille Duchesne (Ussy-sur-Marne)


Famille Juvenal des Ursins d'Harville: (Doue, Saint-Germain-sous-Doue)

Seigneurie de La Grange-le-Roi


famille Lelièvre de La Grange:

Seigneurie et domaine de La Trousse (Ocquerre)


Familles de La Vieuville, d'Al Pozzo de La Trousse, d'Harville et alliés:

Seigneurie et domaine du Houssay (Provinois)
Seigneuries puis domaine de Maurevert, La Forest et Cresnes (Chaumes)
Chartrier de Diant
Chartrier de Guermantes
Château et domaine de Lesches


Familles Claussen d'Argouges, Arbaleste: (Fleury-en-Bière, Perthes, Saint-Martin-en-Bière, Achères, Arbonne, la Chapelle-la-Reine)
Fief de Sansalle (Brie-Comte-Robert)
Marquisat de Cramayel et seigneuries en dépendant ;


familles La Borde et Fontaine:

Seigneurie d'Amillis
Seigneurie d'Andrezel, famille Picon
Seigneurie de Forfry
Seigneurie de Marolles-sur-Seine
Seigneurie de Quincy

En savoir plus: http://archives.seine-et-marne.fr/










Les Blasons:



Armorial du Royaume de France:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Armorial_du_royaume_de_France



Les bourgognes








   Les Bourbons









Les croix:
















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