samedi 22 août 2015

Présentation de places fortes protégeant l'Ile-de-France







































Pays et régions actuels



Région Picardie


- Pays du Grand Aniémois 

Thelle-Véxin-Sablons

Trie
Nous ne pensons pas que les tours restées debout sur l'emplacement du grand château soient d' une époque plus ancienne, elles n' ont pas de caractère. Le château du Vaumain construit en briques a un corps de logis terminé en dos d'ane et deux grosses tours polygones aux angles Sud-Est et Nord-Ouest. Les cheminées sont massives carrées à retraits les pignons à redans cet édifice ne doit pas être antérieur à la fin du XVIe siècle.




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- Pays du Grand Beauvaisis 

Beauvaisis

Auneuil
Une tour très ancienne, seule fragment d'un château jadis considérable, son mètre ovale a quatorze mètres sur douze, ses murs épais de six mètres se réduisaient à 1.65m, en s élevant ils étaient percés de meurtrières. Cet édifice qu' on appelle improprement tour de César, recouvre des souterrains à voûtes en ogive.



Crèvecoeur

Catheux
Une des mottes, ovale et longue de cinquante mètres sur vingt six de hauteur, large par les traces des fossés et des boulevards, etait un ouvrage avancé. On l' appelle le Vieux Catheux, ce lieu était au XIIe siècle une châtellenie relevant du comté de Breteuil. Ainsi, selon toute apparence, l' ancienne construction devait dater de la période romane, cependant on la dit bâtie vers le milieu du XIIIe siècle.



La vallée de Bray 

Senantes, hameau de Bray 
La forteresse de Goulancourt située proche de Senantes, qui était le siège d' une châtellenie du vidamé de Gerberoy que Philippe de Dreux prélat guerrier qui fit fortifier pour le léguer ensuite à ses successeurs. La place fut réparée en 1307 mais on fut obligé de la démanteler vers 1420. Il ne paraît plus possible d' en restituer le plan. On y voit encore au XIXe siècle les ruines de neuf tours d' une porte ogive à tourelles hexagones et du donjon encore haut de dix mètres. Sur l' une des tours on peut y voir les ogives à rosaces de la chapelle que l'évêque Simon de Nesle fonda en 1312, on remarque les traces d' un double fossé autour de la place et des restes d' ouvrages avancés notamment de tours dites Houdan et Baignecamp. Leur étendue atteste l' importance de cet ancien château.

Dans la vallée de Bray près du hameau de ce nom, Senantes était le siège d' une châtellenie du vidamé de Gerberoy que Philippe de Dreux prélat guerrier fit fortifier pour le léguer ensuite à ses successeurs. La place fut réparée en 1307 mais on fut obligé de la démanteler vers 1420, il ne paraît plus possible d' en restituer le plan. On y voit les ruines de neuf tours, d' une porte ogive à tourelles hexagones et du donjon encore haut de dix mètres. L' une des tours montre les ogives à rosaces de la chapelle que l' évêque Simon de Nesle fonda  en 1312, on remarque les traces d' un double fossé autour de la place et des restes d' ouvrages avancés notamment de tours dites Houdan et Baignecamp Leur étendue atteste l' importance de cet ancien château.



Fontaine Lavaganne 


Au nord, sur la commune, on trouve à des fragments de l' ancien château qui joua un rôle considérable depuis le treizième siècle jusqu' au temps de la ligue. Une grosse tour appelée Ganelon datant peut être de l époque de transition a été démolie vers 1810, i1 en subsiste une autre carrée à angles arrondis garnie de mâchicoulis dont les consoles ont trois redaris, une troisième tour cylindrique sans couronnement d'ou un vieux mur en cailloux et en grès percé de meurtrières et de très petites fenêtres carrées avait été bâti entre les deux tours. Les fossés, dont on voit une partie avec une contrescarpe muraillée, dessinaient, assure-t-on, un périmètre pentagonal. La tour à mâchicoulis et le gros mur paraissent dater du quatorzième siècle, c' est à dire avoir précédé le siège que la place subie en 1419 de la part des Anglais qui la ruinèrent après la capitulation. La tour cylindrique est certainement une addition du quinzième siècle.





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- Pays du Clermontois 

Choisy la victoire
On ne voit que la moitié d' une autre place considérable qui existait à Choisy, c' est un tertre ovale large de vingt mètres élevé de dix avec des vestiges de fossés et de murs d' une énorme épaisseur. Le fort fut rasé au quinzième siècle, nous rapportons au même temps le donjon rectangulaire est resté seul debout après la destruction du château de Clermont.
Confondu au XIXe siècle avec la prison centrale, il présentait un massif de vingt-cinq mètres sur dix-sept et une élévation du vingt-neuf mètres, quoique les assises supérieures aient été enlevées. Les murs épais de 3.30 mètres et construits en gros moellons parementés sont flanqués de douze contreforts plats montant jusqu' aux deux tiers.
On y compte quatre-vingt petites fenêtres carrées disposées en quatre étages. Ce monument, qui domine la ville, ne montre ni ornements, ni aucun caractère architectonique mais sa construction, vers le onzième ou douzième siècle, est à peu près certaine et les documents historique d' après lesquels on peut établir la filiation des événements dont il a été le théâtre, n' indiquent point qu' il ait été rebâti depuis son origine.



Mouy
Le château de Mouy, important par sa position et qui commandait la vallée du Thérain, fut détruit sous la ligue, il n' en reste qu' une petite tour avec un pan de mur. Celui de La Neuville-en-hez, brûlé aussi sous la ligue, n' est plus connu que par un tertre ovale de cent huit mètres de longueur sur quatre-vingt de largeur situé entre le village et la forêt.


Maignelay



Il reste debout une tour et quelques parties de fossés de l' ancienne forteresse dont la maison d' Halluin fit relever ; l' enceinte vers la fin du quinzième siècle, ces débris n' ont pas d' intérêt historique. Les boulevards du château que Philippe le Bel fit construire, dit-on, a Montigny, tout près de Maignelay, son fort apparent dans la plus grande partie de leur continuité, il dessine un carré irrégulier, limité par un retranchement en terre élevé de dix mètres et par un fossé encore visible. Quoique comblé, la superficie est d' environ huit hectares, la motte centrale à vingt mètres de rayon muni d'un double fossé, ce lieu est connu sous le nom de Fort Philippe.




Plateau Picard

Laneuville-Roy
La forteresse, était une véritable place de guerre entourée de remparts et de larges fossés détruits et rétablis plusieurs fois pendant le cours du XIVe siècle, elle avait près de cinq-cents mètres d' étendue dans sa plus longue dimension, trois portes, des murs épais garnis de meurtrières. La citadelle, qu' on appelle le fort, était retranchée par un mur crénelé épais de quatre mètres et par un fossé de manière à offrir une grande résistance. Le donjon encore sur pied, se perçoit sous la forme d' une tour hexagonale revêtue de briques soutenue par de larges contreforts angulaires. On place vers la fin du XVe siècle l' abandon total des fortifications dont Monstrelet a vanté la force et l' aspect. On voit à 3,5kms au Sud de La Neuville-Roy les restes d' un château considérable, celui de Cressonsacq, autrefois Gressou sart et Cressonnessart. Il servait, comme les autres places du Beauvaisis, à la défense des frontières vers la Picardie et fut ruiné en 1422 par les Anglais. Les fondations des murs ont été enlevées à la révolution il ne subsiste qu' une grosse tour cylindrique sans caractère dominant tout le pays, le château carré, entouré de larges fossés, en avait une pareille à chaque angle.





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- Pays de la région de Compiègne

Saintines



Le grand donjon du château de Saintines, qui fut bâti vers 1515 à la place de constructions ruinées par les guerres du siècle précédent, est une grosse tour carrée couronnée de mâchicoulis à longues consoles dont les intervalles sont anguleux. Les fenêtres, petites ouvertures en retrait, sont encadrées dans des moulures à vive arête. La porte est inscrite entre des pilastres supportant un fronton aigu, l'escalier est contenu dans une tourelle hexagonale qui monte jusqu' à la plateforme. Le château, élevé sur de vieilles fondations, fut rétabli en même temps que le donjon, ilest muni de tourelles, de contreforts et d'arcades en ogives bouchées à colonnettes grêles conservées de l' édifice antérieur.





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- Pays du Grand Laonnois 

Crépy-en-Laonnois
Forteresse importante au moyen âge, elle servit de place d'armes à La Hire et à Xaintrailles. Démolie au commencement du XVe siècle à la prière des bourgeois de Laon que son voisinage inquiétait.


Laon




En 931 Herbert, comte de Vermandois, fit construire à Laon une citadelle connue sous le nom de Château Gaillot, depuis longtemps détruite. La tour de Louis d'OutreMer est célébre, elle fut bâtie par le prince qui lui donna son nom Fiodoard. Réparée en 1207 par Philippe-Auguste, puis détruite par un incendie en 1358 et rebâtie plus tard, la tour de Louis d'OutreMer fut longtemps l'un des chefs lieux les plus importants de la mouvance royale. Le duché-pairie (corps législatif) de Laon, les comtés de Soissons, de Roucy et un grand nombre de fiefs, relevaient des rois de France. On essaya de démolir cette tour en 1794, mais le couronnement fut seul détruit, la solidité du reste des constructions arrêta les démolisseurs.





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- Pays de Sources et Vallées 

Lassigny



Le canton de Lassigny ne nous offre que des ruines, comme les précédents La Tour Roland à Lassigny, dont il ne reste aussi qu' une motte circulaire ayant soixante mètres de largeur et de grands fossés ainsi qu'un antre de débris n'ont pas offert jusqu' à présent de renseignements historiques. On la dit construite par la maison de Coucy.


Ressons sur Matz
Le château de Ressons, qui a péri au XVe siècle, n' a laissé que le tertre du donjon ayant huit ou dix mètres de diamètre près du chemin de Sechelles, elle avait un revêtement de grosse maçonnerie et des fossés reliés avec ceux du bourg autrefois fortifié. On ne trouve aussi que la motte et quelques traces de fossés du château de Vignemont près de l' église de ce village.



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Les places fortes de Picardie



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La région





Région centre val de loir 

 Nogent le Rotrou


La partie la plus ancienne est une énorme tour carrée haute de 100 pieds et de 100 pieds (33mètres) de longueur sur chaque face formée et divisée par des murailles d' une épaisseur considérable et plus ou moins délabrées. De cette tour part une enceinte de murs et de tourelles qui cernent le haut du coteau, une partie plus moderne et mieux conservée est contiguë à la forteresse. 
Ce sont deux hautes tours à toits coniques qui flanquent la grande porte où l' on arrive par un pont. Derrière cette masse se trouvent des cours transformées en potagers et entourées de fragments d' autres constructions guerrières, le tout ensemble est un édifice immense projetant encore une image menaçante et majestueuse.




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Les places forte du Centre Val-de-Loire




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La région












L'histoire des châteaux-forts


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Les places fortes ayant existées 


Château-fort, donjons, leurs racines












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