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jeudi 27 février 2020

Les fiches historique de châteaux
















Septmonts




L'Aisne, 02 




Encore existant



Le château de Condé, à Condé-en-Brie

https://maintenance-et-batiment.blogspot.com


Le château de Coucy, à Coucy-Auffrique



Le Château seigneurial de Coyollesà Coyolles



Le Château comtal de Crépyà Crépy-en-Valois



Le Château de la Muetteà Lagny-sur-Automne



Le Château de Mazancourtà Vivières

Le Château d'Oignyà Oigny-en-Valois



Le Château royal de Quiery, à Quierzy



 Le Château de Septmonts, à Septmonts



Le Château de Vierzyà Vierzy



Le Château de Villers, à Villers-Cotterêts



Le château de Vivières, à Vivières




Sous forme de ruines

Le Château de La Ferté-Milon à La Ferté-Milon








Château de Mont-l'Evêque




L'Oise, 60





Le Château de Beauvais, à Beauvais


Le Château de Chantilly, à Chantilly



Le Château de Compiègneà Compiègne



Le Château de Creilà Creil

Le château d'Alincourtà Parnes



Le Château de Le Plessis-Brionà Le Plessis-Brion


Le Château de Montchevreuil,  à Fresneaux- Montchevreuil



Le Château de Mont-L'évêqueà Mont-L'évêque



Le Château de Pierrefonds, à Pierrefonds



Le Château de Senlis, à Senlis


  
Le Château des Trois Etôts, à Cernoy



Disparu

Le Château de Verberie, à Verberie



Sous forme de ruines

Le Château royal de Montmélian, à Mortefontaine



*



Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

 Châteaux, château-fort, donjons 

 Le monde des châteaux 



*















mercredi 14 février 2018

Maisons Royales de Picardie et de l'Artois








































La Picardie en 1789









C'est à la fin du XIe siècle que le mot « Picard » apparut pour la première fois dans un texte : Guillaume le Picard mourut au cours de la Première croisade, en 1098. « Picard » désigna des hommes avant de désigner un territoire. Au XIIIe siècle, il y avait une « nation picarde » (ensemble des étudiants parlant le dialecte picard) à l'Université de Paris. La Province de Picardie n'émergea réellement qu'à la fin du Moyen Âge (fin du XVe siècle), lorsqu'elle devint la marche frontière entre les Pays-Bas bourguignons et le royaume de France. Un gouvernement de Picardie fut alors créé, qui disparut à la Révolution française.


Une partie des maisons royales de Picardie devinrent, avec le temps, de véritables palais, parmi celles-ci l'on peut trouver; Verberie, Quierzy, Braine et Compiègne qui furent les plus célèbres.
Comme la plupart des maisons royales, des résidences ne tardèrent pas à devenir un rendez-vous de chasse. Les chefs de la première race franke et les rois ou empereurs karlovingiens aimaient beaucoup ce divertissement, auquel la magnificence présidait alors. Les ministres et les principaux officiers de l'armée devaient y prendre part; la reine et les femmes de sa cour se rendaient aussi aux chasses royales ; elles montaient des chevaux richement harnachés. La forêt de Cuise, les palais de Quierzy, du Chêne, ceux de Compiègne et de Venette étaient les lieux habituels du rendez-vous.



Vic-sur-Aisne



Un grand nombre de château-forts s'étaient élevés en Picardie dès la fin du neuvième siècle mais en donnant aux peuples, qui redoutaient des invasions nouvelles, de justes motifs de sécurité ces points fortifiés assurèrent l' impunité à leurs possesseurs et aux nombreux soldats.



Athies, en Vermandois (Ateias, Ateioe Vcromanduorum.) Radegonde de Poitiers, fille de Berthaire, roi de Thuringe, habita le palais d'Athies avant de prendre le voile à Noyon ( Francorum Regum Palalia, MABILLOK. ). Depuis longtemps détruit.

Baizieux, en Amiénois ( Basiu, seu Baisium, Bacium, Basium vel Bacivum. ), palais habité par les rois ou empereurs de la seconde race. Il n'en reste aucun vestige.

Bargny, en Valois. Les chartes latines l'appellent Bri?macum, Branacum, Beririneium, Britannicum, Bernegium, Brinnagum et Berigneium. On croit qu'il était situé près de Crépy. Fondation ignorée ; les uns l'attribuent aux Romains, d'autres à Klother Ier. Quelques historiens l'ont confondu avec le palais de Braine, en Soissonnais ; mais le savant Leboeuf a dissipé tous les doutes sur ce point. Le palais de Bargny fut détruit au XIIIe siècle ; il relevait alors des comtes de Valois.

Berny, en Soissonnais. Une donation de Dagobert I a consacré l'existence de ce palais. Il appartint aux religieuses de Marchieunes.

Béthisy-Saint-Pierre, en Valois ( Bistisiacum seu Besiisiacum.) Maison royale construite en 1030 par la reine Constance. Plusieurs ordonnances des rois de France sont datées du palais de Béthisy. Louis-le-Jeune et Philippe-Auguste vinrent souvent y résider.

Bois d'Ajeux, en Beauvaisis. Maison royale où se rendait Karle-le-Grand. Donnée par Karle-le-Chauve aux religieux de Sâint-Corneille de Compiègne.

Bonneuil, en Valois (Bonoyilus seu Bonogihnn.) Palais où résidèrent les chefs des deux premières races.

Bouville, en Valois (Bovilla vel Thruilla. ). Palais des chefs karlovingiens converti en monastère, au commencement du XIIIe siècle, par la comtesse Ëléonorë, dame du Valois. C'est là que fut fondé le Parc-aux-Dames.

Braine, en Soissonnais. Les détails qui s'y rapportent sont consignés dans le texte qui a précédé.

Bucy, en Tiérache. Maison royale, au témoignage du père Lelong et de plusieurs historiens. 

Chambly, en Beauvaisis ( Cameliacum seu.Camliacum. ) Maison royale pendant l'époque karlovingienne. On y rendait la justice.

Chaourse, en Laonnois. Karle-le-Chauve vint quelquefois habiter ce palais ; il y passa les fêtes de Pâques de l'année 867 et le donna, peu de temps après, à l'abbaye de Saint-Denis. On en voyait quelques vestiges au XVIIIe siècle.

Chelle, en Soissonnais (Kala, Chala, Cala.) Résidence royale, au témoignage de Mabillon et de beaucoup d'historiens.

Choisy-en-Laigue, en Soissonnais (Cauciacum.) Palais où résidèrent les chefs de la première race et où moururent Khlother Ier et Khildebert III.

Crécy, en Ponthieu ( Crisciacum seu Creciacum in Pontivo. ) Les derniers chefs de la première race eurent un palais à Crécy. Plusieurs chartes sont datées de cette résidence.

Crécy-sur-serre, en Tiérache ( Creciacum sen Creceium ad Sàram. ) Palais des chefs de la première race, il n'en reste rien depuis plusieurs siècles.

Compiègne
Comme Quierzy Braine et Verberie Compiègne fut à la fois une maison royale et un rendez-vous de chasse pendant la période des deux premières races frankes. C'est là que Dagobert 1er régla la fondation de la célèbre abbaye de Saint-Denis et qu' un parlement déposa Lodcwig le Débonnaire.

Corbeny, en Laonnois (Corbiniacum vel Corbanacum.) C'est là qu'en 776, après la mort de Karloman, Karle-le-Grand fut reconnu roi par les Franks d'Ausfrasie.

Palais de Crouy, à Soissons (Croviacum. aut Croiciucum. ) Les Romains eurent à Soissons plusieurs châteaux, un amphithéâtre et une fabrique d'armes ; Syagrius résidait dans celte ville. Les chefs de la première race franke y bâtirent deux palais ; le plus célèbre était celui de Crouy. C'est dans son enceinte que Khlother Ier fit jeter les fondements de la célèbre abbaye de Saint-Médard.

Cuise, en Valois (Cotia sëu Causia et sequioribus Cuisia. ) Khilpérik Ier et Frédégonde habitèrent le palais de Cuise, siège d'une juridiction étendue pour tout ce qui tenait à la pêche et aux délits commis dans les forêts. La reine Adélaïde, veuve de Louis-le-Gros, y réunit Charles-Quint dans cette magnifique résidence où Charles IX épousa Elisabeth d'Autriche. Le château royal, pris par les Bourguignons et par les Anglais, durant les guerres du moyen-âge, réparé par la sollicitude de nos rois, fut rebâti par Louis XV, achevé pendant le règne de Louis XVI et restauré par Napoléon.
Les résidences royales de Folembray, en Soissonnais, et de Villers - Cotterêts, en Valois, remplacèrent, sous le règne de François Ier, d'anciens château-forts célèbres pendant le moyen-âge par les sièges qu'ils eurent à soutenir.

Folembray, le premier château de Folembray avait été construit en 1210 par Enguerrand III, sire de Coucy
disait ; on l'appela, depuis lors, le vieux palais d'Adélaïde ; et c'est sur son emplacement que fut fondé, au XIIe siècle, l'abbaye de Saint-Jean-au-Bois.

Le chene Heberlot sur la commune de Pierrefonds, en Soissonnais (Palatium Casnum, Casnus seu Casne. ) Palais des chefs karlovingiens où Lodéwig-le-Bègue convoqua les grands du royaume en 877. Détruit au Xe siècle par les Normands. Le chêne Herbelot, célèbre dans la contrée, était placé au milieu des ruines de ce palais.

Lens, en Artois (Helena, LenenseCastrvm, Lensium, Lensum.) On affirme que les chefs mérovingiens eurent à Lens une résidence qui devint un château-fort au VIIe siècle.

Le Louvre ou Château Royal de Senlis ( Silvanectum, Palatium Silvanectis. ) Karle-le-Grand et Karle-le-Chauve vinrent souvent y résider. On tint au Louvre plusieurs conciles ; les rois de France l'ont habité jusqu'au règne de Louis XIII. On donne à ses ruines le nom  à Châtel du Roy ou Vieux-Château.

Maumacques, en Soissonnais (Mamaccoe, Mammacoe, Mamaca, Momacum, Mamarcioe. ) Résidence des chefs des deux premières races. Plusieurs diplômes de Khildebert Ier, de Dagobert Ier, de Karle-le-Chauve et de Karle-le-Simple sont datés de Maumacques. Détruit au IXe siècle par les Normands.

Montdidier, en Santerre ( Mons Desiderii. ) Plusieurs rois de la troisième race ont eu un palais à Montdidier. Philippe-Auguste l'habita quelquefois. Il en reste des vestiges.

Mont-Notre-Dame, en Soissonnais. Résidence des chefs des deux premières faces. On y tint sept conciles en 589, 961, 972, 973, 977, 985 et 1029. Le Mont-Notre-Dame devint un château-fort.

Montreuil-en-Ponthieu ( Monesterolium, Monstrolium in Pontivo.) Hariulfe, Duchêne et Mabillon nous apprennent que les chefs de la seconde race eurent un palais à Montreuil.

Morlacumm, Morlacûm, Marlacum. On ne s'accorde pas sur l'emplacement de ce palais dont il ne reste aucun vestige. Le savant Leboeuf affirme qu'il était situé dans la vallée de la Thève, à l'est de La Morlaye en Valois.

Nogent-les-Vierges, en Beauvaisis (Nogentum ad Virgines, Novigentum ad Isaram.) Résidence des chefs de la première race. On n'en connaît pas l'emplacement.

Noyon,  (Noviomayus Veromanduorum, Noviomum vel Noviodunum. ) Les chefs des deux premières races eurent un palais à Noyon, au témoignage de Mabillon. Khlother III et Karle-leGrand y ont résidé.

Orville, en Artois. Maison royale habitée par les chefs de-la race karlovingienne. Il n'en reste rien.

Péronne, en Santerre ( Perunna, Palatium Perronensis. ) Palais des chefs mérovingiens.

Quierzy, en Soissonnais.

Saint-Léger-en-Laigue, en Soissonnais (Sanctus Leordegarius in Bosco. ) Maison royale, au témoignage de Mabillon et de plusieurs historiens, où Philippe Ier, roi de France, fonda une communauté de religieux en 1083.

Samoussy, en Laonnois ( Salmonciacum , Palatium Salmontiaci.) Plusieurs rois ou empereurs de la seconde race résidèrent à Samoussy ; Karloman, frère de Karle-lc Grand, y mourut et Karle-le-Chauve y tint une diète en 876.

Servais, en Tiérache ( Silvacus vel Silviacus.) Karle-le-Chauve assembla deux parlements à Servais en 853 et en 871.

Trosly, en Soissonnais ( Trosleium, Troslegium vel Trosliacum.) Résidence royale pendant l'époque karlovingienne, où plusieurs conciles s'assemblèrent. Trosly fut détruit par les Normands.

Venette (Venitta seu Venita. ) On ne connaît pas l'emplacement de ce palais mais Mabillon nous apprend qu'il était situé sur la rive droite de l'Oise dans le voisinage de Compiègne.

Verberie, en Valois.

Ver, en Valois (Vern seu Vernum Palatium. ) Résidence des chefs des deux premières races. On y tint deux conciles en 754 et en 844.

Versigny, en Tiérache. Maison royale pendant l'époque karlovingienne,. Karle-le-Grand y reçut, en 779, les hommages et les présents de Hildebrand, duc de Spolette.

Vic-sur-Aisne, en Soissonnais ( Viens ad Aoeonam. ) Lodewig-le-Débonnaire donna cette résidence royale à l'abbaye de Saint-Médard.

Villers-Cotterêts, en Valois ( Villa ColliResti.)

Vitry, en Artois (Victriacum, Victoriacum, Vitrei, Vitris.) Les Romains avaient eu un château à Vitry ; les chefs de la première race y bâtirent un palais. C'est là que Sigheberl, roi d'Auslrasie, fut assassiné sur l'ordre de Frédégonde. Le palais de Vitry devint un château-fort.


Pour aller plus loin, page 23  https://books.google.fr/books









Louis d'Orléans et la fortification dans le Valois


La thèse de Viollet-le-Duc n'était, à vrai dire, qu'une des nombreuses suggestions qu'il a faites dans son Dictionnaire. Elle a été mise en forme et officialisée par le général Wauwermans. La théorie était la suivante : le Duché de Valois, considéré comme une région militaire autonome, était défendu par seize forteresses, disposées en deux lignes de défense.

La première ligne aurait été constituée par les châteaux de Creil, Montépilloy, Nanteuil-le-Haudouin, Gesvres, Gandelu, Neuilly-Saint- Front, Oulchy-le-Château et Braine.
La seconde aurait compris les châteaux de Verberie, Béthisy, Crépy, Vez, La Ferté-Milon, Louvry. Le système aurait été complété par Pierrefonds, et, plus au Nord, par Coucy, considérés comme les ultimes réduits.
Ces lignes, disposées le long des limites sud et est du duché, étaient censées le protéger des attaques venant du sud. Deux années plus tard, une thèse quelque peu différente était proposée par Jarry, le biographe de Louis d'Orléans. Pour lui, deux lignes de défense existaient ; elles regardaient cette fois le nord-est (La Fère, Coucy, Oulchy-le-Château en première ligne, Pierrefonds, Villers-Cotterêts, La Ferté-Milon, Neuilly-Saint-Front et Château-Thierry en deuxième ligne).
 De ces deux hypothèses, seule la première a fait fortune : quasiment tous les ouvrages d'architecture militaire l'admettent, et il n'est pas rare qu'elle apparaisse au cours de monographies consacrées aux monuments régionaux. Deux démarches sont nécessaires pour contrôler ces théories: Il convient en premier lieu, de vérifier les données de base (consistance du comté, puis duché de Valois ; état de la fortification ; politique de Louis d'Orléans en matière d'armement et de fortification), nous examinerons ensuite dans quelle mesure la stratégie médiévale permettait à. des princes tels que Louis d'Orléans, d'organiser des « lignes de défense ».


Ses constructions, les châteaux et les enceintes, se sont échelonnées en période de fortifications:

* Première période : XIe siècle-1200. La défense « passive ».

* Deuxième période : 1200-1350. La défense « active ».

* Troisième période : 1350-1450. La fortification « dissuasive ».



Pour aller plus loin, un article de Jean Mesqui "La fortification dans le Valois du XIe au XVe siècle et le rôle de Louis d'Orléans"
http://www.persee.fr/doc/bulmo




Fortifications dans le Valois en 1375



Possessions  Ducale en 1407







La région





*


Eglises fortifiées de Thiérache


Châteaux, château-fort, donjon
Ce post vous emmènera vers des fiches historique, 
des château-forts, des donjons, des places fortes de la région


Le monde des châteaux
















jeudi 21 mai 2015

Les siècles de construction des Châteaux Royaux







Versailles










Creil



Château-fort de Dourdan














I. Les Châteaux Royaux qui datent du XIe siècle 

*  Blois (était déjà renommé par ses fruits son vin et ses poissons. )

*  Choisy

*  Compiègne

*  Etampes

*  Kala (château près de l' abbaye de Chelles) fut restauré par le roi Robert qui l' habitait souvent 

* Mantes

*  Melun

*  Orléans

*  Pierrefonds

*  Poissy

*  Pontoise

*  Senlis

*  Sens

*  Soissons

*  Tours

*  Vitry

*  Vitry-en-Bière (château dans la forêt de Bière ou de Fontainebleau le roi Henri y séjourna en l' année 1052 et y mourut en 1060. )



 II. Les Châteaux Royaux qui datent du XIIe siècle 

*  Anet

*  Bourges

*  Coucy

*  Cuise (La motte)

*  Fontainebleau

*  Gisors

*  La Charité

*  Laon

*  Lorris

*  Montargis

*  Morêt

*  Péronne

*  Saint-Germain-en-Laye

*  Saint-Léger

*  Vernon

*  Vincennes

*  Villers-Coterêts

*  Vitry-en-Laye dans l' Orléanais, Charles le Simple en avait élevé un à Escorphem d' après une charte des archives départementales du Nord (B n° I Invent déposé au minist de l' intérieur)



 III. Les Châteaux Royaux qui datent de la première moitié du XIIIe siècle 

*  Asnières

*  Beaulieu

*  Beaumont

*  Béthizy

*  Breteuil

*  Chambly-l' Aubergier

*  Chauny

*  Corbeil

*  Crespi

*  Dourdan

*  Epernon

*  Evreux

*  Gournay-en-Brie

*  Lions (château de)

*  Meulant

*  Mortemer

*  Nemours

*  Nogent

*  Pacy

*  Pont-de-l'arche (château de)

*  Pont-sur-Yonne

*  Vaudeuil

*  Vendôme

*  Villeneuve-le-Roy

*  Villeneuve-Saint-Georges

 Argenteuil et Guersi donné à l' évêque de Noyon par Philippe I en 1100.
Enfin les abbayes de Gonesse Saint-Maur des Fossés et Royaumont dans lesquelles Saint-Louis séjourna fréquemment.









D'après ;

" Revue Archéologique ou Receuil de documents et de mémoire relatif à l'étude des monuments, à la numismatique et la philologie de l'antiquité et du moyen-âge". 

 Publiées par les principaux archéologues français et étrangers.

 A Leleux (libraire-éditeur) 1860 


 page 391
 https://books.google.fr/books



*


. Les grands Châteaux
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr

. Les Châteaux à Paris....
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr

. Châteaux, Castel, Castellum
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr

. Les Bâtiments Royaux du XVIIe
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr






vendredi 25 juillet 2014

L'emplacement des châteaux-forts en Ile-de-France
















La région Île-de-France est née du domaine royal constitué depuis le Xe siècle par les rois Capétiens. Étant située en pleine terre, le nom d'« île » de France peut paraître étrange, mais il semble que ce nom désigne la langue de terre délimitée par l’Oise, la Marne et la Seine.
 Une autre explication voit en « Île de France » une altération de Liddle Franke, c'est-à-dire « Petite France » en langue franque.
Cette région est en effet une des terres d'enracinement du peuple des Francs, depuis leur pénétration en Gaule, lors des grandes invasions.
C'était, sous l'Ancien Régime, une province française, administrativement un gouvernement, relevant directement de l'autorité du roi de France. La généralité de Paris, autre entité administrative d’Ancien Régime ayant à sa tête un intendant, avait des limites qui ne coïncidaient pas avec celles du gouvernement.
 Comme toutes les autres provinces françaises, sa reconnaissance officielle fut supprimée en 1789 lors de l'instauration des départements. L'Île-de-France retrouva de nouveau un statut officiel avec la loi de décentralisation de 1982 impulsée par Gaston Defferre. Aujourd'hui, elle regroupe huit départements : l’Essonne, les Hauts-de-Seine, Paris, la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne, le Val-de-Marne, le Val-d'Oise et les Yvelines.
Jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, cette province s'étendait vers le nord et le nord-est, englobant les pays du Soissonnais et du Laonnois, actuellement situés dans l'Aisne, ainsi que le Beauvaisis et le Valois, actuellement situés dans l'Oise (Picardie), mais était moins étendue vers l'est, excluant la Brie champenoise, autour de Meaux, rattachée à la Champagne.
Vers le sud ses limites étaient sensiblement les mêmes qu'aujourd'hui englobant le Gâtinais, tandis que vers l'ouest, la limite avec la Normandie est restée inchangée le long de la ligne de l'Epte. Elle correspondait à une zone de gouvernement militaire qui ne coïncidait pas complètement avec la zone d'intérêts économiques des corporations marchandes de Paris. Par parenthèse, cette remarque historique vient renforcer l'hypothèse d'une étymologie franque (liddle franke) du nom île de France, et en affaiblir l'hypothèse géo-fluviale[réf. nécessaire]. Au XVIIe siècle, un nombre important d'habitants vinrent coloniser la Nouvelle-France (Québec), en particulier les fameuses « filles du Roy ».









 La diffusion des châteaux forts vers l’an 1000 signale qu’ils sont liés à un type particulier de société, dite « féodale ». La disparition de l’État carolingien et la régionalisation des pouvoirs, le transfert de l’autorité régalienne vers des pouvoirs locaux (la féodalisation), provoquent l’insécurité liée à la rivalité des grands possédants et des petits chefs.
En favorisant l’éclosion de nombreuses autorités régionales et locales, qui ont besoin d’hommes de mains, de polices, cette régionalisation militarise la société et favorise l’érection de nombreux lieux fortifiés.
 Du Xe au début du XVIIe siècle, l’Europe se hérisse ainsi de châteaux qui tous symbolisent un pouvoir sur les hommes et la terre. Plus le pouvoir territorial des principautés régionales est fort, moins il y a de châteaux, au contraire plus il est faible, plus ils sont précoces et nombreux. Ainsi, dans les régions germaniques (à l’est d’une ligne Saône-Rhône) où l’empereur reste puissant jusqu’au XIIIe siècle, l’apparition des châteaux est plus tardive et la diffusion plus limitée (au moins jusque vers le deuxième quart du XIIe siècle).
 Dans le midi et l’ouest de la France où le pouvoir royal est absent et les autorités régionales des ducs et des comtes limitées, les châteaux sont beaucoup plus nombreux et apparaissent de façon nettement plus précoce (parfois dès la fin du IXe siècle, plus couramment dans la seconde moitié du Xe siècle).

Le développement de la royauté capétienne les limite dès le XIIIe siècle. Si la disparition de l’État central et la régionalisation forcée de l’Europe, provoquée par les intérêts des chefs de guerre et des grands possédants, a fait naître le château (au Xe siècle dans l’Ouest de la France, aux XIIe - XIIIe siècles dans l’Empire : Allemagne, Est de la France, Italie), le développement des États modernes les fait disparaître au XVIIe siècle.

 La plus grande partie est attribuable à la seconde moitié du XIe Siècle, et au premier tiers du XIIe siècle, 1050-1135, situé pour la plupart en Hurepoix et en Beauce.
Ce fut Louis VI qui édifia la plupart des donjons cylindrique de 12 mètres après 1108.





* A Paris :

Palais de la cité, XIIIe siècle,    http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr
Vincennes (XIV - XVIIe siècle),   http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr


* Au Nord de Paris ;

Béthisy Saint-Pierre, http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Chaumont-en-Véxin, http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Damartin-en-Goële, http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr/2015/08/
Luzarches,  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Senlis,  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr



* La Seine au Sud de Paris :

Corbeil au roi (donjon), http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Melun, Xe siècle, (donjon), http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr




* En Hurepoix et en Beauce :

Auneau, XIe siècle,  https://maintenance-et-batiment.blogspot.com
Bréthencourt,  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Châteaufort-en Yvelines, http://maintenance-et-batiment.blogspot.com
Chevreuse, XIe siècle, http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Gallardon, XIIe siècle,  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Gometz (donjon), https://www.persee.fr/doc/bec_0373
Guerchy possédait un château-fort bâti par un le comte de Guerchy, il touchait à La Brosse, on y voyait un pilier où ceux qui venaient rendre hommage à leurs fiefs mettaient un genou à terre et criaient par trois fois « Monsieur de Guerchy ».
La Ferté-Alais, Xe siècle, (donjon), http://maintenance-et-batiment.blogspot.com
Le puiset, http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Magny-les-Hameaux, XI, XIIe siècle,   http://maintenance-et-batiment.blogspot.com
Maurepas, XIIe siècle, http://maintenance-et-batiment.blogspot.com
Melun, http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Montfort, XIIe siècle,   http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr
Montlhéry, X au XIIe siècle (donjon), http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Pithiviers  (donjon),  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Rochefort-en-Yvelines, XI e siècle, http://maintenance-et-batiment.blogspot.com



* Au confins du comté de Chartrain :

Epernon (donjon), http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Maintenon (donjon), http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Nogent-le-roi (donjon) 




* Comté de Dreux :

Fermaincourt (donjon)
Vert-en-Drouais (donjon)



* Sur la frontière Franco-Normande, vallée de l'Epte :

- Du coté Français de l'Epte (Royaume de France)
Blaru (donjon)
Bréval (donjon)
Magny (donjon),  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Maudétour (donjon)
Saint-Clerc-sur-Epte (château-fort),  http://maintenance-et-batiment.blogspot.com
Sérifontaine (donjon)     
Trie-Château (donjon) http://www.trie-chateau.fr/chronologie


- Du coté Normand (Duché de Normandie)
Gournay (donjon)  https://maintenance-et-batiment.blogspot.com


La grande majorité des donjons actuels en Ile-de-France, sont les restes d'un château-fort, d'une place forte érigée, conquise ou pas, attaquée, visitée, détruite, elles nous laissent ses traces et son ou ses histoires tel à Gisors ou la légende du roi Arthur plane encore en ses murs.
Certains, qui ont d'abord été construits en bois, se montrent sous la forme d'un donjon seul, ils servirent aussi de prisons, puis, bien après, une fois la pierre arrivée, de lieu de vie à des monarques, des femmes de monarques, des notables et plus proche de nous, à des particuliers.
A Etampes par exemple, le château servit de modèle pour l'écriture du livre "Les très riches heures du Duc de Berry", le donjon servit de prison  à la reine Ingeburge (Danoise, elle fût la reine consort des Francs).
Les premiers châteaux-fort, se définissait sous deux physionomies au Xe siècle; l'enceinte castrale (fortification) et la motte castrale ( Petit mont ou terrain surélevé volontairement de quelques mètres sur lequel est construit un château-fort ou un donjon généralement en bois au tout début).  Les premiers donjons, châteaux-forts apparaissent au XI e Siècle.
L'apogée, l'âge d'or des châteaux-fort se situe au XII e Siècle.




- Dans le Véxin :

Seine et Nord

Lavilletertre (donjon),  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Mantes, Xe siècle (donjon), http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Meulan (donjon), http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Pontoise, IXe siècle,(donjon),  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr




- Sur la frontière franco-normande :

Château sur Epte, XIe siècle, http://www.actuacity.com/chateau-sur-epte_27420
Neaufles saint-martin, IX au XIIe siècle,  http://fr.wikipedia.org/wiki/
Neufmarché et Ivry.


Crépy-en-Valois (Château royal, son donjon), http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Laferté-sur-Ourcq, aujourd'hui Milon et Vivières (donjon)
Pierrefonds (donjon)


* En champagne :

Coulommiers (donjon)  http://maintenance-et-batiment.blogspot.com
Crécy, sur le grand Morin (donjon)
Marolles (donjon)
Montereau, (donjon), XIe siècle,  https://maintenance-et-batiment.blogspot.com




- Sur les confins du Champenois :

Gournay (donjon)
Montjay  (donjon)



* En Brie :

La Queue-en-Brie,   http://www.culture.gouv.fr
Louan-Villegruis-Fontaine (château-fort)  http://maintenance-et-batiment.blogspot.com
Ce château-fort se composait de plusieurs tours que réunissaient des terrasses, sur le sommet desquelles était pratiqué un chemin de communication.

Nangis (donjon)
Ozouer (donjon)  
Tournan (donjon)




- Sur le grand Morin: 

Coulommiers (Seine-et-Marne)
La Chapelle-Moutils
Autrefois La Chapelle-Véronge qui a été regroupée avec la commune de Moutils, le village possédait une église fortifiée bâtie sur la rive gauche du Morin au sommet d'une éminence qui domine le cours du grand Morin. Ce village dépendait de l'abbaye de Rebais, son église, flanquée d'une tour carrée pas haute solidement construite en pierres, d'un aspect imposant, était destinée à recevoir. Le petit toit en appentis qui la recouvre annonce qu'elle est demeurée imparfaite.

Lescherolles
Le village possédait une église fortifiée qui dominait le village, elle datait du XVIe siècle, elle était flanquée d' une tour carrée avec un toit en  appentis.

Marolles (Seine-et-Marne)  
Montereau  (Seine-et-Marne),  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr




- Sur le Loing:

La Madeleine-sur-Loing
A l'Ouest s'élevait la tour de Bussières, ancien et formidable manoir, au Sud, s'élevait une forteresse protégeant le Loing. Un peu plus tard viennent Moret, Grez-sur-Loing, Nemours, Houdan, Montchauvet.

Puis Clermont de l'Oise, Conflans Sainte-Honorine, Dreux, Château-Thierry.




- Sur la Seine:

Bazoches-les-Bray  http://maintenance-et-batiment.blogspot.com
Motte castrale de La Motte de Rieux ; vestiges d'une ancienne fortification féodale.

Bray-sur-Seine
La forteresse de Bray était l'un des sept châteaux qui dépendait du comté de Sens et qui avaient des coutumes et des privilèges particuliers, ainsi les bourgeois des villes où étaient situés ces châteaux ne devaient aucun péage dans la ville de Sens. Avant la révolution la ville de Bray avait le titre de baronnie elle était le siège d'un bailliage royal.




- Sur la marne:

Boutigny
A deux pas de la Marne, un château existait sur ce domaine dès le début du XIIe siècle. Il était alors entouré de murailles, fossés et sauts de loup. Son propriétaire se nommait Damette de Belou, bienfaiteur des hospices de Meaux. Dans les années 1550, le parc du château est entouré d'une muraille. La forteresse est démolie en 1590 par les partisans de la Ligue et réédifiée quelques années plus tard dans sa configuration actuelle.



Entre 1137 et le XIIIe Siècle 

Durant cette période, des châteaux de l'époque d'avant qui sont encore en bon état ;

Montlhéry, http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Chevreuse, http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Senlis, http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Conflans Sainte-Honorine, http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Chaumont, http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Pontoise, http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Montchauvet (pour le roi Rochefort) https://maintenance-et-batiment.blogspot.com
Montfort et Houdan (pour les Montfort Gisors),  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Vernon, Pacy, Ivry (pour les plantagenet),  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr


 Le premier quart du XIIe siècle vit l'édification de châteaux-forts moderne permettant une défense active ; des châteaux à plan régulier généralement à quatre courtines cantonnées de tours ronde;

Yèvre-le-Châtel, http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Dourdan, http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Montlhéry,  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
Mez-le-Maréchal,  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr

 Chez Barthélémy de Roie à Retz, en forêt de Marly, chez Guillaume des barres à Diant, ou Jean Ier de Beaumont à Luzarches. Chez les comtes de Dreux à Brie-Comte-Robert.













° Les places fortes encore éxistantes au Moyen-âge en Ile-de-France


° Cartes des places fortes ayant éxistées au Moyen-âge en Ile-de-France



°  Les châteaux-forts disparus jusqu'au 1er tiers du XIIe siècle.




°   Pour consulter les monuments de la région Francilienne sur la base Mérimée du ministère de la culture:





°  Le Monde des Châteaux expliqué aux enfants par le biais de parcours