Au regard de l'insécurité qui régnait, la situation frontalière a conduit les villes à renforcer leurs murailles, dont l'origine remonte aux invasions barbares. Au nord, l'ensemble de l'Evrecin constitue une marche. On le hérisse de châteaux-forts. Les plus représentatifs se situent à Conches, Breteuil, Le Neubourg, Harcourt, Pacy et Ivry. (Souvenons-nous que Saint-André-de-L'Eure s'appelle, longtemps, Saint-André-en-la-Marche). Evreux n'était alors que la plus importante de ces places fortifiées. Mais, à certains moments, Evreux devient véritablement une place frontalière, par exemple, au tournant des douzième et treizième siècles, lorsque Jean-Sans-Terre, investi la Normandie pendant la captivité de son frère, il cède au roi de France les territoires normands situés entre l'Avre et l'Iton. Philippe-Auguste en profitera pour s'emparer d'Evreux et obtenir, en 1200, à la trêve du Goulet, la partie orientale du comté d'Evreux, à l'est de l'Iton.
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Breteuil-sur-Iton
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Bus-Saint-Rémy
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Château-sur-Epte
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Chennebrun
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Conches-en-Ouche
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Damville
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Dangu
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Dangu
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Gisors
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Harcourt
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Ivry-la-Bataille
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Les Andelys
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Les Essarts
L'enceinte castrale du château de Guainville
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Lyons-la-Forêt
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Neaufles-Saint-Martin
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Sainte-Geneviève-lès-Gasny
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Tillières-sur-Avre
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Verneuil-sur-Avre
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Vernon
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Villiers-en-Désoeuvre
Autres enceintes
Le château primitif a aujourd’hui disparu. D’après P. Roussel d’Anet, il aurait trouvé son origine dès le Xe siècle. Au XIIe siècle, la concession des moulins précisait qu’ils étaient situés «devant le château», comme à Muzy. Déjà un premier château à motte, sans doute celui des Simon, était abandonné au XIIIe siècle : une chronique précisait qu’au « tournoi d’Anet, les Français se retir[èrent...] sur une ancienne motte, le tertre d’un château détruit». Un ensemble castral quadrangulaire, épaulé de quatre tours, fut ensuite construit en 1340.
Armentières-sur-Ourcq
Château féodal de la fin du XIIe siècle, ce château a terriblement souffert de la guerre de 1914-1918 et les ruines sont impressionnantes. Une campagne de restauration a eu lieu en 1981.
Armentières, se compose d'un petit logis rectangulaire flanqué par quatre tours à, ses angles. Une enceinte pourvue d'échauguettes sur contreforts se referme sur son grand côté, délimitant une petite cour. La porte s'ouvre entre deux hautes tourelles sur contreforts ; elle était protégée par un simple assommoir. Les tours, circulaires, n'étaient pas voûtées ; leurs archères possèdent un ébrasement intérieur très ouvert, donnant sur une niche rectangulaire.
Armentières, se compose d'un petit logis rectangulaire flanqué par quatre tours à, ses angles. Une enceinte pourvue d'échauguettes sur contreforts se referme sur son grand côté, délimitant une petite cour. La porte s'ouvre entre deux hautes tourelles sur contreforts ; elle était protégée par un simple assommoir. Les tours, circulaires, n'étaient pas voûtées ; leurs archères possèdent un ébrasement intérieur très ouvert, donnant sur une niche rectangulaire.
Page 192 (du livre)
Authernes
Camp de César qui aurait existé dans le bois de Motte situé à 1600 mètres au Sud-est d'Authevernes sur le sommet d'un mamelon dominant la vallée de l'Epte et coté 140 mètres sur la carte d'état-major (feuille n° 31, Rouen). Après une étude des lieux, le pseudo-camp de César était une enceinte défensive préhistorique, inconnue de nos contemporains et dont le tracé en direction Sud-est-Nord-ouest représentait sensiblement une moitié d'ellipse de 110 mètres de longueur que limitait un axe formé par un fossé de 2m60 de largeur sur 110 mètres de longueur. L'ensemble paraît constituer un éperon barré; mais M. L. Coutil, négligeant la présence de ce fossé, pense que l'enceinte devait décrire une ellipse complète. Cependant le fossé de la face Nord-est dont les vestiges sont très apparents tombe à angle droit sur le fossé de barrage et si la face opposée s'incurve pour atteindre ce fossé, c'est que, selon nous, les constructeurs ont suivi la forme naturelle du terrain . Quoiqu'il en soit, l'enceinte est authentique.
De chaque côté de l'entrée, seule partie bien conservée, on remarque un fossé de 9 mètres de largeur à sa partie supérieure ; la hauteur du fond du fossé au sommet du parapet est de 10 mètres. Ce qui confirme 1'authenticité de l'enceinte du bois de la Motte, c'est qu'elle est entourée au Nord, au Sud et au Sud-est par des lieux dits les Catillons.
https://www.persee.fr/doc
Bazincourt-sur-Epte
« Le Château-Saussart »
Le château domine le cours de l’Epte de 70 m. Au sommet d’un coteau et à l’écart de toute agglomération, le site est composé de deux enceintes. La première dont la levée de terre, de 25 m de diamètre, en forme de fer à cheval est plus forte vers le plateau, au sud-ouest. Vers le nord-est, une interruption du fossé marque l’accès vers la basse-cour de 45 m de diamètre. L’entrée est placée à proximité de la jonction des deux enceintes, vers le nord-ouest.
La typologie, le contexte géographique et politique permettent de placer l’origine du site vers le milieu du XIe s. Cette petite fortification s’apparente à un relais entre les châteaux importants de Neufmarché-en-Lyons (Seine-Maritime) et Neaufles-Saint-Martin (Eure), situés à 8 km vers le nord et le sud. Ces deux places ont fait l’objet d’une mise en défense par Guillaume-le-Bâtard peu après le milieu du XIe s., pour garantir ce secteur frontalier contre le pouvoir capétien.
(Relevé et présentation sous la direction de Bruno Lepeuple).
La Robertière
En forêt de Dreux, au nord de Saint-Georges-Motel, sur la rive française de l’Eure, se trouvent encore aujourd’hui les vestiges d’une petite forteresse du XIIe siècle. Ce château, démantelé dès 1428, aurait été construit vers 1162 par Robert Ier de Dreux puis renforcé par Robert II, en 1184. Celui-ci s’y réfugia lors de l’incendie de Dreux par Henri II en 1187 ou 1188. Le site était protégé par de larges et profonds fossés. Des fouilles de sauvetage ont fait apparaître une enceinte quadrangulaire (de 63,55 mètres sur 58,95 mètres), aux murs épais de 1,30 mètre et flanquée de tours. L’intérieur n’a livré que deux celliers: une vaste salle voûtée en plein cintre, suivie d’une galerie à niches latérales légèrement désaxée. La fouille conclut sur un édifice mixte, comparable aux premiers manoirs capétiens du XIIe siècle.
Vu sur https://books.openedition.org ligne 115
https://fr.wikipedia.org
La région
L'architecture médiévale militaire dans l'Orne
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Les fiches historique de château-fort, donjons, d'édifices
en Ile-de-France, hors Ile-de-France (aux alentours)
Quelques fortifications circulaires hors Ile-de-France
Le monde des Châteaux
Châteaux, Château-fort, Donjons...
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